(») Biti Diflfcm.
de M. ChàfoîjS»
Bed. Di'StîoçnJ»
"du P. dedtbftr«;-*
-tien, au mot Mondé,
(p) B y i. Di&foo.
Gainhro - Brira®-
àic. Joan. Davies.
Ça) Tiiom. Gage-
Relut, des Indes
Occidental, part.ij."
Pai ‘ TÇ* x
m Franç.- Cbreal.
Ratage aux- Indes
Occidentale! , faut,
i. chap, .4V
f t In Orâ Maritfc
«à.-, ver/, jgq. '
4 4 4 M E M O I .R R S P O ü R ; i * H l S T O I R E ^N.AiT'U R E i t l f
Pouffons plus, loin nos conjeàures- Le mot de Bel
fignifioit chez les Gaulois-A monde,p.vt ktin O^w^puifoue
ce mot a encore la meme Unification chez {4) les 'bas-
JBretons,& chez (b) les Gallois .N’&tyLpas pûfe faire que les
Romains aient traduit ce mot celtique en leur langue, &
qu’au lieu de nommer la riviere dont il s’agit, B et en, Gaulois
, üs. l’aient nommée Orbis en latin > Il eff certain
du,, moins tqjue nous faifons fouvent aujourd’hui jg|e5 pareilles
fautes , en parlantdes lieux | ou des charges, dès
pais éledgÇfez & peu connus. G’eff delà que nous fcrnr
yenus les, noms àe Mandarins r de Bonzes f. de 'Pagodes,
R communs dans les relations de la Chine. C’efi: ainff que
les Espagnols ont imppfé a, une Province dé l’Ameri-qüe
le nom de Jucatan, qu’elle porte encore * parce que les
Ameriquains qu’ils rencontrèrent en y abordant , interrogez
du. nom du pais r leur, répondirent:, [Vj Jueatan ,
c’eff-à-dir^,en leur langue',. que dite^-vodsY ou félon,
d’autres \_d.~\ Peffetan , ce qui ■ fignifioit dans-la même-
« H R ne nous ; entends pas^ -
F
P 1 m P L.Æ. Nom qu’dh donnoir foivantéifT^ Feffus:
Avienus aux Ries, qui étoient-dans l’étang de Bages, Pei-
riae & Sigean.}Ce& IHes-n croient que quatre en tout*
cependant, dit Avienus ,<m. était dans l’ùfage de tout
ix tems de les appeller Pipi a s .
Infulâfqae qnattuor .
('At prilêus ufus disit has omnes /^/dx ):
Arinbit profonde., •
H Semble qu'Avienus veuille dire que^quoique ces, rfles»
ne foient -plus qu’au nombre de quatre , on ne laiffe pas
de les appellçr Piplxs, <*efl>à-dire les apparemment:
parcequ.’il -y enavofi eu cinq originairement JSi l’on "adopte
cetie yonj pâurp:il faudra convenir queie'mqt , ,ou
.peut-ette celui de Pimpla qu’il faut y fubffitucr",. devoir
fîgnifîcr cinq en celtique., & dans ce cas il faudxa le. dérb
d e, L ang ued o c.. Fart; l i t chdp, IL 44,5
tùc du mot ceflique {_a]'Pemp qui fîgnifie cinq encore W Didtionn. Je
aujourd’hui ..dansfia baffe Bretagne. On dit darîs-le pais M* £ha,on*’ au
&é,<Ù\ësfâ'jBump danSiUu même fignifieation , qù’on y P.°&
prononce w£\.Pimp„ , , r * m au mot cm^.
,, ^ - „ j p ' ' 1 ^') tiawre Tn
ion. Camfoo-:
> «hr.pa^H. C’eit le' premier nom que les' Grecs donne' Bdfànwc. in ycrbo
T ' à montâmes., qü «pare l'Efpagne j
4 avec.ieg/Gaules * & c’eit de "c e t t e t-racine qu’ils forme- Jo ann. Davies- po-
’ rent dans la: fuite le nomt-de ;»>. Lés Romains ceftatem.Jittcrarum
fuivirent^Jè^emplè. des Grecs ,, & appelèrent »p^îmonta- JiceT^a^omt'
; ,gnes de;>même''Iqu’èax ^ Pyrene , ou montes» Pyrehai* pcxûxæ.
Quelqües-ünsf d’entredes « Anciens^fent dit que des italien*
Monts .Pyrénées ainfi nommez <Pune. préten- Fun,e<,r- Bl[lordue
Frinceffe Pyrene „ fille d:un RoiîdesdBebryciens'Jr %)e^ ‘rf
maitr^ffe ddîercule, qui avoir*-été déifie danStces mon-
tâgnes pair?fes-hêtesderdoes: 'Majs:-cettè';dpmioiv qui- â’ë- ■
toit fondée^Isqueffur une hiftoirè.vifiblefnent fab’ùlèufe,f^ (e) vitf.~ PHn.
a ete peu fuivie,. La yanité''dgs?Gj;1e-®â''a miGÛ'x';frO)Uvé- fon Hiftdp. fatûrai. '
c.omÿld à chercher dans la langue Grecque I’étyréiofegiedê^'^ cat-‘ u •
^ àda tircrdu'mot'^|^~ qui ü^àmé'êfm. Les
|ms ont prétendu ^ p ^ u e le'nom dès Pyrénées avoit lüâor.Oh'gin,.
’donné àijees montagnes , parce' qu-’éllés ‘étoient fouvèntltb' I4"
frappéès^de k foudre v &^lés|? .autres parce*, qüfellcs
avoient .été expofées -à un, inèendîe yiolent’>, pard’uripruv
dence des-Bergers-, qui avoient mis'jlëî feu -iaux; forets
dont elles étoient- couvertes', ce qui avoit produit une
ohafeur fi forte , :qué les métaux que des montagisèsflfe^
fermoient dans leur Fein, s’étôient fondus s&-’avoient ruif-
ielé par les^-fentes que dé* femàvoit ktfe§l'On- peùt voir
ceLCpnte dans %-) Ariftote&r.daçfe'(é)©iodoredeSicile y feJDeMîraFitb
qui le rapportent férieufèm'ent.. Mais évident que , srr
c elt une pure table , & une fable '.mventeefa dans la vue m 6 c^-9.
de donner quelque prohaBilité à une étymologie", imagi-
ginairé. "é
i f ^Bochart [ j ^-toujours prévenu pour l’hébreua : tâché' (t) Chanaan ,U h
&er$kex de,cette langue l’étymologie duh'om des Bÿrenées,
mais avec, auffi peu deffuccès que des Grecs l’aVoient voulu
tirer de'la leur. Il paroît que ce nieffc que dans la langue
celtique } qu’on doit: efpérer de - trouver- cette étymolo»-
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