fa) Géograph.
lib. 4.
(b) In vitâ Matii.
' (e)Marius.
pcrniciofam fer.
vends Rhodani
naviga'dorieitt
t.eraperkvit. '
Rhodanus iplb,
quod invadir, fre-
to curbulentior. I
Solinus Bolyhifior.
cap, R.
(tJjr Ml de Marfigli.
Hift. de la ine».
Çt) D’Herfeelot
Biblioth. Orientale.
au mot Bsib al
Mandeb.
(ƒ) In Tiberio,
cap,^i.
{ j ) Noélium
Atticar. h b. i)
cap. n .
4 3& .M RM O I R E S P b i r R t ’f i 1 S T O I R È m a T U R E 1 L K raü“s ont fait Metinx} fignifioit /’^-^ Bon Je ber déifie def n a u f r a g e s * . ''p-Tp, g p--'*--';
Pour comprendra: cette étymologie $ il' faut 'fe ieffou-
venir qu’avant Marins l’entrée du Rhône étop fort di£
feile & fort dangerenfépfuivanr le témoîgnâge exprès dé
|4 Strab<Hï vdc Plutarque & de M Sofia ,ce qui- de-
voit rendre dès nanftâges: tresdréqueiis-fur les‘*fc$rds de
Pifle Met ma. Je croi même pouvoir remarquer que-cetth
ifle, qui eft aujourd’hui danslP.embouçhûre de la branche-
orientale du Rhône , du eôté' d’Ar l e s - q ui fuient
les apparences s’unira même bien-rôt au continent j, dievaîf
en être autrefois éloignée de plus de deux lieues, puifqu’iï
eft certain que cette embouchure du Rhône, s’eftavan«-'
<^ldans la mer pour le moins de tout cet fipace, comme.
QP l’a.prouvéci-ddfus Part. U. Ckap. i1 . Élfeitofc donc
alors vers l’extrémité du courant dps eaux du .Rhône f qui
1 s’avancent dans \la mer (dj pres de deux ou. trois lieues,
H par oonféquem juftemenMd’endroir, ©ù fo ifombar d i
ce courant & des vagues: de la mer,, «itoic très»:
dangereux devoir eaufor de fréquens naufrages , fur*
toui: quand le vent du midi fouffloît, comme il fouffle
fouvenr for cette côte , ce qui rend encore les environs
des embouçhûpes du Rhône fi dangereux. |
Ea pjeme raifon , qui à ce-que nous créions , avoit.
fait donper -autrefois le nom-de Metina a l’ifle dont il
s’agit, fait que les Arabes appellent aujourd’hui l’entré^
» de la. mer Rouge, ■(«}. Brh al Ak»^£pc'eftd-dire iaporte*
. des p leu rsà cadfe des dangers qu’op çourt efons la foef .
ojj. ce détroit donne entrée, fo '.
N
N a s s 0/ La ville de Narbonne. Suetone [f) remarque
que ®e r* %nfooit firt . courageux, .|ansJa^ngue;desSa-
Wns * & q ue çfeok. de - là que ceux: de la famile
dâa , qui etoient Sabins d’origine .,.avoient pris le futnom
; de. Nero, Qanovm de même dans (gj Aulugelle' que' la
femme du Dieu Mars s appelfoit Merle y. ce qui ? félon lui.
’ ’DE L a © ù e DO'c'.;iPaft. III. Chap.îî. 4 »p
fignifioit dans la langue, des *Sabins , farte , bellmueu/e.
mariikle.
. On n’a duchne~ preuvevque les- colonies.. jGauloifol "
établies au-dclà des Alpes ,, fe foient étendues jufqu’ayi
pais des Sabine, & qu’elles aient pû, communiquer a çé
pepple la langue celtique. Mais il ne laiffe pas drètfé-vfe^
apparent qu’il y avoir :|é l’affinité entre l'ancien celtique
& la langue déà Sabins. Du moins éft-il cef^ain que'74 j
Nerht eh Gallois & (b) Nerh en bas-Breton Tignifieht encore
aujourd’hui la'forcV, comme'ils le fignifîoiéüt autrefois
cheh jés; iSabins.
Le nom de ■ flaêyy^ que ijès Gaulois prononçoient, peut-
être Naruo , oü.même Neïuo y pouîfoit donc*venir de k
même rac-ihe^, &: dans Gçipk$ ce nom impdfé a une ville,
aurôk'hgfofié-/^ forte , ta: ville béÈitfùèufé , ta ètfll
martiale. 3*Si l'’Op admet cette conjë«âùr¥; il ne fêta plus
J iiéceftaire' de dériver l’épithete detMartiusf que les d e mains
donnoient à la vi'llê' de f Narbonne, ni de la* Légion
Mania , coinmehf«j qudquês-uris le prétendent, ni
du Conful Martius Rex , fous qui la première colonie
Romaine-fut établieJ‘a . Narbopne, edfome je l’ai avancé
poi-même (^.yapjfès plufteurs Auteurs. Cetteppithete ne fera
plus, comme pri [voit -, que là traduâfon littérale du nom
Celtique de' la ville d!e Narbonne.
Il y a apparence que lé nom dés N t r v ii, ün desy| ^ d
cipaux peüp]e^d1é fa Belgique, vêhôft de* la même racine,
& que ce nom a H^û^tV'aillans , Martiaux , Belliqueux',
Ce qups’accprdë parfaitement avec le cara&ëre de ce peuple
; ' c a j : a p r e s ’avoir remarqué que les ReJg^*
■ e^-phut les plus vailîans des Gaulois , omnium fortïjjimi
funt Belgx, affuire f / j’quèV? 'fifervii étbiénî: les plus puif-
des Belges, & qu’ils pohvoient mettre jufqu’à cin-
.-quante milk hommes fous* les-armes.
N é ma usb é’ ItJifmes. Fortunat de Poitiers- (g-) rapporte
qu’il y kvoit près d’Agen un lieu appelle Vernemetis-,.
& il remarqué en même tems qüeice norii,. fignifioit en
Gaulois, c’eft-à-difé: en celtique /Grand Temple,
.(a) Davies inBitf.
Cxmbrot-Britanmc.
•'fi) t«s Di^ion-
naireg bas-Bréton
de M. C&alons &
du J?, de Roftre- .
B en. i-
Hotman, Vinet.
(d) Part. I Cnap,
}.
jm 8 .D6.bclfet.6ak
lie’o , Ub. 1 . cap,i .
C jfl lüid. lib. i, eàp.4;: f.
[g] Lib. 1. Carre.
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