4 8 q M é m o i r e s é q u r I e ’H l s t o i r e n a t u r e l l e
vin. Ce mot ï r e ï t en u f a g e q u e d a n s l e h a u t; L a n g u e d o c . .
* Di&ion. dé Doujat t
B o u ;l .e G a , Remuer. Vohz ci-deffus, Part, 111. Chapy
11. au mot : Vélca. £
B S s s 'e o de meloiïdemeu. Raion de mlAk
B r i a n. Un ctrjpn danslëhâut Languedoc.-Di&iànnr
de Doujat.
c
■C a c,« à , prejjer j ferrer., Dedà; vient le compofé ef,
qui ch a 0 qui jighifie' exprimer.’
G a i s , , Dent Caijfal Dent p a c h ^ l i è j r e . ff)ïffiô n n f
de Doujat. .
C a p ,i g N a , C a p lq N e j ‘a.uSe battra , cdtiîme font
leà enfans ’,wrioter wdrïfèmbîé.
C ASë~l l , IcThruit-quê font lés noix qu’on remue ?
8c par métaphore ^4^/7, ;
C a s s e , Chefne dans le haut Languedoc, oeCaffènat,
jeune Chefne. Je *croi qué c’eff la^racinedèl r^Qts’Chémé,
W Dîaîon. éty- en bas Languedocien , 8c Çhêfm'dhiFrai^ols.. Ménagé a
pcisqdfifiwvKx'(a ) .cru que ce dernier mqt ^fenqit du latin. -Quernqs j,
Ghejvt. mais cela ne paroît pas vraisemblable^
D
• D a l h o ou D a p l l o y une faux, <k ■
D r A C. ou D r a Q. On appelle ainfi:, e n Languedoc
, un prétendu lutin ou efprit fôlèt, qu’briàecûfe ’dé faire
kp.deRoftrftnen. €eny malices dans certaines maiions. Ce mot m’fvoit. paru
[c] Davies, Dîtt. venir du mot (b) Drouc, qjii fignifle en bas-B reton,
Bm*ChT!vîli. maltâeuXi ou du mot \^Dnrg , cjui.a la même f i g n i f i c a -
art. i. tion en^GàJJois? Mais bn verra cMeffous',^^^ raiiôns
(ti oenrtes de mji m’ont diterniinéj,. à .croire- qu’it vient d% oept gpec
ftiijp>n , Tom. 2.. apa.K<ov, Borel f Médecin deCaffires en Languedoc , âiànt
Lettrel.aM. o- ejjjpj[pi|:£g d$Q$'Utte.Ballade y:,$f);Pçl|ffj?It-jdà- qui il
l’avojç
m L A,NX3‘ü e d o c . Part. î l l w M l V . î Æ
Tavoit envoie , lui manda-qu’il ne croioit pas que le
mot./(de fra c fîit franç^, à qu’il le -regardoit comme
un mot de leur pais , c’eft-à-dire du Languedoc. Comme
PefilTôn né rapporte pas la BaUâdç de Bord , [’ignore
dans quel Gçôs>.ce mot y étoit emploiévy-
B j g B Ê S T , Uno boâàoAeglez,ido. C’eïl un tonneau
mal re^K& dont les douvqd&âilIgnfr& s’entr’ouvrent.
| B ■
î ESeUlede' m s1) d*uÀe'!figuré ^péu-pnès conique
, qu’on eriïbncedâns lë^bOhi^Mi dft au Bas du
tonneau, quand on veut vuiderunepiece de vin.
. P R' ° ^ n«a t. On dît^dé mot d’un vieux fou-
Mer-', dont le qiiaït'ilî de derrière eft repié^, jSc qudn
chauffe commetuh‘e pantoufle.
,^ N - f^m M d a d ie de langueur. Éntécat , enfant en
chartre. Ditf. de Doujat. On dit dahs le bas Languedoc
EndeeSc Endéèdtl. Entécado &) .figniEeven Efpagnoi Aer.
çfuf ^de quelcjuj? ffîemfrre, *
E N'T ï m é n a j Entanter,
î *^iSC 'ARR a u ç n a ,' égratigner.
# » À u#d^fîgnifie dans le.haut Languedoc Ecailles
de poiÿon.
S ||fe °’UD ^.N. On appelle aïnfi dans le bas Langue-
ÿdQç les jplÿnç|a^s.de§ , eittrëmiîÊeE: d’un billot de bois,
^ii ne font fciées que d’un côté. A Touloufe on appelle
lEfcoujJietros les rues , qui font à l’e^rémité de la ville , joi-
gnant |ps remparts. Diffion. de Doujat. Le mot grec ^o-x»^
ptitirnus y k dernier , paroît venÿ: de la même racine.'
R ® ** p > Maillot d’un petit enfant. Eftroupa ,
emmailloter dans je haut Languedoc. DiSt. de Doujat.