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ne font que des Mines égarées Û c’eft-ù-dire dés
Mines, où il n’y a que quelques morceaux de
métal , épars & fans fuite. Je doute du moins quelles
foient abondantes , & je ne voudrais point
confeillër /d’entreprendre ljégeÿément fê pénible
travail de les ouvrir.
On pourroit -enfin augmenter le profit, quon
tire d'un grand nombre de produétibns naturelles
, qui font propres au Lâttgf édqe :‘En perfectionnant
, par exemple , la préparation du 7>afiel'x
qu’on cultive dans lé Lauraguais ^ & du Sulïcor
où Soude, qu’on fait fur les côtes de la Médite r±
ranée : En augmentant les récoltés de Lin 'dans
le baut Languedoc4 de Miel dans le Dioéëfë dé
Narbonne - deSafran dans l’Albigéois r En éten4
dant le commerce du Vermillon ou graine de Ker±
mes , qu’on cueille dans“ le bas Languedoc } du.
Vert de gris, qu’on fait à Montpellier} de là -Crème
de Tartre, qu’on prépare dans plusieurs villages
prés de Montpellier} des Fourches, qu’omfiu
çonne à Sauve dans leDiôcefe d’Alais-, de la Poj
terie de terre de Saint Quentin dans lé Diocefé
d’Uzez, qui eft particulière à ce lieu, & qui l’emi
porte fur toures les poteries de terre -pour lia îëi
gereté , la propreté, la facilité à s’échauffer ôcci
En donnant, de même qu’efi Hollande , la dernière
façon au Tournéfol t dont îë lièu de Galaf-
gues, dans le Diôêefè de Nifmes * fournit la rha-
tiefe'premiere : Enfin en profitant dès Planceslif o-:
manques ou médicinales ; dont le bas Langue-1
doc abonde , qui manquent dans les Provinces'
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Septentrionales du Roiaume, & dans Jes pais du
Nord, ou du moins qui n’y ont pas tant de vertu
&c.
Ce font-Ià des objets dignes d’être traitez dans
l’Hiftoire Naturelle de Languedoc, C’eft :de ces
objets nuffi que je me ferois furtout occupé, fi
ÿ’av^ojs compolé,cette Hiftoïre, comme j’en a«ois
fermé le projet, & comme y en avois été ^chargé
par les Efeats de la, Province.,’ fifais ce projet ôc
cette cômmifllp»-:'sV-YimPijULeais bien-tôt:, je
fus oblige d abandonner des travaux, qui ne pou-
voient: être qu’utiles, pour m’attaefier ,ades travaux
utiles; êe récompenfez,,..
; Cependant c’eft ce projet., qui a donné lieu à
1 Ouvrage que je publie. J’ayois fur la Province
4e Languedoc plufieurs Mémoires., dont J ’a-
Ybis lu .quelques-uns dans la Société Roiale des
Science* de Montpellier. J ’y en àjbutai jeje- nouveaux
y pour lefquels j ’avois déjà; fait .des. obfcr-
vations fuffi(àntes, & apres les voir mis en ordre,
j’en formai; cet Ouvrage. J’ai fiéfité: longt-tems à
le rendre public,parce qu’il meiembloit qu’ilne
cqnvenoj^ pas à; une pcrfonnéjatfapMe, à liexer-
clce d’une, profeffion três-férieufë Sc\irn- pénible,
de paroître s’occuper de recherches depurephyfi-
que ou de littérature. Mais, enfin l’amour, de la
Patrie l’a emporté fim ce fcriipule y#êç je me fuis
laiffé perfuader que mes! occupations: préfentes
ne m’interdifoient point la publication d’un Ouvrage
, cornpofé depuis lon.g-.tems.
$ ; Comraô les Mémoires que j’avois ramaCez
é ij