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» il y avoit un lac dans lé pâfedes Marfeiltots^pres de lâ
» LigurieJd dont l’eau,en fortant de terre à gribouillons
V ^-Êd&fépandânc’jettok imegrandequarititd(ie|oH&ns.
» ‘Cé îac » quand les yen» Ete&s fouffioienr ^ étdS teH'6-
» ^êr dsjÊ. ûible, quêtes vents
» ÿjettoient, qù’il endevenoic folide à laiirfade : Et dans
» de tenisdâ les habitans dü pais n’avoient qü%:jèc^fer
f où il leur plàifoit ; ils étoient ïurs d’y . trouver deffnus
» ünè'grànde quantité de-PoiffonS. In jjtnibus Majfîlien-
fium cire a , 'qui'eb'ullims ejfù-
fufque Pifcium rnultitudinem immnfam , weriqtte fidem Jte-
perantem ejjcÎAt. Caterum jldntibiis Ëic^js tjintum pdl.ajerem
xonctturi \ ’ut 'coacervaiâ in latum humo ', -t^ffiéièm 'obte-
gat , inàue formamredigat area » ùnde indige'nislÀoet ^per-
'i^sdj'b^^trtdé'tfiùiudiptoeum^ue libitum ffiÇ'Plfi&Fkttr*\
negotium eximerer; ...■ :
• fcÿ. Qn p e u t r faire plus de fondiuf l,e témoignage ;de
PmyBS? câéBm HileWffl1; qdf^^n't que d’entrépren-
dre. Récrire ;> $ )ri’âiroit rien néglige bpour s’inftrûîre de
T ^ ra ? ® s ‘ lieux 7 dont il d ê v b & p ^ qui bon bbik
tfent d’avoir’ parcouru les Alpes , les Gaules & l’Kfpagne,
s’étoit même embarque fur l’Üceàh Atlantique » pour vi-
fitér 'Të^bôtês de l’Afrique!’ Ç’étoit dâHs. le 34.' Ëivre de
îon Hiftoiiÿli qud cet;'A'ieu^aybit ‘fait i|hë mention cx-
,.-{*) C-efeit eft exàéïement vrai-d’un lac. c^ns. la-Çartiiole en Allenaa-
gne, appelléCzimicztr-fe'e]* cet à-dîre m^r/de.jC&Jpcs ,V pai,ife, d’nrr
yillagede ce non^batlfiiffes bords. Ce lac a pi&lde deux milles d’Allenja-
gne de long & tin de large,' c:e.qui fait environ qfeé lieues de toice de
longueur &’ deux de'làrgëtfr. le Woisdb Jùih
jufqu’àU'fnôfs de Septembre. Mais darifidé- Mois de Septembre,.I’eaii fort
de défions terre aveé ioepémofité-par^ |?lajG^urs> trous ;» 4pî %r déia l’eri-
droit le plus bas du lac , & apporte en fortant ufte gçatidç.Quantité de
Poiffons. Elle rentre en terre par j^rj^mk t^J^leigois 4e^uin,.(tiiyant,
.. & difparoît entierçjnent jû&u’ap rrijpis dè; SeptembreL^PfKS} iS^^âtl|,ce,
tems-là l’befBç yîtoîf abontfattittietit!, k qui.y d^ëipief
4ç /eeubillir ikûbSfip'i dé- fcSt}- . ÉêèéÎRvémfctit: .danîïléi ‘hrêmependkoiw
Voyez, dan sées Tranfailions PHilofophiques, ànrtfô 1 6 de Décembre,
«or syjf^àrtiolelV. la Défeription de ceJac, pat-hDoéteuiÆdmard
BrowP’j qui ravoir été fur les lieux poÉîïi l'observer.
||aà Gérard. Joaiin. Voflius, 4e Arte hijlorica, cap. g.
h e.v j Part. 111. Çkufç
preffe &;pirjcoiîllanciée des Poiffons fofliles du Rouffilion:'
CC livre; eff.perdu, depuis,-.long-tems mais Athénée. ■(<*),
nous ^"cqnfervé le paffage dont il eft queftion. Polybe
y Æapporroit % « Que depuis iîe.s Monts Pyrénées jufqu’à
» la rivière d’Aude , qui paffe à Narbonne , il y avoit
» une vafte plaine arrofée de deux rivierès , appellées
» lUibe^Msx&c Rufcino f fur le bord de .chacune acfqudU
n .les êtsjt. bâtie. unef ville, de même nom , habitée^ par les
» .Celtes » & qj^e - c’^oft-là qu^on trqavoit des -Poiffons
ï^folÇlês : Que-le terroir ,de cetfe plaine étoit léger » &
» couvèrt d’une grande quantité dç Chiendent ; & que
».comme 'il étoit fablônneux à la profondeur.de deux
» ou troK^içqudées,^ ^cieil-à-îdire, dejtÉois pieds, ou
m quatr^.; piedft demb} d^eai4 [des rivières voifines y
» pénétrçit fajcijq^ignq^ardeflbus ; Qu’avec l’eau plusieurs
» Poiffops .y* -pkiétroieat auffi , attirez par -l’appât des ra^
»peines de -qe chiendent- ». dont ik étoient fort avides ;
» [ Que c-g^ Poiffons fouterrain% s’étendoient prefquè dans
» tç>ute. 'j:et^eyç4?e, & qu’on n’avok qu’à creufer.en quel-
^.i.que lieu que çg fût;.,pour faire une pêche aboudâùtâ,
Polybius ftjjhro 34. JrLiJlori^rum,, j'uxtèt Pÿrenoeos montes
: (à) Deipnofoph.
tub. %. - kHkL !
ufyueytâfluvium Narbonem ( Acacem ) planitiem fflpp l
.fgr quaw J^ehbkmy {. Illiberri^ Ô! Rufcimffitvii juxt^&vtr
tut es eÿùfdem no mwijÿ w£jêiiis habitât as., âecurrunt, ac m illu
planitie ' Pifçef., ' quos' njocAnt EolCIcs , f epériri : Ëjus mmque
multv gramine herbojttm-
.Jbba&tftfàfjçi/tèfft Ad duos treftte cubitos AremfA\terrA^tn
aquAm à flà'vii&'e'VAgAntem fubteïlal>i,& mm éqjud Hld Eifcet
fuf> ferra naeAre ^abuli causa , .qyèdiT#dicc grAmims impeme
deleÏÏentur\ 'bterra.w't$ Ëifiibus-^nwerfam oram ilium
replere s quos ege-ftâ hmm cdpium. »
Je • conviens que Strabon , qui-dépofe du même
fait, CQmiBe>|^) nous
^vons-déja remarqué qu’il .h’avoit point été dans les Gaulés,
ce, qu’il dit des Poifldn^ fofliles duRoulïiliojti, ne doit
être regardé qné:comme une répétition jde ce qu’en avoit
dit Polybe. Aufli fe. contente-t-il de rapporterde fait
. fans entrer dans aucun détail. « Il y a , d it-il, un Etang
■ près de Iiufcinpn ± 8c un peu. plus haut que la mer , un
( i ) Part. I,
Cèap.'II. fttg. 10,