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s’étpient révoltez : Et pour fljdçeux ,de| Pifans , il eS
certain qu’ils etoient établis dèsl’an 1 1 6 5'. & qu’ils étoiçnt
regis ipar un envoie de P i f e q u i réfidoit à Mont^éllier
jen__ qualité de Consul de: c^tte- République. .
H faloitqüeleçommerce de Montpèllier ^t-î^lorspien
grand, ( b) puifqu’il excita l’envie.des Génois t f8c les
porta .pour le .leur ,|jort ; '
» à brûler les naylies'" qulfe^lt^^er^ntj,^ enlevqt^ps
3) les ^batiménS dèf, Marchands "Montpellier qu’ils
» rencontrèrent, en tfli&rp ^ à 'emrpener*,à -Gènes,
»> comme autant,de prifes légitimés. Mais il falpip eh
même tems1 que la puiffance des" Marchands dè tMomtr
pelliqr fut Sïén grande-, pour|bi avoir ^mfeênetàt d^’en-
trep'rendîè d e , réfifter auxL Génois pe-ndaht ,deûx années *
1164. h 1165. Il èft vrai qufxk-lur^gt obligez éafin
de ^demander la paix , & d ’impîope£r la; protecbon du
Pape .Alexandre, IIJA qui, intercedfe ■BQÜEÇeu^ ,, ,&^qui
'"m«mçà"*rnêmeTel n e w fe l e s ^ c ^ ^ p i e i r ^ ^ l s ^ o n ;
tinuoient.sIejLir$.pirateries cqntre£|es^5»MapH^d|^de MBnt-
pellier. Maisn etoit-ce -pas beaucoup pour/cëttf i(V>lleil, de
s’êtp^foutenuepen^an^deux ags cqntrejgne; Repqb^qpe
puiflantç , qui prérendoit -(^aîprs ^Pempiïe:oe 4 i y ^ ^ T
terrafiée ' 'ou qui ne vouloir du moins^^a/tagerj^g’ayeq
celle de Vende. ,t
Comme la ville de Montpellier qgoit «après ’de deux
lieues de la mer, on s’ÿ.jfprYoitpgur le. commé^cef dê&
ports les' plus proches , c’eft-à-dire de céljii de Mague?.
(a) Sériés Præful. Magalopenf. Edit. 1. pag.14,9.
' Et iâ é e i^ fté rlre& iM ô rtt^ liie r » Part. 2 . pag. 80.
n i(i>y Sè|foPifefûl;- :Magalohenp Edité 1 $ fdgg -t44i - *
- Et idée générale-de 'Montpellier, Part. \
.\^WèSe fentlkftyêpfobhes que lè}Pape Alexandre''III. ftuî aux Génois\
dans le <Bref-ejful'leur éçrtvtt fur ce fajet. Vas' pi'opwerârem‘'in irhat(,‘
quaerentes Eortufft Nobilis -Viri Guillcltni de Moritepèfl^ràno ' freqijénjeç'
invaditis, confarrycis 'naves,incettdio , 8f perëgrinos- & rberduorés fiïis*
rcbjas ger violen nam t fpoliaiis, & Gemiam cogitis declinare , GmW »
Séries ,Eræ&l.| -Ji43gd.®&enugm , Edit'.y. a
(d) Nonçlecet, difoit Alexandre III. w x Génois dans le mêmeBfef,^tX
hYijffffnodi proprietatesjhixiari'qB«éi'erêJ qdas paganosçtiam non dêgimus
requifiiflè. ~ 1 ’■ ' ’
lonnç
d e £ a nig u e d oc. Part. 111. Chap. lÈ f - ’ ^45
,-Ionne‘feul au Commencement, & dans la luite de celui
d?Aig%&?mortes ou deÆelpi de Maguelenne indifferem-
ment. |L:es Marchandifies déchargées fur :des -batteâux
plus plats, paflb'ienp.déda^für l’Etang jufqu’à'- l’embouchure
du L e z , oùbétoitle port de Lates ou de Mont-
ip ê l l ie fPort us de MBnûfejfofano': dit $ ) Roger de Ho-
on les amenoit par letlitqde cette-riviere
jjdqu^Eo^/ Juvenal , près de Monldlllier. C’écoït par
le meme&fcemin qu’ori -ttanÉportoit de Montpellier juf-
qu’à^es^Pprts les marchandifes , qu’on deftinoit pour les
pais étrangers. On aflure [b) que le Pape.Urbain V. qui
aimoit la. ville de Montpellier où il avoîtrdté élevé, vou-
loit,faire%n;'èanà], depuis cet te .ville jufqu’à l’embouchure
Lez. dàn^les’ Etfahgs, pour la facilité du commerce.
■T’Ig ^ e t i^ ^ q u i, pe^t^ avoir empêché l’execution de -ice
.deflèink;. îtiais projet h'été; entrepris &*execüté de nos
‘ jp|rs?^|feG^oins dé^|ihdeqrPaHS doui^qU^rFd l’eût I
4té par LJrhain V. 'mais allez utilement pour l’avantage
de .Montpellier.;...
. | Qn comprend bien par ce qu’on dient de .dire, que
-Ce fcxoit( >fe former utie, idee peu “é5ca£ie"du cdmmerce
qyi te faifoit aufrdfi^|à Montpellier, que d’en:ju ^rpar
.celu; qfiès’y;: fait; anjqùM?hufJ^g,@mme,la Provence n’ap-
partepqâjt: poinp ertdofe -à! la > FrVnqq^ rout >le .commerce
du Roiaumedans la Méditerranée fefaifoit-Mors par Mont-
pellief. C’eftdà'ltjnkbordqient touted les Drogues , tou-
tès ^-Epiceries, ,;i.tmites les. Etoffes dqd'Afie 8c.de -J’A*-,
;frique, •#tétté^ville jouiffoit dprs- de tous les-a van cages;,
•dpnf -îjouin prnfentexnénn la.1 ville', de . Marfeille.. Audi
avoit-on un foin particulier d’y iveifler là,\aut ce,qyi pouvoir,
iûtereffer -la fûretë la- fecïlit^^& fa régularité du
commerce ^ 8k pour -.pet effet on! y nojnmoit tous, les ans
Iffl quatre .Çphfuls particuliers :J quon .appçlloit SZonfuls
de
Trois faits qui régardent l’Hi^oire de Montpellier.,
peuvent^feryir à faine connqitro'l’étendae du commerce
d.e .cetc| Yi]l‘|te, j
tee premier efl f’ét,?kli Ife.ment du petit Scçl par Saint
Loiîk.çg 1154- C’efl un Tribunal dont Ja Jurifdiction
(a) Arnal. Part,
po/ler. adetn. I ly i ,
Voic-z ci-dcfius^
fa g . 2 0 s .
. -ifa Gutkl , Idée
<îe la ville de
Montpellier,• Part.
1 ?*£• 79»f -
û ] Gariei, Series
Pratful. Magal.
Edit. 1 , pag. 1 ; + ,
Idée de la ville
de Montpellier,
Bars. t.pag- 71.