496 Mémoires pouR iJHistôire nattjr;e ;l l e
chbfe , ;mais quidéfigne plus particulièrement les Rou;tons
qui fê forment ap; grand angle de l’oeil, à coté;dü nez.
vVoiez Aviceniaéb 3. Fe». 3. jfiwÆf. a. Cap: 14.
J a y v e r . C?eft ainfi qu’on Appelle le; Perfil , Apiitm
hmmfe ■0ÿe;Jfatrofelinum dans le bas Languedoc On
dit Gimbert dans jlei! haut Languedoc. Dttf. de Doit*
jat. Les Efpagnols l’appéllent de même Juliver: Comme
ce nom né vient point du'latin , qu’il n-a^aucun rap*
port avec des.noms qu’ont , donne .au-Perfil dans (des’ autres
langues de l’Europe& qu’il n’gft en ufage' .qdeès
Languedoc & en Efpagne , c’eft-à-dire dans les. deux
pais de. l ’Europe, où les ' Sarrafins okt dominé] ,J il;me
fembioit que 3% mot devoir venir ’ de l ’Arabe j1 mais jè
\ . n’ai pas pu en faite conveniy les gens que j’ai Cdnïtfltez,,
P ér moi qu P i b. m o ip. Manière d’affirmation on
de feiment en n f a g i l e peuple d^baSÏLUnguedoc»
On croît communément que celg ||ut qixfïVr moi,, Per
me , medfide ÿmais fi celaétgit , comme on' n|f dit pâ-s
moi ex\ Languedoc ^ mais w’o» }.>Wj. c;e n’eft'pas Pfrmoi
qu’on devroirdire , mais Per ~iêm,\ï faut .doJicAhdichér
ailleurs l’origine de c'êttje expreffion. Je foup^ôdnèfiqu’ellé
yiént dés* Sarrafins-? 8ç q^’gllç Jignifie Pef Mfho. ou Per
Mahom.,j^e{\.rà-dire, Par Mahomet: Et le Commentaire
1. teur dç Rabelais i déjà en (fl la mdme,pèn|e&. Il eft cer«-
chaf- tain qu’on a dit ayt|efois vW4Âo^ &.il^î^ pô^r Mahomei,
& l’on a prétendu que les Sarrafins avaient accoutumé de jun
yer par leur prétendit Prophète, comme ilparoît par, les
deux vers fuivans,pris d’uneÇhroniqiie manuferite-dg Ber-
Utm grand du Guefclin , citée dans leÇlqflaire^ideDu Çangç»
Je eroi qrfe vdus venez fçaveir nesportic»isÿ~^
Vous péniez à tenir le ferment à ïÜaiiom., * ■
J ;$. a* f r § N/’C?eft ainfi qu’on nomme ®n français & en
Languedocien la plante & la fleur qu’on, nomme. en latin
Crocus. •Çemppv qui eft Perfan , déÿrbif s’écrife &fe prononcer
Zahgfypm. Les ^.rabes l|qdt éjnpruntgdés BerJms,
& nous des Arabes,
^ENEflOV
. de: L a n m e m c . Part, III. .Çhapr m . 4DJ
S e NE p 1 oÇdans Ie bas'Langqedoc , S erram-
p 1 ojti dans le'haut Languedoc, «fe enEfpagnolSerram-
£IONEU kgnide ta Rougeole, en latin Morbillf, Ces mots
font nouveau* dans cés langues ; de même que la maladie
q. , 4éfigrien<l Viendrbièht-ils du nom de Jean Sera-
W i l B i a parlddans le cours ^Médecine qu’il
avoir données -Arabe;, ’& qu dh a tradùid én làtimfcms
titre de Brednahum MMiana ? Maifil n’en‘ fiàrle pas'*
»aflçz amplemqit;^|^avo* méHté'détonner fon ndm^
a- cette. î^aladi^ Quoiqu’il enyfqitAjdu moins eft-il certain
qup.ce^|ts-he font-'paa, Arabes-le & que la Rou,
geôle n’eft cônnue chez le§ Arabes /chez qui elle' eft B f
penne 3qur;fms
H ; e n g é n é ra i to u te
I P dT.affeaiô(1 fopbreufèin^mot^'er âflz hlé dans
te basinnguëdoa ÿcftAraHè/fe-’a et&émploiéparJesAfa-
.bes dans la même UnificationjuVoiez Avicenne ^Canï
Æ * - 4- &Car n.
T r e s I » m On noihme- àifi«dan?sllé‘Bas-Languedoc,
le Mille-pertuis , Çe^nom eft
. , - ' J. h de MicheL Toxites, où .entre bëaiicôup voce byperUum.
■ dautres^ms-Barbares qümft donne au Millepertuis, oh
1 appelle Trttjffélon ? pop Trefçalan,
Enfin le Languedocien 'a pîuSéurs' mots qui ne .paroi?-
3 v e S ï
lElpagnolfedmmTTpar^f-par‘fa Table fuivance. Il V
J*pparence dHe PEfagnd^ le Langùedob les
Saftâfôâ ?qui
Ont domine jfncoeffi^ement 4-dans I’uiV ddns-M’âiRpfe -
Î 4 ÇL f ^ S; iL fe à r9it„duK S ien. y es regarder comme
Aaes*vêitès*de Tàilcieniie-languel'ÉfpaPoîé*; ffe fup^fer
xquils aufoient bnfle ‘dans^ffLafl^uedoc à" la fav'eùr dû
vf Pf î . T ’ qn’i! y; eut ’entre, le Roiaume ^ ’Aragon
f I fur M i jM la fecpnde^race ;dé nos
AP«» >^-,.au cbunnehCerifoit de la troîfieme. ><
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