?«) Ÿüftor.-nat.
Lib. i i . cap, 41,
(b) Ibid. lib. 4 . tap. 19. ■
E pillo l. 9 . lib. x. Médius it
War do Bavins.
2.02 Mémoires poür l’Hi stoire natur e l l e
dans cet endroit là même par le nom qu’il donner au
Rhône, qu’il appelle n i “i lihodé ou Rhosé 9 ainli qu?on
l’appelle aujourd’hui en Languedoc. Il n’eft point étonnant
au relie que Raimond V - fe fervît d’un Juif: pour
Intendant ; les Juifs êtoient les feuls financiers de ce tems-
là ; & ils avaient prefque par-tout les fermes ou la regie
des revenus des Princes. Le Pape Alexandre HL lui-
même n’avoit-il pas pour Intendant T>j?? un Juif appelle
Jehiel au rapport de Benjamin.
On peut juger fur ce qu’on vient de dire combien
Arias Montanusa mal entendu cet endroit de l’Itinéraire,
puifqu’il l’a traduit ainfi ; lbt efi. . . . . . Abba filius IJaac
probanda mémorisé. , prafeffùs k Principe Domino , ce qui’,
comme on voit, ne forme aucun feris , ou n’en forme du
moins qu’un très-different du véritable.
i 1.
Explication de ee qtfon trouve dans quelques autres Auteur*
Jur le Languedoc.
Pour finir ce qui regarde la Géographie du Languedoc
, j’ai cru devoir joindre ici quelques éclairciffemens-
fur certains points de la Géographie du moiCn âge, qui
concernent cette Province, & qu’on «trouve dans diffe-
rens Auteuïs.
I. Sidoine Apollinaire, qui vivoit dans le cinquième
fiécle, & qui fut Evêque de Clermont en Auvergne -,
où il étoit né , fait mention dans fes Ouvrages non-feulement
de la Montagne de Lofere 0 * Lejbra ,.dont nous
avons vû que Pline ( a ) avait parlé y & de la riviere
de Tarn * Tamis , dont oncrouve le nom {b) dans
Pline, mais aufli delà riviere (r) de IVardo , aujourd’hui
* Hinc te. tefora Caucafufn Scytluarun»
Vin cens ajfpiclet, çltufque Ternis
Limofui® & iolido prcffum fapore
PiCccm pèilpiGuâ gereDs ia iintjâ. Sidoa. in Propmptiet,
■ - d E. L A Nrô U/E-n O Vf. \ Part.- £ Chap. XV~ . &0J
le,; Gard-ou^llv Çjçaridpïï y d é . l^^riorbris aujpyr-
d’hùi la. & d’un lieu appelle
Trevidon , «voifin du Rouergue , Ibis. Trevidon, dit-il, &
ealumniojis Vicimtm nimis,Heu\jugum Butenis f qu’oncroit
être le heu do Trevé dans le Diocèfe d’Alais, lur la from
tière du Rôuergue-, :èeçte;. conjeêhire eft plaufible,
quoique pour l’admettre il faille convenir quok Poète ne
s’attache point 4Tairey tenir une ^route»; bien^ droite à la
jnufe à qui ce Poëme.. eft adreffé, & qu’il feint d’envoier
chez pluîieurs de fes arais/ou de fes parens;
II. Grégoire de Tours {b).-en racontant l ’expédition de
Theo'deber tenvoié i par Thierri Ion pe# versr.l’an j j j .
en Rouergue &■ en Languedoecontre les GqcfeS: , parle :
de deux Châteaux , qu’il ,prit'dans*loÆerritoir.e de Bezjers-
Thhsdebertus., dit-il ,1 ujque ad RitprfepJèm^CbvitàÊem abiens
De as Cafirum obtinmit \ Dçînde ad aliud Caflrum nomine Ca-
prariam legatos mittit. fl appelfe. le premier Deas, 8q l’on
croit avec raifon*v que c’en le lieu de> Dio .ou Diou dah$
le Diocèfe de Be£iersfaflezlpr|s;hd©L0deve, Pour: l’au-
trO appellé Qapraria y /jl çft certain . que e’eft lp*lieu dë
Cabnéres dans le même Diocèfe. Ce dernier Château eft
célébré dans notre Hiffoire par lesavantures.de la(Dame
du lieu , nommée Deùterie, qui en Le , rendant de* bonne
grace fir k çônquête du Prinee, devint fa ma^trèffe^ &
même, fa femme * du moins ; autant que. il’ulàge*.ou:plûtôt
l’abus de ce; temsdà permettoit, à une femme >déjai mariée,
de devenir la>£emme d’un Prince, qui de fon côté étoit
lui-mêgie marié. 1
I I I . On trouve, dans IeSi.colleâions des.Gonciks , &
eoi particühéro|df«(khs le recueil desiGoneîfesdelaüGàul
k*. Narbonnoife .de Baluze , qu’Arnufte archevêque:. de
Narbonne en tint un en 89.7. dans un lieu du Pagus Ne-
mmfiujls- appelle1 Portus , Loco qui Portm wgnominatur apud
Nemaufen/em pagum.,8c. dans féglife du lidi ;^liée à la
Sainte,ï.Yiergei| in ye^efiASanèta Dei. Genhrms'ji^. .parok
que les Editeurs des Conciles n’ont point fû où placer ce
lieu, mais toutcôncoürt à peîrfuader que c’eft le village
s T») In tropemp*
iico.
(b) Ibidirth
(b) Lib. ). cap