ayô'M b m o i R e s p o u r -1.’ H t s t o i r e n a T u r eç le ,
Dans le premier inftant de l’accroiffement, Fonteft-»;.
Orbe iie donne qu’un, filet d’eau, qui Xugmèntant.pçn-;
dant dix-fept g minutes , fuffit-yers la fin deJÊaççroiffe-
ment pour geoffir, difons mieux r-pour. formerola Rivière,
de Lcrà ; qui n’eft juiques-là qu’un iimple ruifleau pour-,
faire aller- un'moulioe^feie & un quivf0nt^
à quelques .pas au-defifous.
Cette, iource parvenue à fon:pIus grand âçcroiffement,.,.
ne s’y foutient pasi ellebaiffe & revient quârânt.érqu^tr.e,
minutes.après.aü^mêmé point àuquel^leiétoit, lor (qu’elle,
avqit commencé de croîtiq.~(7
Chaque acroiffement efb précédé par un grand bruit
qui fè fait tout-à-coup dans les cavités çfe 4g montagne :
cè bifiit ^asTendiminuant ,.ri£ieeffe quelques inftant^ptès^
; -Le: tems .auquel; Fonteft-Qrbe cpfie^dQ;Ç0üler:.d’une ma-;;
mérè;unîformc qu’.elle commence^ ,croÎM3 & jdçcroî-..
trejvnl^ïpa^fi^^^téqîsîiSilePrintems- &,fe cconamen-;
cementftè l’Eté M
décfoiflèment font plus retardez.,; -fl au'Contraire ilsn-’ont-
-point été- pluvieux f ce Phénomène arrive pjû-tôt7,-è^epen-;
dant il ne commence pas^ordinairemen^ avant, le quin-j
ziéme de Juillet , „ & jamais plus tard .qjie le quinziéme-
d’Août.
Ce Pliénoménefe foutient jufqueS» ve-rs/lempjL^de NoÏ
7f t (élor) n o t r e c a l c u l , l e Chapitre j i r t s z v ,,155;
Le décEoiffèment ,.pour. p a rle r comme Je "rap^Çi^|èr€.y.)dok dure^ .pendant
l’atitie moitié de .ije co u lep en t, & pendant touste lliàtermiflwn.
e’eft-à-dire p en d a n t') Qmî.4 7 / ..(clon le mêmeca lcu l.Ibid. VTlff<É
ÏX . Par-là là période' entîerè de fa Fontaine doir étfé fd ô ré ’noirs dé
<s/,4" . , -
Mais fuivatit le P. Planquo Paccro|(Te»ient ne .dure q^eigMijile dé-
croiflèment (n’én dure que 44'. & Ja période entière n’$ft que- de G\'-
D’oiï vient cëtte di®rcne&î : -
- C'eft.que. nos ObièryatiQDS.èu^ étc jSaites#;fi]t bjFqntamPide Potv
teftorbe dans Fête, oi\ il faut plus de tems; pour remplir le baiîm
du fiphon , parce i qo’alqrs la Source intérieure-, .qui: fournie, Peau
cft moins abondante ; an lidi ;que; |^p. Pknque à 'fair les' feWesèaifs
le mois djpkâobré , & p^r . coqpqg^^ns^û^ieiip .omK teiipcI-
éroir plus abondante , & où if fa lait? moins de temspout femplù?
le même badin.
d e L a n g u e d o c ^; Part. 11. Chxp. 11. 277
yembre ,où,ü commence-a pleuvoir abondamment. Mais
fi les .pluies -fonjÿpllis r ecul ée s-, fi l’Automne a été fort
che , il .dure plus Jong-tems^|7ependant k^ÿmoindres
pluiesillaférent, 8c les plus ,g|andçs le l'ont- cefler entièrement
, -jUjfqü’à ce^qüe les eauif-, effp^pkies qui s’étqient
apparemment amaffées dans lgs .érqiî& dé-la Montagne ,
fç £qjen,t en-tiérem.er^réfGqmé^rf{ $
Enfin ft’on^remar quelques. quapd l’a|crqiflement & le
d^roiffement. d#e§ eaux .ne fpnt point ffenfiblés , & fur-
tout en fiivêr^^qntcfi-Pçbe^cêjle^plus abondamment
qu’.ellq ne fait ÿppi^bh .plus .grand acçroifiÇement: cq-qui
n’eft pourtant pointereglc-, &+qui dépend-ektléremeiyt de.
la quantité d?eâux qui fexit tombes pendant les ^pluies |
ou^qui font viâmes^e1 la fentexfçs npi'gesrvftA
lie rn’arrêtêsai pas ici à ^pfjJquqj|,l’otijg<in^ des Fon-I
tain es l^ée rferbit m’éoarter ^etmqn fiq q t;, puifqufe taûf^à
m es-.réflexionsmmm)i-vent rouler -que ^r^^toiftement,
& ^^croiffem^fi^^elle-â ; & qu’il fuffit dé füppqfer
quel’cïrigine de-Fenteft-Orbê- n’eft pas-différente de .celle
4®S autre-sffources qui ne tariffeftt pas,.
, I^^Rmplieité.-avec laqùefië'la Nature "opéré les merveib
les .qu’elles ^'exppfées àtnps^weux , -nQus-engage a ^pli-t
quer celles qu’ellp yfj i d/mbe^,, ErinÇ1lÆlx¥i'f.%
(impies. Sur ce fqndement ÿ’éfper-es qu’pn- me faura ffon
gré d^, peux .queqqffazarde pour eXpliquerleRKénôiaé-
ne ^dont il slagit,-^ |
- Jeldemandei-feulsment qu’il me (oit -pern»|sj|g fu^po-,
fer qu’ÿ,^'a'd^nsla montagqer^ ^ î|e laquelle eft ado fie
l’antrkffloù^Gqdle Epjnteft-OrRe ,
r-^nte hauteur v que .bes réfervoirs n’ont eritffeuxite pém-r
muniç^tion que par nn fipbon., dont la plus oourip -branche
répond tvçrs le.-forid .tii|^réfervoir^ l-uperieub, t& la
plus longue a aboutir, à l’autre s : -;&<}qu,H^n ,eelui-ci a
à l ’une , Ôq! à;pJufieurs cte fes» parois diféren,tcsr oûVertu-
rqs , ’ l’une., au-defliis .de l’aiüre., par où le'ssj^uÉ., qu’il a.
reçues , s’épançnènt.J.yers-le lieu d’où .fpufff^trp.pon-î,
taine.
tOn me pafîera (ans peine cisïfçppofitions ; elles n’ont'
rien que de très-fimple , & qu’on* fie puiffe d’ailleurs'
' M m ftj •