4 & & M R W C H f i .R S P O U R L * H I S ■'1' O I S S É N A T U f i f i t I B
mcine que vient le mot de Br ego , qai fignifie en Languedocien
querelle, 8c celui de Bréga 9 qui a h même
lignification en E&agnol.
W les deux Di§. -B R e h a i g n o , Femme farde , ^ ) e n ’bas-Breton.
b^s-Urejooe. Ce mot a la même fignification dans le Languedocien
-& dans le François.
B r e n fignifie du Jm , fur fur , dans fe'LangffedoC'
(*) M cjiakms 8c dans [b). la baffe-Bretagne. On dit fe^en Galles & en
sien P de R°i re' Anglois Brann, 8c ce mot eft aulG en luîagpr en François
jà Uiwks. dans la meme lignification.
B R e s q. CpfantJGe mot <eft en ufage dans la baffe-
p^e^RoftreS ’Bretagnc W dans cette lignification. On dit -Br^dSnsiJé
^n! * c ° c Languedoc, de même {e) que dans-la Principauté de Galles^
T^Bsyies,,,®«. t,e m©,t François BrMjfqûe paroît venir de-cette racinCB
r ü c h e v en baflte-Bretagme , & Brmbet&u- Brichet
#n Languedoc , .lignifient leffein pmk pîutât>if termx dé
xfi Pantagruely emploie darîs-oe fens:- Ce mot
tiv.4. thap. ir. paroît être le diminutif de Bru, ftg$ qui-.en Gallois ifigni-
D*?iei*- ^leiVéntre. Péùe-ewe fo mot bp* a-t-ifceu autrefois en q*ïee
la même' lignification : du moins femble-t-il qu’on pOur-
1 roit le .conclure du mot grec%tVfy“«v 9 qui figmfip un en-
fant renfermé encore dans ie fabn :de fa mere 9 un embryon,
,8c dont l’étymologie feroitfoc-ile' & naturelle dans cette
fuppofition, au lieu qu’il eft difficile de fo pûrfuader que
;ce mot vienne du vêrbe grec , qui fignifie faaturio ,
comme le prétendent lès- Lexicographes grecs. P
; B-ü ga t en bas-Breton , Bugndo en Languedocien,
Bugad'a en Espagnol, Buée en François, lignifient lefa
pnyoofb&m» fard,, On dit en Italien dans' là même lignification
êemfatf&z Bucato, 8e. ce mot peut venir de même que tous les-autres
de Buca , qui- en Italien ügmûp-.un mm , un creùx-i
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C a d-e', On appelle ainli \z Genewier dans le bas
- D E L a n g ü r d o c . Fart. III; CJmp. l i t ” /gfy
Languedoc , 8c l’huile d&Çadé, en latin oleumÇadinuml
n’eftaurre çhofe,. qu£ l’huile qu’on tire par diftillation r
per defaenfam, du bois fie ôenevrier de la grande, dpece*
en \&tith Qxycçdrus. Le fait eft certain 8c connu , &
Meurfius {a} nous apprend que .des - Glofas^ Atabicodatinec
qu’il avoit confukées, rendoient de Cadâ ^âx Oleum
OxycedrL .jS’gli faute d’avoir fçù.la.figj^fkntion du ïnot
Cadé, que,Jean-Jacques Chifflet, Médecin de Befançon '-r
(0 al avancé que Yhuile de Çadé avoitété ainfî di re-,, parce
qu’on l’apportoit dans des barils » appeliez endatin Cndi,,
quod faifecet Çqdis advejoenetur ^ que,Ms„ Lejgieri le Pere
a J||"cEu;que. cette huile avoir''été appelîée'^/^^!; Çfafa
num h cadendo „ },c|bftïà-dire , parce yfaféfe tombé p a rfit
difaillariom An reflet, c^, jnoç*Ç%dé-t pour ,dir,e' Gjvyevrier ,
n’ell Sâmf- Arabe.^& comme il fup paroif ,V,enir d’aucune
langue de d’Europe, il i a-iieu, de i foupçonner qudî effi:
eeltique-, Si! cSÎa eft , il .^çÿs’eft confervé.^ue.:dans le
fias Languq4©Ç car il n’eft point connu, ni dans le pais
de GaJ|ps r ni en. bafife Bretagne« 5 „
Ç a;î£d OfSriôïG,c d sUjQolumelle -;f d ) remarque8 que ce.
m©rt ©toit un mot celtique qu’il fignifioit un!frovîm,
désigné. Nonnullos: tarnen in vtneis ammad/verti dit-il,/
^ ynuxime helvenneev gencris*prolixas palmites y qwçft'prfai
pjtginef rfummo Joto- adobmere 'y deinde rurfus ad arundines:.
erigere & in fruétum fammittere , quas.nofri ngrit&loe Mer—:-
gos, Grf///Candfxfoçeos vocant. On appelle aujourd’hui en?
Languedoc 'les'provins de vigne'* des Couaduros. J ’avois;
cru âüe^jse mot.,.venoit du yerb^ Languedbcien;
qui eft dérivé»; du.- verbq latin qubare , 8c: qui jfi^nite W ^
soer. Mais,je foupçonnequfil pourroit bien venir du mot.
■ c e l t iq u e :.o\xCouand j, qui auroit fignifie un^. fnojvfa^,
auquel cafrhriGandoficm de .ÇoluméHé. léroit compoÇCde*.
deux, mots celtiques , de Çand ou Çouand fignîfiant^ro-
qtinySe de <SÇfro îïfép ÿ.fignifiant un:pied ,.ün,fapt,de vigne,,
qu’on appelle «aaeoiie aujourd’huikmLangtiedo®^um Soucco,,
Il ne. faut pas diiftEnuler qui&ueun de ces deux mots-nefia
trouve ni dans febfasBtemmvhi dans le Gaflois. vnnàs»
auiîl ni k hafte Bræts^qe aile-pais de Gaâlesi,. n’ont
(a) In Gloflario
græco-bar baro,. m
vece RA A H.
(^) : Dædalimr,
lib. 1 . cap. 1 1 ,
(c] Traitp tjniver-
fel des Drogues,
au mot.'OUuytCOr-
imum.
fiÇj Lib. j. cap:, A