0») Hiftor. nata-
rat. lié. la, cap.12..
£ è ) Lib. 4. de
Géftis ! Longobar-
dorum, cap. i j .
49a Mém o ir e s pour l’H ist 'o ire nat u r e l l e
en-Italien +6ud?ondit Banco ,*en Frâiiçîdis^& en Languedocien
, toù Ton dit Banc dans fe mêmcfignification.
B a R^ÿ;^|OU B à^r c u s .,* Branche d ’arbre. Cemot fe
trouve, dans cette fignification f dans la Loi Saliqu^' Lit.
69. Dejà^ient •on EmpÇais le, mot, de. Branche & de
. Bmnco , en Languedociens. J e croi* que-. c’eft de-là1 que
" yi,eçnent aulfi # dans cette dernierê langue , Içs mots,
dè Bargillos pour dire les tuiaux de chanvre, s qu’qn brif$
enleS^teillant, & de Bargea pour dire te Hier ou braier le
chanvre, ; -
B a u ç A Ou B a u C a f Boucle. Çé. mot eft emplpie
dans Ie§ Capitulaires de Charlemagne idaps fignification.'
On prononçepujourd’hui Boucle, en François &
Blôuco en Languedocien*.
B s ü N ü.S, Turpîn , ou du moins l ’Auteur qui a écrit
fous ce nom là Vie p|p ^Charlemagne , a» empiré-ce’ mot
dans* cette hifloire pour'dire BmnJCe mot eft ehefore erî
ttfàge dans la même lignification én François & en Lan*
guedocièn. 11 paraît venir" du mot Allemand mmÊiûj
G a NjLou _ G a n t o. Ce mot lignifie ,en Languedocien
^une Oie. On appelle. de.,, même en pjpagnql ,G.anp ,
lé male d’une Oie, & .Gan/’a.\k Jemelle. Il y a grande apparence.
que ce mqt. vient .originairement deHa- langue.
Germanique, puifque Pline ^affure que les Germaips
appeDoient JQ ^ , Gama-xxu Ganta., :, ,
H ô s A , Botte dû BoMffîi Ge1 mot fe trouve dans
cette fighifîcâ'tiôfi dans (b) Paul Diacre.• On - dit’éfr'1 Al-
knlànd Hop, Hofan en Gallois, 8c ‘Hôfeu ou Houfeu en'
bas-Breton dans la même lignification. A quelle dé ces
langues que ce mét ait appartenu originairement, il e l f
vifible que c’éft la racine du mot Lriquoufes , dont on fe
fert en LanguedOc-pouf dire dd^ Bas de toiles ^ du’on
boutonne fur le cote comme desguêtrss.Voiez ci-defTuS.’
Chapitre ÏV. -Table IL ». »
2VÏ jffijàc?fs > Une Sorcière. Ce mot. le .trouve dans les
b E L A N G Ü EDO É a Part. ’1 1 1 . Chap. V L 49 3
Loix 'Bnrtibârdes, Lib.' 1. Lit. n . lèg. 9. On dit uno
Mafio 'ërf-Lâriguedoq dans la même lignification.
S a l a ,uen ^Allemand SalL Ce mot a fignifié origi*
tiairement Maifon, {8c ordinairement Maifon Seigneuriale.
I f ne :fignifxe, pjus .qu'une pièce/le lamaifon , en François,
en Italien, en Efp^gnol.& en, Languedocien , la Salle.
S K-Em m . a ou. S K r*L l A ) une Cachette.. On trouve
dans la Loi Sal|que“(|>,^? ^ms Skeîiam de ’caballts fur a- T-( J.
w / ’On dit éh Italieti'$qpilU\ & en Languedocien *} *****
' Vfquillo & Epuiltû.w. ’ ' ■
t S, p.o R E en, Allemand fighifie un Éperon. C’eft de«
la que td e njt. le pio,t François Eperon , de même que le
mot Languedocièqt E^erouï 5 ■’
T e R t tlEs s^tr s a lignifié autrefois un petit Cochon.
On t'rduvedansk L o i S a i i q u e quis Tertujfum porc'èllùm
'fürUnpèrit &c. On dit encore en Languedoc»» Teffoif P f f ' *' ^ ^
dans la même fignificàtiônl
X r Uvf.F'A, rnoquertetT i # f R E i: p'rnocpuer j
fa.t û r , moqueur.On trouvecésmots cTdhs;fcefens
dans îles'Auteurs qui ont -écrit'en latin'depuis l’irivafiod 5'
:des Barbares, - On-prétend qu’ils viennent'du mot. Alle-
mmd. Trùffan ^ qui ada même lignification, ^ mâi^-rd’qii
qu’ils^ puiffent Venir , ils font ën| ufâge en Italien ,'eii' Ef-
(pagnol & en Languedocien. On .trouve dans leîGfoflaire ■ "
- d’Ifidore Strofarms , Strofijjùs, pour impofior, fraudator 9 qui paroilfent avoir la même origine.
| K^es mots que- le Languedoc tient des Gotbs -, fe ré-
,duifent à peu , comme-jCrn vbit,, fuppofé même que tous
ceux que nous avons rapportez, ioient d’origine Gothi-
.que. Ceux qu’il petit tènir ides'Sarrafins , font encore en
bien moindre nombre:; aulfi lest Sarrafins n’-y oEtt-ils été
les'maîtres qu’environ 39. 01^40. ans, fans compter que
faifant profeffiori d ’une religion entièrement differehte,
^domination devait »y. être trop odieufe^- pour que les
habitans dû pais yoululfent' adopter leur langue. .Voici