380 M é m o i r e s p o u r l’H i s t 0 ï r e- n a t u r e t l é*
que parée cjudUeneijpêut'pasfuivre k rapidité dm-moin
veinent journalier de k-ràn-e dur fon ax*eH dâns un fens
©j^pefé^Il fuffitque eékourant foi't réel, comme ill’eft,
& rfur' célàa on ne f|-auroît délirer'Bps-preuves plusker-
raines. Ce courant fe fait fentir quand on navige 'fut
ces botes15 de'Marfèille à.Setteoude^Sétte à Marfêille,
& il accéléré dâns le premier çasdàdoùVfé fdu vàhpîau ,
autant qu’il k retardé dans le fécond ; makde-'qüi.'gft
plus; concluant encore , ee^cour&nt «en «entraînant. les débris
des vaiffeaux , qui fofit- nafdfrâgë -vfr^leS' embouchures
du Rhône, les jettetedjoùrS dn- ëêtéî^ kâtiigüedoc
& jamais du côté de Provencéi.
. Faut-il donc être furpris , que ce même «courant/détourne
aufli des côtes de!îProvénée- le limon .& le fable
que leRhône entraîne, qu’il les rejette dur celles'de-Languedoc,
ÿers où iLfe porte, & qu’il y donné-dieu àux-at-
ternffemens, qui y font arri vés-i depuis • l’ernhèiM^r-e 'du
Rhônësr jufqu’à Agcfo-, & pmt-'être‘ab-delà. C*èfë-là ce
qui fait que s la* Provence eoiircrve fes por-tS'; • tandistque
■ ceux du Languedoc font détruits«.' Oh à*- retnarquê^depuis
long-*tems * que la côte de Languedoc nk ,point de pô'fcts
ou. en a' peu , rariporius , & k remarque eft'vra1e‘4*nàais
l’Auteur qui l’a faite ,-â tort d’ajouter que cela vient dè
CO’que cette côte eft expoféeaux vents du midi 1 quia omnis
flagt ïÂkJ&o atqite Africo expefita eft.Qeka. pourrait empêcher
aU plus que les ports n*y fuflentfûrs contre -efes vents.
Mais cela n’empêeheroit pas que1-'cesports § n’çxiftàffent.
La véritable eaufe qui l’empêche i font les atterriifomens
continuels qui ’S’y font j.c’eft-là'ce qui a cpmblé «depuis
îong-tems le port Sarrafm^ par où fe faifok de commence
maritime dé Montpellier ; c^ëft-là ce qui a-ecîmblë' dans
la fuite lg'port d’Aiguemortes , où S.--Louis A,èiqit embarqué
v c'efolà ce quia comblé depuis le commencement
du dernier fiécle le port d’Agde , qu’on avoit fait fous
Louis XIII. vis-à-vis. de Breicon ', à la faveur de deux
jetées ; C’eft-là, cc^qui a comblé le‘Vieux port de Set-te
condruit au pied de cette montagne , & côhnù fous
? Pomponius Mcla, Dé fit» or bis, Lib. h, cap. 5«
y L a ùWJ®. Flirt. IL Gbap. Xlh j$fi;
îê nom dû -’enfin ce ’qui comblera le
nouveau jpért dé Sette*^ fi l’omfef relâché du foin de le
nettoier & de le creu-fer continuellement.
•■-1<M LA P I T R E X I L
Des Fontaines' flmplement périodiqüÉs^- dont il efl fait
vmention dans lè's Auteurs,.
L’E x â; m Ë-W-qUe Ÿfkî eu oèèàfiohdd faife’dè's Fohtai-'
înés^âéPFen'teftOrbé & de Fonfanch’e , déiix0Fontaines'périodiques
de Languedoc des plus fingulierès, m’a
engagé àreenerchef les>'Qbfêfvatioris^ qu’on trouvé dans
ks Auteurs füfdéimênk5 fuj'ét.; Vôïe| ce' que j’ai pû'rée'uéik
lir^dé'-plùslcért-ain ;ï j’âï-eru devoir le joindre ici , quand
•ce-- rie ' ferait qûf pôur efogaigefAles Phÿhoi-ens à - ékaminér
thacuri dans fon? pâMès Fontaines deJcêttd’éfpéèë V qui
peuvent Vv trouver , &T*à inftruire le public des!'dbfer-
vatfonS f qu’ils auront fàites/Jo
- - ‘Nouà'aVôàs déjà remarqué 'qué;lés* Foptâmes- périodi-
ljuis‘Jfont de>déüx genres.? iL%’ ùri^s me gardent*4dans
leurs 'VâtiàtïOris1 aüciin ordre-, qui -réponde à celui’des marées,
8ç*ênt \e$vappè\lefî^lement périodiques : Le’s autres
ifMtëhC'/ où'pàroi’ffefft imiter l’eirdre’déS marées , 8i on
dfoit commüriément, quoique affez légèrement peüt-être,
<^ùë' les’ variâddhs'dé’*-lenr uOüï#déperidént de la- même
;éâùfe -, & e’efl’pôur cette raifon'qù’on les appelle Fontaines
périodiques k flux & refluk. Commençons par celles
qui font ümplément périodiques?^
R -Gè^ Fontainés font de d'éfcfx< fortes \ comme on l’a^drt
■ ÉJ ailleurs. Les u n é s ^ n e
Vfait qu’augmenter & diminuer par dés'périodes réglées
;kns S’arrêter;1? Ét;fesautres,’&/é,rwhrfw/^r j déntlécoùle-
ment eeffe & revient périodiquement. On pourra'âifément
• fur ces principes juger par foi-ïaqme , fi les :FontâiheS
dont on va parler, font intermittentes ou intercalaires,
Pttris Pi ihap. i’.
B B b iij