3 0 8M é m o i r e s p O ^ r l’H i s t o i r e n a t u r e l l e
grand bruit3 cequi- marque s ^{'profondeur du< gouffre»:
Il y a prM|de i’Eglife de Notre-Dame unèuprairie qui
eft de niveau jiyç'cl5ouvert;üre decjè gouffre. L’eau.naîtdans»
cette prairie de toutes'parts , comme par tranfud'ation. ,
& en .fe raffemblant elle forme un petit ruiffeau appelle
Colobre , qui iej jétte dans l’étang. On th’à affurévqu'e
dans l’été , <|uand l’eau de l’étang tombe dans le-*gèufFre,
cette prairie eft toute inondée, quoiqu’on foit alorsdahs
la- plus grande fécherejjTe ; & qu’elle eft d’autant plus irions
dée que l’eau; de l’étang entre- dans le’gouffre plus abbii-
damment.-
On p‘<|ut ' conjeéturqr fur ces. obferMtioqs ; i°. Que1
l’eau qui.fort du gouffre- pendant", les*fî^ïïidi^’'#h^ver->■
eft fournie par un ruiffeau fouterrain, qui- coule pendant.
çes fix moisparce., que cî^ftile.ieças^qgs .plujé^i^
aQ. Que qefmêrne. ruifleau-eom'muniqfte avec la prau|e
dont on vîeht de parler1, qüt eft à peffiprdsjau rfiiWau?de
l’ouvëftur'e du gouffre ; & qu’ainfi l’eau- ^fiianai-tcdâns
cette prairie , & qui’ form'e- le * ruiffeau- dé Célébré ^ vient
de la• même\dr^-Hle■ ., ; ? L :
30. Queruiffeau qui fort duqgëuffrq , ' tarît pendant
les fix mois d’étcfoxàufg dëlla fécherfcffe |p^Mi’âlërs l’eau
de l’étang fe !précipftè;dans le- goûffre , pour -pêfPqifé • L’é-
rartg'foit enfïé -pàFle^'vents--'<fo midi ,r ou agité -par des
vagâes^^
40. Enfin que I’ëau de I’étâng , qui tojSbe da%,flp
gpüfffe j;ya inonder la prairie dpnt:|q^p;!ÿiné ÿ'qui eft
au même nivcau.^Sc aëec- laquelle èe gouffre communia
que, .comme on l’a déjà remarque: "
Un. vieux Baigneur , qui étqiq* un hotrjmè fenfé, ip’a
alluré que la fource des.eaux Thermales etqit plus abondante
, à mefure que ee gouffre recevoit plus d’e-aijpde
l!étang: Si .ce. fait eft vrai , ■ ç’eft. -encqre.. If , une. autre
communication aitre ce gouffre & lès! bains de Ba-
iâruç./
g Ce gouffre, ou plutôt le ruiffcau.qui en fdrt,s’apelle
' hrejfac, 1 !E, )wberfgc, ou Y Emyerfec ^deft-à-dire , à ce. que je
crois, Inyerfa agita. ■ ,'& ce nom paroît#convenir à un ruiffeau
dont l’eau a. deux mouyemens fi oppofezy..
d e L AN.«-U EfD O C.- Fart. Jï. Chaf. JE. ■ 309
°u^trois ruiffeaüx qui coulent
fouS,.terre du • le p teHt^pnëu midX, & qui vont for-
tic çnigfois differen^endpous peu éloignez. VchiyÆyJfe
d a n s ,Ê?,rang,de ^ ^ ^ r itf ë î^ a in S jd e , ^âlaruc & lè lied
I .L’autre a EiEa^adaxisle lit "de^ la -
rivierq , uâ.P.Çp^ü-a^^ÿ^ôp^fenabjp^çhÛEe
dansffiét||lf,y g°. 2ZtV,îe troifierpi a ÏOEmbrejfac ^ bôlcj.
d S â ^ g ,,# - ZZL II y^grqn^er^p^ence que^ce#rms.
rulleaux ; qnt.jj^mêmeÿOT vieimënt &|ls
tmjs de!quelqpe.
ffqatkçl fotil Mrt^flur’ alieÉ rèi||fotuj^
Si l’on^dmet ceffe C p p M clBà É ^ ° l î: ’
]eyfqupçpn/ çiëpa^tomb§r, for] la] rMMe8 .d’Eraüt^, qui
efi, da ieule^Iml^^foqe allez! k fourn|r
cett,e quantité d’eau,.• . d^fld^^foait ^d’mTO^t|^qu’ûf|è
partie
y^K-^fuppoi"(âfen mêing lforaut., fo
perd -jfgarqourt t^d^gV^dés-lfoue^ ayant q|îè
cle. rèpaç^^^e, puifqiëil y d^^e^..endroits
^ L ’e tangSd’InpSjitde ’fîul'^rodfve "du ®ürs|de YE-
fr^pt, iMaiS ]cela n’ÿ o j t ! ®n s (le W ffen, neTort ëxïrïot-
dèiai«ei Sfeôn poürroitmêm'è 'le-:qonfirmer par! des exe’m-
ples ]s:ifoeti4.é®pjli-t' besoin • - ..
f -Ladeule difficulté, .qu’qn pourrait oppofer,çreft qued’fEnv
breffat-tarit peîiclM'i:1 fer moiâ':dVifoihee,., & que 1 Afoyffey
ê^le-Liffanca ne-tariffeiit-jafnais,quoi(|||ls fouffrent poqié
tant une dimitmtiofn fenfi^é dans'lété.'Mais'pour iéfou-
dre [çettél difficulté on n’a quW fu^pofet que le canal qui.
porte l’eaù aCl/^mbreffac , eft fopérieur .foçe^qui laporr
tent aux-'deux- aiit'tès ’iëitdroits , & qu’ainfi l’eau que le* canal*
commun fournitjdoiü manquer au canal de l’Embreffac,
quoiqu’elle ne manque: ,pas. entiereinent aux-deux autres.
érTV. SA fiez près du goufire de.l’Embrefïac , on trouve
für.le bord|| lfê-tàngplufieurs rghers tout couverts d’une
quantité prodigieufe.Ae‘,pierres Nttmifmale&.jQn^ïçïii (4)
^ue lesf.,Naturaliftes donnent :'(&jiojm une,, êfpece. die
nét^ifiç-atiqps circulaires, applafies/, lenticulaires, ega-
fement. convexes ..radiées uniformément for chaque face'*
Q;q:îi| '
O)cafoi: cr^
^ fiüS. la Nomettfla*;