13-a Me hoir es pour l’H istcvire n a t u r e l l e
;-i:Xoustlç^s lieux font déjà connus , mais;-J^s diftances
d’un lieu à l’autre, font étrangement' altérées. A fuivre
cette route, il n’y auroit que XXX. milles de Narbon-:
ne au haut des Pyrénées, & cependant nous avons vû
qu’il y en a environ LXIV. ou LXV. milles. Il eft même
certain qu’ilry en auroit davantage à tenir le ^chemin
marqué par cette routepuifqu’on.fe;détourne^beàucQup
à paffer par Illiberis ouJElne, pour retourner ad Cerne-
narium, ou >Ceret. |
Il faut donc mettre XL. milles de Narbonne à Rttfci-
m , comme dans la première routé dé l’Itinéraire d’An-
tonin, au lieu des VJ. milles marquez-dans les. Tables de
Peutinger À apparemment que le bas des chiffres fe .trou-;
vant effacé, orna lû VI.. au lieu de XL.
Il faut mettre XII. milles entre Rufcim & .Jlhberis ,y
ce qui eft la véritable diftânce qu’ilyæ entre la Tout:.de.
Rouflillon& Elne, qui eft de 3 .. lieues? GJefb-encore-,une
preuve que les chiffres étaient effacez par le bas ., puisqu’on
a lû VIL au lieu de XII.
Enfin, au. lieu de XII. milles que la Tablé de Peutin-
ger met entre Illiberis 8c ad Centenarium , qui eft. le lieu
dé Ceret, il faut lire XX. milles, pour faîf'e -les^ 5. lieues'
qu’il y ,a d.’Elne à Ceret.
A l’égard de la diftânce qu?il"y-ade Ceret au haut des
Pyrénées, elle eft de V. milles comme dans WTables.
En calculant après ces corre&ions, on -troüvera que le
chemin qu’on fëroit , en tenant depuis-Narbônne qùfr
qu’aux Pyrénées la route marquée- dans les Tables dePeu--
tinger , leroit de LXXVIL miftés. p
Au refte je croi devoir avertir qu’au lieu de Ad Cen-
_ tenarium , il paroît qu’il faut lire Ad, (^efanum , 'comme
nous l’aVons déja; (a) marqué. Cette variation d’appeller
le meme lieu tantôt ad Centuriones , 8c tantôt ad Cente-
narium , donne lieu de foupçonner que l’un & l’autre de
çes noms font corrompus , & autorile a ies corriger également
tous les deux.
La fécondé route , qui va - de Touloufe jufqu’à Lion
par le Quêrcile Gevaudan & le Vêlai > ne le trouve
de L a n GU d oc. Fart. I. Chap. X. 1 1 3
que dans les Tables de Peutinger , & elle s’y trouve dans
cét ordre.
I V .
T A B LE<S D E P E U T I N G E R . \
Route de Touloufe à Lion.
T o LO SA. '
F I NES.' , Milf: VIL'
rC o sA . XX.
D io l in d um . XXIV,
B JB Ö NA. XV.
' V ARA D ÉTQ. XI.
C a l a n t 0 m a,g û XV. Ä
■ :SfiG,Q D.Ü M. XXIV.
A d- S ILANJJM. XVIII,
A NDER I Tu M. XXII.
Ç ,0 N D A T E. , X II.
REVESIONjÉflg R eVESSIONB. XI V.
I c I 6 M A G OÎ ' ^ XV IL
AqjJ t S S.E G E T E. IX*
F OR 0 Srgostavorüm.
Lugduno capüt Galliarxjm,
XVI. .
Fines. On a déjà remarqué d’après Câtel, que ce mot
né fignifiôit dans lés Itinéraires que les limites d’un
pâis. Il devroit donc dans ce cas-ci lignifier les limites
du Pagus TeStÇfahus *, mais il eft certain que le Paguslo-
lofanus s’étendoit- alors du coté de Cahots, où cette route
conduit | plus loin qu’une lieue trois quarts * ou VII.
milles. Il alloit certainement jufqü’à la riviere du Tarn ,
jufqu’où va encore le Diocèfe de Touloufe , ce qui fait
au moins quatre lieues , & par conféquent XVI. milles.
Il n’eft pas permis de l’autre côté de ioupçonner les Ta-
Qij