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M*ÉM0 IR5ES È ^R X’H-I s T.O I R È :-N AT K R E L I t
, * A P Ï T K gl 5Ç L.
f)ej,a maniéré dont fe faifoit la, pêche des Muleft,|ÆugileS :j
d#« /«-Etapgs de, Lajtçs, 4» rapport de Pline y& du *
fondement qu’on doit, faire fur «..récit* ;
P L i N Ejdécrit fort au long,.dans le Chapitre 8.du Livre
’ IX. de.îôn Hiftoire, Natureîlp , la .manière, dont fe
taüoit de Ton tcips' la-pêche .J^Myàets -dans le bas Lan-
guêdqc- vers l'embouchure des Etangs de Làtesrd^ni la
Mer, Cette emjaoucEure eft la même à peu p r è s ,oe l | p
qui jhbfifte aujourd’hui yisrayis^de l’ï-fle de ^agpçlqnne^
& qui eft connue fous le nom de Grau de P fd v fâ .Æ ï II y
» dtt-il, f dans.la ProvinceJferbonnpifq^ %ns le fprf!
» rijg^de^sfifmesypn Étang; ^Ljmplîg l£Eta»g 4 e Lates,
n demble ;qug les- Dauphins faffent fogiétéi aMeçjjtes>
» hommes pour la '^ ê c^ .' En certaffft^is' de;.%n|tgQ,
» • une quantité -innombrable .dp •^let&j^o^tànn4 ®, EaVan-
» tage du courant v paffe de ce^Etang|pd^iS' la iper pap
»-lie c^nal étroit qui fait la cOn^ïppic$Ei^n^|l eft imWb;
»- fible ^ans c ^ ^ c o n f ta n c e s ^ fâ te d ^ .d e ^ ^ lg t^ ,^ !
» puiffent' réfifter à leur effort, quand mgmp ils p^ÿroi&pt
p a s r a d r e f f e ^ e f e £ e r v i r j d e , l a c q n j , q n ^ t e d u - ^ a ^ M a i s
» il feméle .qifdsllavënt en profiter.par^la promptitude
»-avec laquelle ils- fe hâtent-degagner^.^eineÆer-,,&:
» ,d’çchapper à l’çmbouchurp‘ fft 1’^ta.ng , jqui tejft; l e f e u l
» endroit où l’on puiffe, tendre’ dps^gle%{{^,§î peuple dp
» voifmage , qui iÇait la faifop de dgjitjff pjehe , s’y rend
Provintîæ "Narbonenfis-l & in Nenjfâufeflü^gïo , L'a?<
tera appellatnm ,~ubi cum bdrtrine Delf)fiiçi'<l«ciet'i(te piicântur.^IhpWj
mg», vis Mugiîum , ftatoTempore,- angulHKfa'ucîbifc1 ftagoi in rrmp.
ertlPpït obfëbvad æftûs-/E.eciprbcatione. Qûâ -dç causS pr^tetldi ’ non
pôlïbnc retia, æquc molem ponderis nul la modo <talej?ayira » etiatio|ï
féjertia non infidiettir iempori. Simili ranone in altum> p rôti nus tenT.
dont , quod vicinp gurgire efficitur, locumque’„ faimumandendis ,ret
bus habifeWeffûgete fefftnant. Quod ubi animadyertere Pifcames ( cpn-
curtit anfem hMlrimdo^ïmpqns;@ara,,'& magisjetiam voljjptan?
butas avida) totuiqutrpopuîife è littorc, quanto-potefl: damorehfâpi
en
MK
r D E. ,JP_A N-G.U-E DOC. Part. I I I . Chap. X I . ^6ç
» en fqÿle pour jouir duplaifir de cefpe&âcle il aide
»dpsapêcheurs à appellèç.à haute voix .les Dauphins en
» cri4n,t ,{a) Simon. Quand lé. vent du Nord fouffieftes Dau-
» pjîihs entendant d’abord ces cris,que le vent leur porte ;
» us îèg ■ en tendent un peu plus tara , quand le vent du
» midi retient le fonmais dans l’un & dans l’autre cas
JS ils, viennent au fecpûrs à l’improvifte j; ils paroiffent en
» troupe ; ils s’arrangent en^qfdrte,jdans l’endroit, où le
» combat paroît devoir fe faire ; ils arrêtent les Mulets qui
» veujerix 's’échapper dans la mer , , lesf repouffent mat-
» gré eux' dans le pàffàge qu’ils voulaient franchir , 8c
»> donnent par “ce îhoyen le tems aüx peqheurs de ten-
» a-rèdëûrs’ filets tout'',autour 8c de les foucenir par des
i^ djëuxŸ II s’échappe malgré cela beaucoup de Mulets par
» la vîtélfe,avec,laquelle ils, nagéntÂ.mais les Dauphins
» ont ÉieptoD, âttrâpe 'ceux -qm s^chàppent & contens de
cîet Simonem ad fpeâaculueventnpiiXMeriter Delppibi cxaiidiunt de-’
'fîcjfèfia;, Aqjailléium flatu voceiri profequente , Auftro vero tardius
ex udverfo ^fesèraie. Sèdîiùm .quoque improvisoin aùxiltum advolanr.
Properare appatet acies , qusç pcotinus difponitur in lopo ,-iabi con-
jebtus eft pugnæ. Opponuiït fclg’âb alto: trçpidoiqaein yada urgent.1
Tùm Pi(cance$ ciccumdapt retia futçifque jublevant : Mngitam ni-
hilominus vclocitas cranfilir. At illos exetpiunt Delphini & occidiffe ad
(a) Ce npiji figniGe C tmus , & II,cqn-
Viêrit aux Dauphins,,dortt.Itf rfi'ufeatfïll
jt.bùft~: Les A«ç5®S;,.ont .pï'écendu .que
les Dauphins aimoient a, s’entendre
iI?<i)we»/Slnibnis omîtes
.( IX rp i^ iy ’aMr« modo *gnofemt, tWi
Pline-, maluntque tta appelUri. Hiflor.
natulali Lib. ÿ- cap. 8. Bdjmines pwprii
nominuntHr, iit ifidojcrOrt'gin.
Llb. XII. cap,. 6. Cum Ddphini Simones
mtpellamur-j nOmen^gnofcUnt, dit Pierre
ÇillëPpü sy&y^'rÊibi dei:(îâ^|lK-;t.aH
Jtm liotmnib. Pllcium Miiïfihens. Cap.
7‘. êé fic àppellari mirificè goudenii <3||$
Aàteur. prétend en avoir é'é témoin lui- \
îne^^S,_Ün[jpur, dit-il,^ojnme j’aUois
1^, par m'er1« Antibes, je toS c loin un
' i, Dauphin, qu'e jiappellâi'i haute Toix,
„Simon , Simon : Jt’ëu^S.'le» plaiiïr de le
.ly ^ l ^ -erôurir^aüïnltAa-à taés-cils&
V du navke où/étbis>'dçrfi
„près , que j’aurois pu le toucher.1
Lè’ fait eft yrai, toile ^cifàu’on'en pèse
concîure-j^c’eft que les-Dauphins viennent
naturellement as bruit. Et e’eft ce
que Rondelet'a“voûta Sire, quand il a
marqué , qû’on peiiu taire venit les Dauphins
en lifflant, Delphine s fibtlo evocari.
Rondelet. Di Pifcibus, Libr 16. cap, gm
•*,Gaïpat|,:iSchott, 'de 'la "Corapagitie de
Jetas, appuie cette conjcfture d’-une maniéré
bien, ^récife ,, Php fie, ^Curiofit ,
’ fifi. io..cap. t i . J. y.Et Magie., Part. a.
lib. i . Syntagm. ï . c«p j j . rotïqii’ii afîufè
nu’étantJtlè en i&sii de Napes.'àKIeI-
finc;, & aiant commencé âLc jc^anter,le
Te Deum a haufe voix, avec les autres
Paflagfets, à la vue du. Pore où ils^Sl-
idient aborder , il vit une. troupe1 fie
-Dauphins accourir, au bruit autour,du
Bateau fautant aveç
ide-grandes marques deAoie.
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