(a) Jacobus Sir-
snondns , Operum
Tam. 2 . png’ 922.
( £ ) Clironicdh
«ecus apud Andr.
du Chetne , H,fi.
Irene. Tom. 3. p. 3 6tf.
178 M é m o i r e s p o u r l’H i s t o i r e n a t u r e l l e
riteroient d’être confëryées. . Après4 chaqufe#t»dç; iifaut
droit récapituler les lieux qui-s’ÿ;-trouvent énoncez m, de
ranger par ordre fous'-une première colomne-.tels qu’ils
foft't. dans l’Anonyme ; ;y en ajouter aine feçpn'de &une
troifiéme, des noms qu’on- trouyeroit dans les routes -pa-
rdielès'de l’Ifineraire d’Antonin | êc des Tables de- Peu-
tinger ; & former eîjiStf ùne"quatriépëicolomne< des noms
de l’Anonyme* corrigez ou rétablis' par cette comparai-
fon. Quand ces routes' manquerqient-% ;ôn .pourront remploi
f e eolbmraes> ^ qui leur terpïent • deflinéeS ^d-esflieux
parallèles que les autres QepgrapKës*^‘anciens ' pourroiënt
Fôjfildit. C’eft à peu près aïnfi aue nbus en &v$ns ufé à
l’égard - de- la defeription què 'l’Anonyme -fait < des pais
compris'aujourd’hui dans le Languedoc , ■ & c’eft-ce qu i
lions: a donné lieu; tfi/fen tir toute i’utilitd/de oetfie'; méthode.
; -C / ÎF A P I T R E X g g g ÿ
De T.heodulfe Evêque d’Orléans, & de la.defiription !y«’z7
fait de fin ‘volage dans la Gaule ' !îtfoerbonmifil%ï&'
T H e o d u .l f e ,‘ ( 4 -Eyeque d’jQrléans, -a-iyéeu fur
la fin du regneTde Charlemagne & aurcomifienee-
ment dEéeélui de Loijis le Débonnaire&'\pàr?èbhféquent
à la fin du huitième , &'au commencement' du neuvième
-fieclé. On prétend4 (by qu’il - étoit originaire d’Italie ^ apparemment
fdé l’ancienne. Gaule -Cifalpmeroù Tes Qftro-
goths avoient demeuré, car if y* a de'fërtespréfompçijlns
qu’il étoit d’origine : gothiqueÀ fon nom -,féfii|pt;l§n-
diquer.
Le favoir de Theodulfêle fit connoître à Charl'ema-
gne qui l’emmena en-France , qui lui donna7.dfyërS Emploi*
d & quille/fit enfin Evêque d’Orléans; C ’eft en cette
qualité .qu’il fouferivit le teftament de ce Prince en 814:
Louis le Débonnaire eut pour lui la même çohfidêrition
pendant les premieres années, de fon régné , & ille nom-
ma- en 816. ayec fon archhchapekin & iquélques'li(!Uïïes
d e - L a n g u e d o c . Part. I. Chap. X IV . 179
évêques pour aller1 recevoir le -Pape Eftienne, qpi venoiç
àdacGour, Mais il fut acoufé, gagnée d’ap.rgs,, 817.* d’être
entré dans ;la, qonfpi ration de. Bernard , Ro^d/Itahp ,
contre l’Empereur , &4 BIPs-ia?r6|ir-été dégradé il fut confiné.
dansuomonafierej en» Anjou ■ \.
m‘Theodfilfc’^^ y nk crime qu’pn ' lui imputoit
; ih réufïït 'enfin .à faire reçqnjioîtsre ion innocence ,
Qupdu' m©ig.Sid (Ob^qnû:,grâce ^^.-Jl fut, rappelle -de fon
ex>th,<map jl mourut comme il allojit rentier en pofleiïipn,
deiComiéÿêofié:- -’Le P*. .Sirmond prétend que fa mort doit
êrre rappdrîéé à f’4nip?.eh841.
Avant) quevd’4ç^e£éyjêquè Thepdulfo.ayoit été enyoié
0^,798. dnns*la ,G#^dp,^NarPonnoife#en qualité de Mtjfus
Domtptms. -avec ; Leidrade, quiAtoit déjà élu grcheycque-
deLiobm ‘Ç’eft lui-même,quirjnqus^^apprendl'cet|:'e parti?
eularité ?dari^ un5- Poème,en verâlélégkques, Intitulé/ P a-:
ràmffiad'Jfhdwfi. 'femlf^-dife Exhortation aux JugesPtlet
ouymg5|>fembfe' n’avqir d’antre-but- -que d’inftruire les iu-
gc&Atl.eull'! J, mai&pn ’ne laiffe pas &âYqupç'ôn-,,
ne^^e^^êqdi#ej%|êcomppfa,'tqunpdui: ayoir lieu de -
parler ,<dç;«kTqommiffion dont il avoir’ été hônjo-ré y & de
l’mtégrirèta^^^üfelj[e.idf<étojtîComporté ejansj cet em-
tjjpi. -Du Wdins eft-iFcertain qu’il S’y étend beaucoup fur
W-^tiéfe ? & qu’il'y décrit fort au long & avec 4 pm- '
pla-ilafioe la/b^meme qu’on avolt’ a’ V^cfiér dele^fuborner
par des, prefens^ 8c. fqn attênnQn conftante,|p. ^les réfuter
potir • confenvigr?l’impartialité d?un- juge intégré.'
.•■ f'jC’eft dans cdj.p©ëme_; ^, à l’ocçafiqn de cette commif-
fîon, que Theoclulfe décrit fbn voiage dans ,1a Narbon-
rhglfe ^ depuis; Lion jpfqu’au dc-Jà‘ de ^Carcaflbnne. De
tous les ouvfaggs, dp Thepdüïfe , qui fppt 'venus jufqu’à ■
qdf.regarde la matière que nous trai-
? encorejnême 'dan^ cet ouvrage n’y a-t-il rien-‘qui
. nÔWtér^ffe , que, ce qui appartient à laLJéographie du
Languedoc. C’eft. aufli ce que nous Vpni »contpntêrorîs
d’en,extraire, & que .nous tacherons d’éclaircir papquel-
qups%otes. -
doit pas être. furpris de trouver dans cet ouvra- .
8e de^ ^fautes danslf quantité çles yprs , & défis la pureté
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