(») Notîria Gal-
liar. in vcrbo Vgir-
num.
m
( b) Hift. des
'Comtes de Tolo-
Ic,pag. iQÿ.
(e)lWd.pag }6r.
(d) Clirojyc.
Cap 4+.
(*) Adr. de .Valois,
nbi fuprk.
Catel , Comtes
de Touloufe, pag.
) 6 l . -
% % § M e m o i R,É s; M ÿ r g g l i s,t o i r e n a t u r e l l r
ces: qû’il yja. entre, BcUegajrde’ & ces mêmes, villes;;-
Enfin Adrien. de Valois, [ * ) fémbïe avoir prétendu
qu’Ugemum étoit une Ifle dans-le, Rhône’ entre, Beaucair-
jre & Jarafcon, qui s’appelloit, dit#!* Germe*, „& en Franr-
çois la Fergne. Npus .verrons dans X’Artielefm vant gequ’on
doit penfer de cette Ifle., En attendant il fuffit' d’obferver.
que les, paroles que nous avons rapportées de Jean, A;bhé
de Biclare, & que’ Valois a citées lui-même, détruifent
absolument cette idée., puifque cet Auteur affure qu’É/r
germm étoit un Château fur le bord du Rhône., • Caftrum
in ripa Rhodani.
Au relie je croi devoir remarquer1,que le Pont fur lequel
on paffoit le Rhône: à. Beaucaire ,,;s’appell6ii&.Po^
Æ ra riu s, comme.il paroît par l’Itinéraire de Bordeaux,
& comme nous l’avons déjà !infmué. On croit qu’il por-;
toit ce nom à caufe qu’illétoit, entretenu are publico. C’eft
ainfi qu’on nommoit la plupart des Ponts fur des-yqrés mi»*
litaires : du .moins, appelloit-on du même nom -dans la
Province le-Pont fur le Lez confirait v i s a i s dë,
Sextantio ou Soflantio, comme il parole par les anciens-,
titrés du Pais. gE T7
X ,
Sur la pojition de l ’ÎJle Gernica, ou Ugernicà, d-ejl-u-dirè
l ’IJle d’Ugemum.
Les Hiftoriens du moien âge font mention d’une Ifle
dans le -Rhône, qu’ils appellent Gernica. ■ Catel entr’autres
(k) parle d’un accord ou traité de paix entre, R aimond
V.. Comte de Touloufe, & Alfonfc II. Roi d'Arragon,
& Comte de Barcelonne, .qui fut fait en xette.Ifte , l’an
i 177- G’efi dans la même Ifle- que fut rendue en 12.41.
la Sentence , (c) qui déclara nul le mariage de Raimond
le jeune, Comte de Touloufe, & d’Elifabeth fille de Hugues
Comte de la Marche, fa fécondé femme. Guillaume
de Puilaurens qui raconte ce dernier fait, ( d.ty appelle
cette Ifle Verni*, & c’eft ce qui à donné lieu de croire à
quelques Aüteurs ^) qu’elle.s’appelloit en François, l* V'er-
gne. Mais on ri’a jamais coqnu ce nom dans le Pais , &,
d e L AW ® sü? 3 b* & iâîr Part. L Cbapi V J H. j i j
pour le nom de Vernix qu’on tr,buve;^âuj6ùrd’hui dans l’ouvrage
de Guillaume de Puilaurens, il eft ^ËSÎequé^c’eft
un mot'corrompu à da'jplâee duquel il faut-hre Q'er'nièa'Âa.
Guernic* , qui fonrie-vrai nom de cêtte Ifle.
^ Genîrrte'il eft-dit dà’nsie. Traké4de Paix de-Tiy^qùi
l’Ifle Gïïhica d’oùFlé*\Praité efiîdatfé 7- eft • en’Êrè1 Beaucai-
•rè & Tarafcon ;^eoifiihe'oâ dit la même chofe'4 e l’ lfle 'de
Ferma dahs^là’.Seiÿtéftléî1 2 4 1 on >a ,èra- pouvoir en
Conclure que l’Ifle Gtmiciï\ &' l’Ifle && Verni* , qanfofft
vifiblement fe*'rîiême Ifeuu, dévoient êtrééetSe ëfpece d^IAç
qui fub'fîftè ericbtç'entre-Bda$icai,fe&: Tataffcôhi Mais' edflrê
prétendue''Ifle n’eftqü?untgïa\4É-if qife le Rhôâ*>êdhvîè
prè*s dé la moitié Je'd’ahnëby;& qui ftéïpdeôfc pa’s ïiïé'-
r'irer bh'ônneur ' qurdn)veut*!lt|i faire.n?
•^dCédx,'.qui ont Adopté'icette^opinion, ignorOteht apparemment)
: qüe 'ceke Mei Germe* .,1 o\iUger^û^ë^kmt
le mêmeâém^s’eft jôinte depuis long-tëfns;i la Provence,
^qu’elle fait aujoutdlhui partie "de la) ville-de Ta¥aféôi^!
C ’eft' cependant f un faitdont on a' dés preiïvéà^- ceïtal-
nes; 1
, I- On : appelle la Gernègue la partie baffe de Iâ‘ vil#d-e;
Tafffqôm^^-duËRh q ^ Ce' nom feu! indiq^é.(|ue''c,eft
l’Ifle_ Germe* ;^gWs!eft unie depuis long-temsi-à la rive
gauche ’du -Rhône -vis-àrvis '-de* f’anéieh Tarafêon , à
meftir^^j:|^fleu^iis’eft^jëttë fîirda riveMrmtl dnbôté
du Languedoc, Sil-cqntinue'‘^épi^n^-depuis lortp.
■ H , , &
•l a . v y u a u. %n e vHoere ewaente
dans un {*) de l’an 1 2 9 8 . lequel Ç-harlës IL (*) Cet *<îe eft
Kox de Jerulaîém , de Naples & 'de' Sicile ', 8c ■ Cômtè vifë 4ans l’Àrrit
de Provèïîeéj donnéjâ un nommé Bérenger Catelan ,< vk t S i
droit annuel '.prendre fur l’Ifle Gernique, ouffiht eft- «n ^imdfcs iflcs
il dit dans l’aête , les Consent s des Cordeliers & des Jaco- du ^ ne,s
bms\ Or cés Convents dés Cordeliers à des* Jacobins font
dans Ja pattiebdë Târafcon dont on vient de parlerT^&
qu’on appelle la Gernegue. Il eft donc évident quef oëtrà
partie de Tarafcon;! eft l’ffle Gerniea eri queftioh; ’r