190 M.E MOI RE-S P O U R L’HI-S-TO IR E NATURE L L E
(*) ; Françor. Redæ près' deCarcaffonneétok la capitaledu Comitatâs
Gc is, t .s-çfp. Re^enjis ^ aujourd’hui le-Comté de Razéz à qui elléavoit
donné; le nom. Gharksife-Chauve donna en 871. àBer-
(£)Catcl. Man. nard Comte de Toüloufë cètte ville, avec celle deiGais
Aeul^ f ' Lanj caflbnne, jau-rapport (aj.d’Aipipin.^ CarcaJJbnnam &^Re-
l** dds. Le nom de Reda fe cdnferga encore plus de
ans, car Roger Comte de Çarcaffonne (b) donna par1
fon teftaiheht èn 1062. a^Jlaimdnd fon filsélechâteau
de Redæ avefc'fe Comté, Cafirum Redas cum fuo Comtdtu.
Mais depuis cd tems-là cette ville a été fi absolument détruite
, qu’on en ignore aujourd’hui jufqu’à.la, pofition.
Je croi“ pourtant qu’iP'faut la placer au- village de 'Rennes
à. quatreiiêuesde Limoux, qui eft, célébré par fes Bains:’
La fitdatiort convient, car le^ village,* dé, Rennes *eft
dans le Razëz ; le nom eft le‘5mëme ,?Baf' Rennes vient
de Redena diminufiLdeiW-e. Enfin on a trouvé fer pn
trouve encore tous les jours près déjeef vifiâg^.beau-
coup de médailles,qui prouvent qu’il y a eu ^autrefois en çpt
endroit quelque ville confidérable.
XJrbs Arelas dits, &c. Arles ayoit .été le fiege du Préfet
du Prétoire des Gaules , & elle était-alors la première.
' ville des Gaules. Mais il paroît par ce que Theodulfe dit ,.
que de fon tems la ville d’Arles, quoiqu'elle confervât
de la Supériorité fur plufieurs aiitççsr villes,, en qualité de
Métropole , cedoit pourtant à Narbonne. Audi ef&te
à Narbonne que Theodulfe- fer rendit, d’abord, & ' qn’il
tint fes premières aflîfes, & il ne pajfa à Arles qu’après-
avoir réglé les affaires de la Narbonnoife première. - -
D e* "La' n G'u e ô o -G. Em : î. Ch dp.
C H A P I T R E X y . f
Explication die ce que Benjamin de Tudele dit du Languedoc
dans fin Itinéraire , & $e' ce qu'on trouve dans quelques
; mtresAuteursJurlemêmeJujet.
I.
1 Explication de ce que Benjamin a dit du bas Languedoc.
C»fe>T 'AuteuP'étdifJlè Tudele daiij’le Roiaume de
Navarre, Juif '&»' même Rabin** auffi â-Ml Récrit en
Hébreu la relation - ydiâ-gek qu’il* pi^et^nd1 r avoir faits?
On dit qu’ïPçphiméhça' !à Vdiâgçr /èn'E^bpèjj, en Afie ,
& en Afrique nf revint, qu'en n 7 à*
Oeflên effet environ’â ce ’terris-là' qu’il faut rapporter fes*.
^pyaggsîV‘,puîfqu’il y parlé ^dé Raimond ’ V- ’Contré de
S J Gilles ,'d’Alexan.cteJHI. Pape ',1 &;<Jé Louis VIL -dit
Je7 ome, Roi'de Frkrité*qui ont vécu dans cet intervalle.’
On pfét-end que cet Auteur n’a jamais fakjesyoiages dont
1 Pa5Je ’ & qud fon'ouvrage né,doit être regardé que conv
m&üne êompilat.oii informe de Mémoires infidèles, & de
R;élàtion^autives’r'Tuppbfé même^que ce ne foît pas un
Romaffi imaginé, dans la vue dé çonfoïefles'Jui#, qui
font fous la domination des’Çhrétiéns ; jde, les flatter
d’une puiffadeè imaginaire', dont leur nation jouit dans
des plais éloignez, & de lé% mettre en état par-M d’eMder la
preuve èofe les Chrétiens tirent du Cbap'ï 49, ifud; 'dé
là Genefé, pour prouver que le Meffîe doit êirévëriifdëi
puis long-tenis , püifqu’il y a long-tems que Judh n’kpltiS
de Legiflateur. Ce foupçoh paroit'aiïèk fondé;} 8è il faut
eqpvenir qu’il feroit difficile de fauvër les faljlèsfe: les'ab-
imtezdont cet ouvrage fourmille. Maires fables & ces
abiurditezne regardent-que lés pâis éloigrifez, fur Tefqti els.
e Rabin Benjamin a cru fans doute qU’ilpouvoît mëhl
tir impunément. Tont ce qu’il ditdüjbds Languedoc , ,
elt tres^éxaêt, & le détail qu’il en fait m’a paru renfer