(*) N&titîa .Gall-
in voce Rbodanus !
( fr )P h a le g ; Iib.
J . cap 6.
(«) Voyez ei-def-
fous Part. IÏI. Ch,
il. an met Rhoda-
nus. ..
( d ) Davies ,
Ditüonn. Cam-
Uro-Britanmcmn.
(e) Apuct P l i -
uiirar, Iib. 37. c. 2.
(ƒ) Hiftor. nat.
Iib. f 7.'cap. z. <
(g) In Argonan-
ticfs , Carnt. yofr '
yi7-
( h ) Gbiliad. 2. 36'
4 $ Me‘m o i res pour l’H i stoir e natur e l l e
Pline pouroir bien-être une des deux rivierés de Lers, qui
coulent dans le haut Lajtguedoc. g
I Rhofi Rhodiorum, Cerie ^üle, 'bâtie à l’émhbùcMrè
du Rhône par les Rhodiens;, ne fubfiftoit plus durtems
de. Pline;fuppqfé même; qu’elle ait jamais éxifté. Car il y
a des Auteurs, qui foupçonnent que Pline a placé prez du
Rhône une ville qui étûit en. Efpagne, & qui eft connue
. b .Pus le nom de Rofis ;.du moins contefte-t-on
a Pline que çè foit du nom de. cette ville, que le Rhône aie
pris le fien,' ƒ " > ;;
• -a ’Suivant Adrien de Valois le nom de Rhodanus a
. t e4^PS^é ; Par les MarfeüloiS a caufe de fa
ràpidité j parçe ;què * pV «w{ lignifie en grec* rapide à ce
Æ Ë Fÿfnd. J^ Bochart Ttqpi prévenu pour les Langues
Orientales qu il fçavoit,a crüque le nom de RihodanusyexiOtt
dil nfot Arabe jjjjjg Rhadim /qui lignifie jaune, & pour
rST ,r r ^^e/dH^ fPParence-(lÇ probabilité à cette étymolo-
ëIe » 11s eft imagine que ce nom avoit .été donné au Rhône -
ftabitoient fur fes-bords, * avoient
Jés cheveux jaunes % c’eft-à-dire blonds. Mais pourquoi
chercher dans le Grec & dans l’Arabe l’étymologie du
p ¥ "P ? N’eft-il[pas gfplus natur;
ïéi aë deriverf,ce nom cle Rhoda?$us y qui a. fervi de tout
tems à défigriér un neuve très-rapide, du -vieux mot Cet
g jÉ t f f l eft, encore.,en ,ufage parmi les GaW
lois, & qui y fignïfiecoûter avec rapidité.
Enyofla allez fur. cette queftion g quenous aurons encorë
oceafion de traiter ailleurs. Remarquons féulement.qu^eê
mot Rhodanus, d’où qu’r] vienne, paroît avoir été le même
^pgmiirement» qüê celui d’Êridanus, qu’on a donné autrefois.
au^Pô, en- Italie/ & a la Viftule en Pologne , 8p
c ^ft apparemment a caufe de cela, qu’on a fôuvcnt
pefigne le Rhône par ce nord , comme il paroît pârl’é*
xemp^fd d’Efchyîe , de (/> Pline, % } d’Apollonius &
de$>) Tzetzesr . .. . • s .
^Cftaoitém pornt-greb; Aafs apparemment M. de Valois crokat
pouvoir le dériver du Vetbe Grec f'Ufito.
47 DE) L an g% e D éc ; T an. Z Ckap. ZC
Libyca dppellantur duo ejus Oflia modica. Pline r,donne
au R hone trois embouchûrés y c’eft-àTdire une de plus qüe
Polybe &î*fue Straboh.,Selon lui les deux, qui étôient au
couchant du côté du’Languedoc y'& qui etoieht les moindres
, S'appelaient Oftia ■ Libyca. ■ Ifàâc^iffiüs dans fes'
IVotes fur Pomponius Mêlaa'cru qu’il falloir lire- Oftia
Ltgyca, hoc éjl Ligu/ua , & il prétend' qu’on W avoir ciom
ne ce nom à caufê dès Liguriens qui occuboient, à ce qdf.il1
dit les; bords de ce fleuve, en quoi il a I M i p i l e
( 7 R- P- Hardouin. Mais comment fias ^mvans fi1 éclS- r <\xau
res n’ont-ils pas pris garde que fuppbfé quêie^ Liguriens fe P i ^ S n T 'l
loient jamais’.'etablis au couchant du Rhôrié, ils.'ont du
moins habité .beaucoup ‘plus long-tenfs la tive; nfientam
a 1 aUV£ ’ & qu’âirifi ce feroitd’embouchûfè orientale
du Rhône , qui au'rqit!dû porter leur nom /"plutôt que 'les
embouchures occidentales: Saris rien changer dam le'texte
de Pline, ne pourroit-on pas dire ’qu’on a donné autrefois '
aux embouchures occ^ërimîeS' du Rhône le nom de £ *
m b s m m m w t m- dé y !es etoient v l S - « f e l a Libye y'car cet*tie° irsa ’i.fpoanr oepr souvie- » vbi 1 1
roit egalement pour les trois embouchures, mais parce
qu on croioit autrefois que la Libye s’étendit jufque-là.
Quelque ridicule cjüé pdfOifle cette opinion il eft’ certain
qifêlle avbit été anciennement l’opinion commune •
comme le remarque Feftus Avienus dans fon Ota Ma-
XÏtima.
Mùlfà nos Rhodanô taper
Nàtrare longo res Aübegerunt ftylo 3
At numquam in iftud adimus inçlinabitur,
Enropam ùc ifto ffumine & Libyad aflèram
Difterminari, Phileas hoc quamquam vêtus
i Putaflfe ‘dicit incolas ; Defpeâui.,
Derifuique infeitia hæc fit barbara.
tSEÈm alt^m Bt/pmie»fb, dlterum \ Metapinum. Pline
dit que des deux Cmbouchûres occidentales du ’Rhône
furie sappelloit Hifpanienfe , J’Efpagnole, & c’étbit affu-
rement là plus occidentale, comme étant la plus prez de