Geograph.
lit. 4.
Epitom. TLivü »
'cap. t k ï . ‘ *
Vtlleius P-itcr-
culus, lib. 1. cap.
If.
(&) Plinius, Hitlor.
natural, üb. yr.
cap. t. -
■ Prolem. in 'Deß*
.eripe. Aqùitanit..
( c) Antoninus
in Itiittra riti
’Sti'i&ö;. Geograph.
lib. 4.' '*
- t j r p . M é m o i r e s Æ û ü a e ’H i s t >0;IEe | | é t A r e l l e
.droits par où ce chemin paffe aujourd'hui-, étoientfilgrs
ü marécageux., qu’ils n’étoient point praticables,^,
5:0..Le Baip6»4ejBalaruc peuvent encorefioumir une
■ nouvelle" preuvcde ce que, nous avhnçpas;:, Reriohne n’ i-
gn,ore l’ufage que,lfe;Romains fiaffoientafo?,' eaux chaudes,
& l’attention qu’ils avaient de.-profiter cfe!;^èlles.qui îfe,trou-
yoiçnt dans' pais , qu’ils pçoupoienL " Quoiqueùceiles
d’Aix eicErôvence ne fuffent.pàs dlunegraa^yertu filles
déterminèrent pourtant Jrfjß ,. -Sextius à y.,hâdrjune.vdk
confîderable.s>Lesf'anciens Auteurs, ont parlé av,e.6.féloge
de-s bains de Dax , &,.-de>Bagffiexes«, iousje nom à ’A<-
qu£ Anguß,e. , five de) Tar.bdhnæ, ^i^iA'Aqu^Oneß^mro^
que cëbbains fulTent à lkxtrémité^^iPyrenées^^.fortâloi-
gniezdela Province Romaine. Quelle apparencei
Jeuffent négligé ceux de Balaruc., aufli efficaeestWaucift
l.des .autres , & .plus avantage^epijgip. fituez par -rapport
àjeu^ys^üsdesîayoient ..connus auroienft-iis. manqué
ride les ccMnoïtre , fi vcSfeains 4 yoj4niyête ifours, tems
xels~quiüs do rit aujourd’hui. Il faut- dokcf que WJTJams
fiuffenwalors cqpverts ‘ de i’éqjjhg.îfde -Taur , iag^ -Bord duquel
ils font placez & fi cela pfi.dfikfaufi q&sGSeiprd ,
-que cet;.,étang était - alors plus-grand <Sçïplus étendu , 'qu’il
tn’eft préfentement."
/A,. MaiSîdqu’éft-il befoin . d’infifîer .fin. çes quteuy.es j,
quand l’infpeâion, anêm e ïd%;>iieuxuën!lô.urnît qui font
démonflratives ? Il eft vifible queW^tangs qui détendent
le long de Jacofe ,-du bas Languedoc$| .depuis, Àigué-
mortes jufqu’-à Agde „-ont fait'p,art-i^-au6re£@isr-de la mer
même ? dent ils n’ont ééé-fépajés-,- que parnm/ongtbahc
de fiable qui s’efi; formée entre deux , connu fiiüs 'le,nom
de la .Plager. Leur.fituationvÿ leur niveauf>aÿeeda<-m€r tjjjlâ
fialûrn de leurs eaux , -ne permettent pafidudouterde ce
fait,. On-,doit porter le même qugemént- des étangs d’â|f-
-cam an Are & d’Efcoute ; des.-.grands; marais quififons -auprès,
fie jong de la Robine..£c du . Viforefi:d9| çtaàgs
qui fönt autour d’Aiguemortest, qu’on nomme lès étangs
de S}-. Laurens , de ReßpißßiJ^de la Vrljez, du R A A ^ -i
r ’75s fe t fe ll pas même-tout. L’état des-lieux- montre
que la mer sàétendoit autrefois.,au-delà de Ijefpace que ces
• -ETE La P a r t . I L Ch a p . IC I : m
-étangs;-occupent aujourd’hui qu’elle allbit du côté de
Frontignan jusqu’au,’, pied- des montagnes qui forment
- une. chaîne continue depuis ?ce’ lieucjufqu’à Mirevaux ,
A qulon appelle \epMie> RegÛRtjvOtis la Montagne\de S k Fr*
lix > qu’etle,*avan^ittde-là jufqu’au- Pont Ju v en a l près de
-Montpelfièr.p,qu’e-lle-^o,uvrdit enfuite |tqute la plaine de
Mauguiqr<,y^aiîçdilla%rü'es , Lanfargups -, Maflillargue-s ,
fi^ùila-y Franqtf.evaux.i jufqufaS^. Giiies >î&.que'-lelsidêux
;îfis;strp4m'et du- RHoriéJ.fè .trouvoient- alors moins ,’fongs ,
qufils ne.font-,, de près;, de, trois lieues.- Si l’omprqnd la
peines deMeerfiêlfolr une CarteSdaî Languedoc; urre ligné
-,c©urbe-, qui^.enfierm'efo',pats qu’-Ôm-vient.deîpprquer,
•’■ dhjaura, par ce mbieniîa> véritable étendue Â!e cet. ancien
%©lfe,y doiife).S.üra^btf;fiait. m^jtCo.n ’; A q u ’on .ne, fçaüroit
plus fèconnoîçce dans l’étai^^fie troùvè'aujourd’hui cettê
H H
E'ï '3,°-. A ' ces préwesfiqûe'latconncfxffançej'des lieuxafour-
niiViqn.pleut fa]oûtQjk:dc|lsfeits hiftoriques. .-qui des-lfiotti-
fienp.giMptre^Danîè c jé s il^ r ts^ l^ ^ ^ Mar A ; de JPartu-,
ptoit ,un port fur l’étang dpljMauguio en 89^8. quand Ar-
duke, Archfivêqùpae Narbonne^ tintd'e Concile - dè fia
Province ;(^ujôùrÿfiiii!ele enfiefifelorgnée de plus- d’une
demifhfiuè,, Plafinolh cto.it une ,dfle en Srp.. commev.èfipa-
^t-.par'|ipne^iihfo?trfi5 dç, Eouis| le Débonnaire, que les
R R . PP. Benediàinsjfkk'qntrapportée da'nsl’Hiftok&|de
dsângue-doc -9 toce^ie-iflé, s’il’faut en? croire ces.Religieux
bornée ,pàr la mp|| médiéerrannée du, côm; du
midi ,/quapj(l‘«âp Monafteré^qipirf^: mais aujourd’hÉi
Pfàltriedi terre' fierm'é|^i^: éfi à deux ^ipue^dl
damer. Iifjàrdltijifar, une autre éhartrejfc|rappbrt|è>pàrJe R :.
P.^fobijlonsqpela ville d’Aimargi|Gs|eh latin Armafamca ,
ctbîtjau.,bp.rd de la mer, tn /z«or^ri«^vaufcommencement
du mçuviémeifiédg4t,feêlle èAeft maintenant à trois lieues.
,Spus l’Empire de Charlemagn^Ail n’y avoit qu’une ‘tour-
l’ehcfioit'/où'efli aujourd’hui la ville d’Aiguètnortes,
il s’y forma dans âa.|uite un villagetÇfec'Un porfi,tèe qui
déterminatSdnt Rouis à lre fermer de murailles. fiC’eft-
là où çq PrincëlùkHîbaEqua. en 1248. & è i\4 z'6g 'i^ $c’ê-
foit aldr$:ç.|e meilleur port qu’il y*£Ût fur laméditerranée;
A À a îïj
Preitpag
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(^) Niflv de Lan.
r.
,PaS: iiß ..
,('cfiA.nna'f. Torn. l.
ad ann.\di&. ‘nv,
IpW pagg..71s. &
LaToor cfe
Matafere. Hift. de
L a n g u r fö cTomk.
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