a74 Mem o|E.e s ;,pour' î-’H i s ,f p ir e n a TüHe l l è
une Fontaine extraordinaire;, & .A^Gusrfaire fouhait de
îavoir auypai ce- qui en-efL J l fomblok qu’il n’étoit. plus
perrnis de l’ignoEçr depuis l’établiffement qui vient de for
faire à Toulo'ufé , fous l’autorité'du Prince | d’une [Société'
des Sq^&ie#-,. pjpntcft-Orbe fitüéç dans le Languedoc &
prefque aux pôrtps de Touloufo , paroiffo%«eÉ*enfon pro-
pubien. Le P. Planque l’uqjdeS; Membres,<dç oeeû&tSo-i
ciete^sîqft, tranfpprté plufretfrs fois ’ fur les lieuse pour re-
copnoîtreîfettG Fontaine j^l l’a: examinée ayçq attention^
d en a vu qvec.dgs yeux de Phylfoien toutes lesiparticu^
larf||sv II .ne s’eft .pas.1 borné.:fo^e^fimplèSjqbfer^^^^
il s’elfeappliqué à. dévoiler le myftere,, 84' folfom en ^Jget
par la machine qu’il a communiquée fo la Société des Seièn*
jggi ;qui imite Fonteft-Orbe.dâpstput - pe qu’.elle. àfoe
remarquable, l’on fera portée croire qu’il y a-entieremênt
rguili.'. •s,j,p & / Æ 'J
ll;s’eft convaincu pâr la foule iftfpe&ion du-^ée-Forfo
teft-“Orbe s avec combiénpefo^^fondOmérit'M'.^cfo^yafois
a crû qu’elle çtofo xçette ' même Fontaine dont Pli-né^iit
mention, .qu’il .place ,dans la Province NarbQhhoiie-'.&f
tik »g.et. a. qu’il appelle Orge. * fa Hfahonenfi ¥rfaikçid^ditvPlin&s,
nobilis Pons Orge nomme eft, berkoe ftafqUMurjj expdti-
1£ bobus y ut merJîL oapitibm toùg. ea-i^yoeratPt^"■§ed tllasân
&qud nafeentes certum ejt'gton^ni^i tmbrtbus a f a Sur »quoi
M. de Valois dit, Hic iWf Ogge-\ mifajÿidet-ur ’•ejgj FOI>f
t'eftq^gae faTabults Geographicis memoratus , unde orHtm Fltt-
viut Lertius., Mais queüe. apparence 'que* eé fpkéieVFon-
teft-Orbê ï En effet dans l’antre d’où^e#Eontaiîi^fourd,
il n’y a que des.pierres & de$ rPchers^ojiyerts d’une moufle
inutile. D’ailleurs fiEonteft-Orbe eûtjétç cette'même Fontaine
dpht Pline parle , il tfeft p^^rojaatbfo qupicqcui;
rieux Naturalifte , -^amateur .des -foerveiiest|&oen nous-
parlant de .Fonteft-Ôrbé eût négligé5 dén rapporter une'
circonftance âufli remarquable , que l’eft foh cours irrégulier
841 périodique .
Néanmoins lur ce fondejjiêïit M. de Valois juge qu’on
Piaion,de Trc, doit nommer notre
WB ■ Org ite'ï D’autres écrivent Forit *EftorgueSi Mais le Pv
À'.* Voyez ei-deflus pag, i 6o<
d e L a n g -uedoc ; Part. I l Chip. IL < 175
Planque^ a.t crû qu’il -devoit. làrdeffus s’en tenir aux, gens
du-pais qui difent-Fonteft-OrbeV,^;) nom qui pdur||tt
Jui âvoir-^té’ldonôéî ^Caiifc^de 1^. Ægurê de l’antrp d°u
foürd la Fontaine. H I bP w M vo^ . ,ei? ,b^ r
oeau , & de l’o#v§Jttoe qui eft iemblabfo
en quelque paaniere &- une p o r t^l-r^ y 'r
i r.
fix tlif àtiop de tout te que lu domine'de ¥onteft~Orbe t de_
remarquable, \
■ La Fontaine de Fontqft-Orbe eft fituée dans le Diocèfo
de Mirepbix auprès de: Bclleftafur fo bord- du Lers , &
à demi-liGuedela/fource de foeEte' Eivfore,- Elle fort du
fonds d’un antre , ofoelle fouref' dé différents endroits
€ett antrea.quatre ou cinq, toife^ de profondeur,; Heit
adolfé contre le fié d’une montagne^, & forme par un ro-,
W M s’élevant de cpiié- & ’ d’autre , reprefonte une
efpèbede voûte aupendentif de laquelleuly a une grande
'Ouverture.- Léndée foie icet antre qui eft au Nord-
Oueft , femfelabie à un grand portail, a dans fa fifoplîçifo
.quelque ch o& Àw a iê ftu eu 3c. ac . .
çau^^e'-Eohtèft-Ofbe coulent, unimçnt pendant huit
qür&eûfomois'dp fermée de refte du tenjs, » elles ( b ) Pigmentent
& diminuent dans leur coprsjLe tems pendant
lequel -ellè^croiffent & décroiffent, eft félon les oifoer-
Wons .que, i’çn.fis le mois, d’Oaobte dernier (ï73° ; l de
foixante-une minute, l’qccroiffement durant dix-iept
minutes , & % décroiffement quarante-quatre.
" à & y p n'a rapporfé cUdfevant pag. i 6ài'-mc étymologie du nom.de
tettfe ïWîtaine,«qui paroîc plusvrai-Temblabk. ' - "fo . , .
t- h ) Le Médecin à qui l’on doit les obfei valions du Chap. précédé t , I ji'a eu%rà qu’à l’eau, qui fort par l’ouverture triangulaire de 1 ia ïootat-
ne ; & pour lui la Fontaitie eft yétitablej^ent Intermittente \ le P. lia®’
que au contraire a égard à l’eau ,'quiïôntûiue dé couler
Vente depuis là foutee fulqu’à la riyiere .de lets; & pour lui a on
n’.eftifubpletnèRt'>àu7«f«rc^«re.1 ' 1 n p |,n
W f e yL’accroiftèmdtt de5■làrForttaineiJ.pour padet cqtnrnele L. l j
que, pe doit durecque la 7 moitié de l’écoulement, e i r e ' y 1 ■" " " ^ ' M m ij