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tant étudié Phiftoire naturelle des JPoiIton^, & qui a fak
' fur cetteN matière yn ouvragç fi-céfeqre ^n’a pas manqué
gi 16. cap. g. Pline qui dqnne -Cpeit ^jjgtte, çce§t-
Tfiôn qu’il allure .» qu’il avnit qui
v » de ip ^ e r avpit,&^en)üfigé à Pàlaiîios-. f û r ^ ^ ^ l è
j> Catalogne. Hac ptfiatrdt ratione, dit-il 4 Aydio, tiijpanof
atiquAndo W»,pro&il],Alp urve- JPçUms mnçupAtà[.
Voilà-donc la même hiftoire appliquée à çipq lteu^c
"iïiflérehs par flx c3^è^«^*^ul^i^^4Çf^-gj|iJ|a^^e-( y|ç£
lente ^pû^iqptiQq.gtt^dlq n’eft qpi
en 'forme une plus forte eqçqre * c’éft; que la même hiftoireou.
dujiïpins une hiftqiremute pareille, eft attribuée.!
.deux efpeces d’animaux gaufres que lësfDauphins^
êe qui achevé de montrer qde n’eft qu’une Fable, qui
n’a' aucun fpndement ni pç>urle§ lieux, ni pqurlps a'àeu.f|.
(J>) De Hiiioç.^' VI. 4 Par exemple 1 on trouvée,dans^®jA,riftpte une hif-
Animai, hb.fi. cap. tout à'Ÿajtï^BÊîHle', *è& cet; AuteuBl|^^t”imnp^s
Êt Lib. de Mira- ,fur le cpmpte3 | s Dauphins-, mais ^erviêfs^
bUib. auditis. -animaux, ce /emble,, bçaucoqp moins dodfely^Dansl^
» tfhmpe ï Ï Ï * ks Eperviers chaffent sdç,fdciêtè
h> a w ïé^:Hommes.-Ôn les appelle pap leur nom-, furjè
P champ ils acçpurenç en foqk, s’aÏÏemblent au | ftéïïuS
» dePéndroit choifi p^ur la- chatte , arrêtent, les toiféaux^
» que les Paifans chgffent en battant lés .’ tjuiffons^ Içs
» heppuflettt^teçi^p0ùr qü!q^gs prenne^ oii qu’ôn
S^'ipsÆie^s’ils^qnt forces ^Pki tuer quelqu’un quï s’enfuie^
».. i^Je„péjeitênt pux ÇhajSeurs^K^ cqntinupnt 'àfçndfê
v le'même fei.ykn£Yec la même' ndélité',’niais auffi.a-t-on
(cYHiftor. nara- "ieu|[8ui;e^t d e ^ ^ q ^
'ta’- 1 %. cmhSnÇette même Hjftoire fe
m f ï î " circondaq£esJ «dans (^) Pline & dans J^ Jü ién |M | g |
4i.l,s’ nier femblè iqême la raconter db'fpn. cftef„,? Auditione,
;(>) Àtifloteies, d ip-if,4w%t , eopuge sftl ëçpk^e premier la débiter,
f fj^ca^^! ' . ’ VÎI.3yif JÙ $ pas' encore 4tpqt ;dès naçmçs ^Auteurs
Plinins, Hifior. racontent à peu prèç ta" m.ême choie des Loups., êfpecfe
Tl Mural, lib', IO*r - -
f<Ec'ÆliaBUS de , * Les- Thraces fcavoipnt.ils ratt,.d'e“ dfêiïêr tes EpctvidfsV&' rffifrotfj!: doaf
jintmalibus , *libjdt s?âgtè A i ^buvèèditiiellé ^u’àri doit les rcgaïdèt* <ot6hïé le S te tar s de
(.cap.fi. I Ji J /• > • • ^ J- &Æ^.Ê ÊÊm1 Sm- Ê' cdl:;,ayn. imaux
'D7E L a S GfO Ë DIO C. P aM. 111. - Ckffd XI. 577
d’ahima^’%ii’on n’auroxt ' guère fpüpçonnée'devoir être
fi loêi^iïe• ^Sçlpfi êûx: d^hsU’e Palüs* -Méotide , lés Loups
vivent?’familiereme'nn’^ec dés pêcheurs., pourvu qu’ils leur
fafïent part? de leur pêohe , mais auffi s’ils y manquent ,
Ü's déchirent deufô; ‘filets, & tâchent de, les foire repentiç de
%dr faûtèlsî
• A v-oir ainfi la' même Hiftoire tournée en tant 'tle façon
«', ne djroit-on êas que’les Andenésont voulu en foire
honneur à d'fiefens Animaux , ou plutôt ne csmprend-t-on
pas qüe les Çprhpilateürsanciéns, femblables aux Compb
latéufe biôderhës ^grofliffoient lêuts recueils au -hazard de
tout cé qii’dls pôhvoiënt ramaffèr ; & qü’iihe fable, quelque
abfurde qu’elle' fût^dès.qu’éli&.étpit une fois publiée ,
étoit bkantôurepétée ", &urépétee,de plus., d’une.façori. - -
Aufli,<gés exemples fuflent-iKencore ertplus grand .nom-f
bre , -fuffent-ils'’appUiez^dt plus grandes Autorités, loin
d’en conclure kÿêc Voffius,'que"Bhiftoire de Pline fur là
pêche, des Quiets, par lefecours des,Dauphins, doit être
Vràie'. q’en conclurois au contraire, que tous ces exemples
doivent être faux y de même que Phiftoire de^eetté .pêche
, puifqu’ils pêchent idiis égàîeineht par le même principe.
Les chofes qui ne font.qûe d’inftitùtion humaine » -
'&}que;j'es animaux ne fohtsque ■ parce,, qu’on les leur ap-
pfend'1, geiïient changer, & changent en effet 'dès qu’on
fe rplâéfe du foiad’y accoutumer les. animaux. Mais pour
cellès qui ne. dénendent que des lq|x de la Nature-y &
quelles'âdimaux'font,fans éducation , & par la forcé de .
leurJ inftinâ;^ elles 'font âûfli invariables que la Nature el-
ïe-même. Si fê§ Dauphins* fijesl Eperviers’r, fi les Loups
avoient fait autrefois par l’inftinêl feul ce qu’Ariftote ,
Mucien ,Pline, Hieh, Oppien, Albert le grand, Rondelet
, leur attribuent , ils le fçroient encore de même;
& puisqu’ils n| le Font pas , on eft forcé , malgré
toutes ces autoAités,," fufTent-elles encore plus nombreufes,
oe convenir qu’ils- ne l’ont jamais fait,. '*
J ’aVôue pourtant que jé’penche à croire que le fond ■
de. ces hiftoirçs , du moins de celles- qui regardent I?s ^e^ ift; ne*/Upr^!(r'
Dauphins, n’eft pas' abfolume-nt faux.- {a) Belon à qui je fons^manns, liv.,
dois cettç réflexionr3 rémarque que c’eft te propre des Dau- 1. cbap. h-
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