i fl
m
Ui i l
Ë ï
i l
i l W- ■
*. Fi) M arca Hlfpa»
g f i £ nicâ . Lib. 1 . cap.
ë m i i .
'm
G H A P I T R E I X.
0# /W continue de traiter le mème> fit^ef . Explication de
troitMitres routes , qui regardent le Languedoc. \ >
T L relie à expliquer trois routes prifes des «ajames-Iti-
jl. néraires-, qui entrent5-dans le plan-d§'Cet ouvrage. La
première fift la route. de Narbonne à Pareelonne à travers
le Rouffillon g autrefois dans la partie de là
Gaule .Narbonnoife qui ;étoit à l’occident dü -R-bone. La
fécondé eft la route-de- Tôuloufeiàf Lion par ïê'jâeyâur
dan &i le Vêlai, qui font partie aujourd’hui du Languedoc.
Enfin la troifîéme eft la route de Rhodezcapifale’
du Rouergue^ ‘SmTïibérl dansde_-bas Langudoc. :
La preraiere de ee^ routes fe troUvefdânsièsrsC&bjfesde
Peutinger & en-deux endroksfdedfttinérairddl’Ah]Wim
Elle eft par confisquent repétée en trois tmafniere^ différentes
», \
Commençons par la plus éxaéke & laplüs fuivie de-strôis.
I.
I T I N E R A I R E D’ A N T O N I N.
Route d’A rles a Narbonne & de Narbonne en1 Ej^agne^
N a r b o n e.
À d ‘ V ï g b 5 I MUM> _jM." iX 'X . '■
,C OM B ü ST AM. X I .
R q s c in o n e m . ■ V I . V
A:Ô C g.NTUR ib N E 9&*»J ■ X X
S u.MliüM Pyrbnau M. ' V.
ue cctLcvrouie e« aes aeux iuiyantes’î'
qui regardent le Rouffillon, Comme ifi joignoit beaucoup;
d’érudition à une connoiflance éxa&e du pais j nous ne
fçaurions fuivre de meilleur guide.
d e J M ! IM
. Il remarque, d’abord que fu%ant !éet$e; rosie il y&
L X V . milles entre’;{k t ville de Narbonne & le haut; des
Pyrénées, quifép^rfeiy; le Rouffillon dé i'Gatalogne ^ ce
■qui n® s’éloigne gugre&dù' calcul dejStrabon^iqui compté
LXIII. milles d’U!f> endroit-à l’autre , & en quoi Strabon
& la route. c^nviennenfiaiFe^rexadenaent avec la vérité
puifqu’ij ;y;a -de Narbonne au haut* dès Pyrénées environ
16. lieue^ Nous verrons combien jqefite reflexion eil importante
quand nous-examinerons Je détail des deux
routes fuivanses ,> OÙ le,même chemin eft décrit,
g Ee premier Jieq; que l’on, trouve dans cette route eft
A d ^gÿfimum. N dus- ayonS/ddj gM expliqué ce que lignifient
«eeS-jîexpreffipriSij’i dont l’Itinéraire, le.fort toutes-les -fois
æu’oa: Ys^fe-ij;!mention d’une. fimple;. polie % établie dans
la jparppagiaip^ M.-vdetMarca „croit, que.icet endroit etoit à
|J^^||^U|jfont^aujourd.’hiji]lÊai^^4i5?fj de Fttou , fur
% -bardf(|f,; l’étangy,vistarvi^ de>Leucate:,: & où eft ordinairement
g .djhée de, Naçbarme à' Perpignan.
On alïojt^la a un lieu ap.pellé Combujla, éloigné de XIV.
mile^;@q* liques^.detmp: Suivant-M. de Marca, e’eft
v ^ ^ # « u lu r , la riljiêhi, d’Egiy y'en latin Flwvius aqmli-
nus , laynême que nous avons-vû, ciTdefiùs;que Pline ap-
k pelloit VernQdi$r%fn - • , r
8 Dle Cofdütfiafai route menoit,- à Rufctnon , c’eltà-dire à
la Tour de Rouffillon fui la
Tet, à;un qdaredelieue'* de" Pefpïgnaù: II-n’ÿ-avoit que
VI. millg^de (ÿopibufia, à Rufcinon.
- . ILyijavoiücdê dâ XXe:millesv^éft-à~dire %‘43 Kedës
#»Laf|iv^rvxd Centuriones. M. dnMarcapxoïiise.que cek
d©Æ ÿnmendaieÿlde-Æfrf a fur la Tech !, & par lèsdiftâ#®
de latineraire ,• qui répondent aux'diâance&iqu’il væ de
Perpignantè^Geret , &ide Gererau. haut des Pyrénées.:
& par recônnok
avant que.-d’arriveqàvGeret Jg&fi après l’avoir pafle'; St
par des; ruinés.d?ufflivieux:pont)de pkrrepfur da Tech^
#é^it ^^^^lln^n£^paroît- 'êasp ancienne;. Sur oerpiedi*
Ja ne ^udrpi|liï hàs ;q©rriger l’Itineraire , & auïieu d’Ad
Centuriones lire MCeràçnes,,, ommême Ad Corelanum> : ’*
. âu f°rtir^^de Ceret on A’avbif.plus-queiV;-tnilIcs
m Lib- 4-