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cette famille prétendpit ^dejfcQndre A’Ancus Martius, quatrième
Roi. de Rome ; dont' le nom a toûjours^éf&écrit
par uri&^^ée^amèvvenant de ■
On doit donc s’en tenir à cette fecOnde ’opin.iîm-$Elle
a été adoptée par des critiques du premier orare^cpinme
on a vu : Elle .eft fondée für un fait* hiftorique ineonçe-
ftable .?.fça^qir.d?étali)l^remdnt rde -.la première’ Colonie de
Narbonne parles. foins, de Q. Marcius. R ex : Enfin elle
sfaccorde avec on ufagè certain.“ -Les Villes •4o'ù l’on éta&
bliffoit une Colonie Romainepïenoient le-nom de. ceux
qui l’y établiffoient. C’eft ainfi que la même Vide de Narbonne
prit dans, la- fuite îletAiom ,>de Julio. Paterna % | à
caufe^que- la fécondé- Colonie*compofée désdoldats Vvéte-
r^ns ,d,e ia? dixiéme Eégion $ quecClaude TiberedNeÈbn y
mena^y fut établie .par l’ordre de JulesùXléhc-^pere adop-'
tif d’Âugufte.
î Undè mâerris auzilium , nunc & nomen & decus &J$jNkrHô'
Mortim. La?;Colonie,établie à.Narbonne Part de; R-omâ
6-3.6,.a.fit de eerte Ville une P^ace d’Armel pour les Ro-!
rnains , quiles mit en état deconferverdous leur bbéîf-
fancelePays des Volces Arécojgdques dont ïlstéfeeiît les?
maîtres , &-de pouffer plus loin leufs içqnquêjEfs.ÇC’efl;
pour cela que .Cicéron tdifoit en parlant pour Man.
Fonteius v_ersï Pan < de Rbme 68 uéië’eft-à-dire dabs'^lîm
tems , où la domination des Romains.^lans les: Gaules
fe réduifoit encore à la Gaule Nafbonnoiie ','EJl ineodem
Provincid Norbo Mortius , Çolonio tiojhrorum civium Sfpe-
culo pppi^li-Rpmoni, oc prepUgnowlttm ijlis ipfi s ■ notiombus
oppojitum ;& objeêlum. C’eft pour cela auflî que Pomponius
Mela quVa éfifâit beaucoup, plus tard & fous -l’Empire de
Çlaude ,dans un tems où tout étoit. fournis aux-Romains
dans ;les Gaules >, avoue que Narbonne avoit fervi autre*
fois à défendre la Province Romaine , mais il ajoûte en
même tems , qu’eHe ne fçrvoit plus qu’à lui faire honneur
& à lui donner fon nom.
Mmtimo Avoticorum , la Ville de Martegues fituéefur
l ’étang de Berre.
D E L A N G:WE D*OC.Part. I Chap.dll. . n
r Fojfo. Mariona. C’eft la .célébré foffe que Marius fit ouvrir
depuisJe. Rhôneï jufqu’à la mer, pourifervir àrtranf-'
porter des- vivres au Camp, où il s’étoit retranché fur le
bord oriental de ,1’embouchure de, ce. fleuve , pendant Pir- •
ruptiom des Cimbres & des,Teutons..Il eft'aifé.de juger
de-là que cet<t& foffe devoir être à l’orienta du Rhône ,
& par cohféquqnt dans là Provence., Plutarque , en fournit
des preuves certaines dans M Vie 'de,;Marius , mais le
paffage de Pomponius Mêla que-nous examinons , fuffit
pouf le prouver , puifqüe ce Géographe marque que cette:
foffe étoit entre .la Ville de Marleille&le Rhône. Quoi-
qu elle foit combJ.ee- depuis long-rems, il en refte pourtant
quelque vertiges* &de nom, s’en; eft, confèrvé dans celui
du village de Foi, en: Provence. .
L Campus lopideus. On Pappelle aujoùrd’hui la Crou. Stra-
bon a décrit, au long.cet endroit de la-Provence. Ce que
Pomponius Mêla en dit ici,. joint à ce .qu’il rapportera un
peu pliis bas , .des* Poiffons que j l’on i trouvoit dans la
terre prez de Salfes y-fait croire qft’il avoit l’ouvrage de
Sirabon fousdésryeux en. écrivant.
Rhodanus. le Rhône. On a déjà décrit fes embouchures
dans le Chapitreprecedent-y & on en-parlera encore én.
expliquant ^q^eAPline en a>dit.-.i |
~ Stagna Vol'camm. Les étangs de.Mâuguio., de Perofey
de Maguejonrie y &• de Taur. On en parlera en détail, en
rapportant;fa-defcription que Eeftus.'Avierius.en^àTfaite
dans fon Or a moritima. Il Juffit. de’-temarquéf ici que: ces.
étangs font .aujourd’hui riîoins étendus qipîtls n’étoient au-
£r«fois » & qu’ils diminuent tous les . jours- Le Vidourle
&. le Vifce qur s’yqetiâent diqqôfié j f r p a ^.quirPont;
aucune iffuëvdans la mer, y ont produit 8c. ,y-.prô'duifcnt;
encore journellement des atterriffemens confidçfables. Les.
étangs de; Maugulods; dpi «Pctols ne fofft prefque plus;que
des.Marais , & les. Etats,de Languedoc ont été obligeziF
d’y faire., creufer, un. canal pou® eiprefenirrla^navAgation