4 ï 8 Memoir£si• rbüR l’Hi s t o i r e n a t u r e l l e
II. Que de celles que l’on a trouvé à propos de eojmpren-
dre dans-ce nombre , il y en a qui ne méritent pas d5y trouver
pkce. Telles font par exemple les fourees'#eau chaude
dfci’Sfe qui eft à l’embouchure du Tiïnavo, Art. ' I. de èé
Chapitre , où à mefore què la mer s?ifleve, l’eau qui coiile
de*ccs fourees, doit être retenue , & en regonflant vers la
fource s’élever j fans qü’M foit bèfoin de fuppèfer
dans l’intérieur de M feureéle moindre _ changement,
III. Quê plufleurs autres de celles dont les Compilateurs
font mention eommé a l’envi , font vifîblement ïauiFes^
comme les deux de Giraldus Cambrenfis yArt. IL celle du
P. de Nieremberg;, Art;IÎIÀSc. eélle de Vârcm, Art: IV.
iy. Que la plupart des autres a qui l’on a doiipêle nom.
de fontaines à flux & reflux ,ne paroiflentêtre que desfontaines
purement périodiques , dont ^écoulement ceffe &
recommence plusieurs fois dans le jour, fans- fuivre en aucune
maniéré le cours des marées. Telle cft par exemple la
fontaine de Dmrgne, près de Caftres en Languedoc', dont
on a parlé ci-deflus, Art. X. du Ch ap .précédent y$e. que Jîo-
rel qualifie mal à propos de fontaine à flux & reflux, Somme
on l’a remarqué. '
V. Enfin , que fuppofe qu’il ÿ ait des fontâihfei|»- qui foi-
vent l’ordre des marées , 8t qui aient de même qu’elîest, les
trois caraéleres effentiels de ne couler que deux fois dans
. 24. heures, de laiffer près de iz.Tieures d’intervalle d’une
période à l’autre, & de retarder tous les jours de 48'. for lés
périodes alternatives, il h’eft' pâs encore démontré qu’on
doive les regarder comme des fontaines à flux & reflux. Nous
O) Partie II. avons prouvé eh parlant\af de kfontasne deFOiifeichë,.
Chap, III. que ces fontaines-là même pèuvént s’expliquer par fomemc
méchanifmeque les fontaines firnplement périodiques;,
Cette explication, dès qu’elle eff poffible, doit, êrae préférée
comme plu? fimple, a celle qui demande qu’on admette
entre ces fontaines & la mer, des communicàjions immédiates
, difficiles à fuppofer, & dont il n’eft pas mégie facile
de tirer qüélqiie avantage, quand on les â fuppofées.-
Fin de la fécondé Partit,
MEMOIRES
i P O U R :
L’HISTOIR-E NAT U K E L L E
P Ë L A P R O V IN C E DE L AN G U EDO C . |
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T R O, I S,.J E M E P A R T I E.
Mémoires de Littérature.
CH A P I T R E m
Deg différentes .Langues qu'on a parle. dans
^Languedoc; & enparticulier de laLangueCÇlfique|
qui par oit en avoir été la premiere Langtm,.
M- Languedoc a écl fucçeffivement pofledé;
par les Cdçesou Gaulois, qui en ont été. les?
premiers hahitans -, par les Romains, qips’en
rendirent les maîtres l’an de Rome 6 54. c’efl- •
—._J à-dire 110. ans avant Jefus-Chrift ; par les
Çoth% qui l’envahirent furies Romains au commencement
du y . Opcle par les Sarraûns , qui s’èn emparerent, du;
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