t f l] Profperi
Cbronie. ad ann.
4MtielLan
guedoCj 1 . i . fag
*7 9.
[r] M. l’Abbé du
Bos , Hifioire Crit.
de la Monarchie
Franfoije, T cm. i .
fag z 2. 4'
[d] : dârii.Chron.
ad ann. 456. ‘ -
[e] Hiû. de Lan»'
guedoc , lara. 1»
fag. 182..
t f l a d a»». 43C.
I46MÊMOIRES POUR l’Hi s to ir e n a t u r e l l e
rite de l’hiftoire , qu’on prétêndroit conclure que ce nom
fignifie Pais maritime , de ce que le pais quil’a ,porté,dans
la fuite étoit effectivement fttué près .de la! mer , puifque
c’eft la première acception de ce nom, qui en doit fixer la
valeur , l’origine & l’étymologie.
La queftion.fe réduit donc à ce, point de fait , fi les
Goths s’étoiént emparez du bas Languedoc avant i’ànnée
47 3. & par conféquent fi-; l’on peut entendre du bas Lan*»
guedoc ce que Sidoine dit dç la Septimanie dans la lettré
qu’il écrivit alors à Avitus , & qui eft la pf emieté du troi-
liëme livre ? Or ce point de fait le décide abfolument pour
l’affirmative & if.paroît par des : témoigipgesdnçnncefta-
bles que les Gothsétoientlmaîtrès çlu bas Languedoc, dans
letèms que Sidoine écrivoit à Avitus ià lettre dont il
S’agit;';';
i °. Les Vifigoths affiégerent (4), Arles en 42 5...fousle
regne;de Theodoric I. & >de Faveuimêmeide.sJ?. P. ;Be-
nediétins (b). ils ne firent, ce fiege,, qu’aprez avoir. ïraverfé
toute la Narbonnoife première en. avoirs fournis iesvilles,
Je lai qu’ils furent obligez, de lever ce fiege , qu’en fe
retirant ils furent même: battus par Actius -, mais je doute
qu’oft les ait obligés de rendre tout ce qu’ils avoieht en-?
vahi dans le commencement de cette entreprife, - parce
je croi pouvoir affiner aprez le Savant (r) .qui a le mieux
étudié Bhiftoire de ce tems^là , quelles ilomains avoient
alors fur les bruis des, affaires' encore, pluspreffeesï.. ,
a®. Les Vifigoths firent le fiege. de Narbonne en
436. fous le même Roi : & fuivant les R. R, P.P. Re-
nediétins (e) eux-mêmes, ils 2ne. le.firent qu’après s’etre
emparez, de Carcaffètme , & des villes vo,if nies. Il eft'Tvtai
qu’ils échouèrent encore dans cette entreprife y: mais ces
fieges des villes capitales ou citez de la; première ;.Nar-
bonnoife font comprendre qu’ils dévoient dési<cdatems-là
y être maîtres de la campagne. Profper le marqué allez
clairement {.f) dans fies Fanes , lorfqu’en parlant de ce
fiege de Narbonne, il dit que les Goths violant les traitez
s’emparèrent delà plupart des villes capitales, qui fe
trouvoient voifines de leurs quartiers. Pleraque municipia
•uicina fedibus fuis occupant Narbonenji oppido maxime infejli.
d e L a n g u e d o c ..’ Part. I. Chap. XI. 147
30. Je veux bien ne point m’arrêter au fécond fiege
d’Arles ifo^tS ^ilieodoric II. puifiqu’il ne fut? pas plus heu?
Teux pour lès VifigoUhs qàe de premier ; mais du moins
eft-il certain- qu’ils s’eft^arerent de la; ville de,Narbonne
en 462. & que la pfife«h teète-importanteplate [ijHaf.chron.
gui tomba pour toujours 'êit- leur pourvoir t leur facilita la:, cm- ad *”n-4<5i*
quête du reperde layMarPonnoife,premere de-la jufqu’au l„mdem
Rhône -, ce que je <âroi< pourtant qü’on .n é. doit entendre a) Hift. de Lan-
que des1 villescàpitales,,; car il paroîtparce. que nous guédoe, Tom. 1.
avons- déjà dity? qn’ib âvoient dfeHÈS quartiers établis, de- SR to6‘
puis long-tèmsdans. les villages de-ce paisdà./
4 e, 'Enfin BHiftoirenoüs apprend qu’en 470. les Vifî-
gôths fbüsdetegne d’Buric (fc);,devmrent les maîtresd’Ar-
les , de Marfeille y Sz-de la plus grande partie de la Pro- (^ntPfyiaôr!^
vence, ce qui prouve qu’fis l’étoienndéjat de la première ad an». 470.
Narbonnoife.
On< peut donc fuppofer avec* raifon que la Septima*
nie , dont, parle "Sidoine Apollinaire dans la; lettre; (d )1 .. ^ .
dont il s’agit & qui né fut éerke qu?en 473'. eft le pais 1, f "h ' '
même à qui ce-nom adté toujours attribué, c^eû-à-dirê
la partie maritime de la première Narbonnoife*. Cet Au-:
teür dit quedés-/Joths fembloient quelquefois méprifeb ou
négliger- leur Septimanie même , poür fe rendre -maîtres
de l’Auvergiie. Qui fapenumero etiam Septimaniam fuam
faflidiiunt ®eiirefunduntmèdoHfividiofi hujus anguli etiam
defolatâ proprietatepotiantur. C’ëfb êomme s’^l dsifoit qde'
ces peuplés* p^oiflbiertt être moins oteupez-du-plaifir de
jouir d’ùn pais'maritime & d&m êiiffiat tempeté j que du
défit de s’emparer de l’Auvèfgne déjà dévaftée. -.
Il eft vrai, que 'Sidoine:ajoute que leb Goths fortans de
leurs anciennes limites' éténdoient leur domination juf-
qu’âu Rhon,ef& jâfqu’ê; la- Loire. Veterum finium limite-
bus ejfaMis.^.. . . met as in Rhodanum Pigerimque protefl
minant. Mais cela ne doit - s’entendre' que des conquêtes
qu’ils; fàifoietft pour s?apprôcher de la Loire ; & on doit
l’expliquer par une éxpreffion femblàble que : le même
Auteur écrite àipeuîprès daiK , » uh ..
le meme tems-pi^ù'Hil' marque que les Goths étqient enner 1.
ïfiis des habitans de l’Auvergne-, » parce qu’il n?y avoit
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