• ( a) Li J. ji. § 6 -
( b ) Quæfliones
ad Amiochum
Principem—
.(V^.e"^» tSv
p*fi4ttiïr ZyW rSl
* £.}>i> r i Jtvoç»
Natîo Romano-
r u m 3 fcilice t Fr a n -
cornai gênas. ^ .
Qxéiftione 7$ï^
I JO M E M QI R E S PÇIURmL’H i STOIRE MAT'URELLE
apparemment ne fe donner que par, modeftie.
Dom Porcheron prétend que cet Auteur écrivait vers
le commencement dmfeptiéme fiécle, .& ce fentiment pa-
roît très-vrai femblabfo: t D’un , e'qtié- on ne fçauroit le
placer .plus bas que le milieu, de ce ficelé. Il ne parle nulle
part ni dés -Sarrafins ni de:kursfoonqfeiêtes quèlfe .apparence
qu’il eût pûfe taire fun-egs* articles,, en parlant
de da? Syrie, de PEgypte, & dejPAfrique ,;1(pae les. Sâr*
rafins. avpient déjà conquifes avant Pan ô'jcfojslil.vavoit
écrit avant .çetgmsrk,-. :
Je fçai bien qu’ont trouve : (a) citées- dans P Anonyme les
Quefti»n>s (£) /* Antmhus Àttribt^ef à $aint= Athànafo,, 8c
qu’il fernblc que cela foumifle une; preuve évidente que
c,e Géographe a- dû vivre plûtard que nous ne difons.
L ’Autejur de ces queftions en pariant - des R omains -qu i
firent mourir J. C.-^ remarque (çj qpeles Romains font
une efpepe de Francs! Natio' Romanorum , dit-il . jiilïcet
getms Francorum êfîs Or il eft -.certain quefsg-rra-.fiir à proprement
,]^kr.que-du tems.* desjCroifades^que les iîracs'
Se le rçftedesôrientauxs’aceoutnrnerentàdonner lenom
de Francs à tous les peuples d’Oceidgn.t ,ians diRkiélion.
Du moins le plûtôt. qu’on ait pû chez lés Grecs Regarder
les Romains comme une efpece de François,, c’eût- fous
l’empire de Charlemagne, qui réunit en jfa perfonne la
qualité de Roi des François Se celle d’Emperqur deÿRof
makis, G ela prouve dpne que l’Aut eut ■ dgs: QueRjons at-
tribuéçs à S. -Atha&afe, a dû vivre, idçpiis la première.
Çroifade, ou du moins depuis l’Empiredc. Charlemagne ;
& par une fuite néceffaire eelitfidevroit : obliger à reculer
Page de ;1’Anonymequi eipe{e§£ queftions , jufqu’âu
IX, & peut-être même jufqu’au XII. ■^fiéçle^MaittéÆ Éte
fible que ni. l’une ni l’autre de r ces dates, ne fçauroient
convenir à j ’état de la Géographie, qu’on trougéf décrite
dans ion Livre, & il vaut mieux fuppofgr que le paflage
des Queilions attribuées, à S. Âthanafe- ,'cité dans cet
ouvrage* y a été inféré aprez coup , .par une main
étrangère, d’autant mieux qu’il paroit interrompre la fuite
du diiconrs ,i& qu’il femble qu’en le retranchant on rende
le fens plus fuiyi,j
i ) i L a n g u 'e^'Ô1^! Part: 1’. Châf# %1I: 1
Mais d’un-autre côté-id’on ne peut pas placer l’âge de
l’Anonyme plus bas -quedë*milieu du VII. ' Fiéelé ,fon ne
fçauroit faons^Ius de reculer 'plias loin que le commeîféi^
ment âbjêe inêmê fiécle, 'puifqu’on trouve (^54'cité datisi
fon ouvrage Ifidoredfe1 Se ville, qui n’eilmort qu’en 636.
8e dont fes-ouv^^sf'n’ohf/^ûéette'poirtez'en Italie ail
plutôt/que vêfs4 ër^dB®mbncei®ent diu' VII. fiécl&1(
Il faut pourtant'àshvèdrr ‘aveo D.l Porcheron yqu’bn
trouve dàns l’Anonyme- -des époques qui pourraient faire
Soupçonner qu’il aurait vêeu'ÿlilotAIl- fixe par exerfiple
*#)fla^^éùféidfeiAFpiBç©is fur‘lé; bas Rhin dubèté ne
Maienc’e . Cela pouwi-D'êtrè vrai fous lés trois premiers
RoîsfobsdFrançbis», PharambricF, Glbdion-& Mefovée,
cÿ^direjufqfi’end^n 4 5 8."'Dans la fûitedr^ leur donïfe
'là-pofTeffiofi -'de la Belgique '/mais “il paroît en'tnême tems
alfurer‘-q^Mnd^a^pdfederiç -que« -depuis pêtf.' 'Gallia
Belgioa, dit-il , quant ^fnb'do Francorumÿoffïd!êt génération
ce ‘qui c'OiWènoit au tems' de 'Ghilderic , qui-êtehdfofês
cônquêtés en 48b-.’ fur prefque toute la Belgique : mais
l’un 8^-1-Mtre né ebnfenoit pltfs db'têmS'dé'Clovis', qui
regnbfo -fur' -fM^pt6utes- les“ Gàulés: èri%©#; éricorè
rqoin^’du tems' J ^ j S fotairë II. dont la^dbminâtion fut
a*' Gommenê‘éingnVldu fojptifime fiéclè plus- étendue encore
qu^^cdle dè'^CIôVis.’
Au-fliïÆffis las'-barbarié qui’ rfegnë dan S cet' ouvïage1 ’
8e s’il étbiif écrit ’auflî rque%éfex' qui - nous rêf-'
^ent "dû 'Wfiédéj| ©Mélÿjêfeéâ- fîéuriffoient- éhèbfé
que e.eùl dwSiübine Apollinaire Caffierr, de
Vmcferftirde Lerins'^ld’Hilaire É M de Salvien* «db
Marfehîe , deFauftè de Riez, &o. on poùfroit croire
que cét* Auteur âuroit vécu’vers ‘lé mêfnte téffls réga/-
der la citatibïi d Ifiadré»idê-'&éfà31e- j dàmffiè une Mifertlo-
|?c:J01\quun 'Copiée auroit'-fôite dans de texte. Mais le
^ e§fhC^ rr^ t'®'ne permet poirtr tfe pareilles -tbnjeâu-
rès , m l’on‘teft forcé'-de rerrvoier l’oè£vra,ge,J& I’Aufoür
a^éeS'fieicles d^grtorance , qüi fui virent l’irru p^idn-déV-Nà*'.
tiorïsiibâfèar'éS^i Eurôpe. ï*
En fixant rag^Süù'-Gëbgtaph'é1 die Ravehnè au corri^
mencèfoent du V I I .Æ â a T ^ f e u l moien qui refie'dé’
•l$i) Zth. j . ji
4. S. 1 4 .
(e) Ii&. 4. f. 46.
- Et Lib. §, z*.