2.88 M î MO i R E S .P 0' U R l’H is -t o ïr e : NA ÏUR e l l e
ftin-era-c^on^eflCQre à penfer que cette. Fdntaine ait, quel?
que communication avec FOceah ^ & quelque rapport avec
les marées , fi l’on peut réudîr à prouver, que tout cexpi’il
y a'de' plus fingulier dans lesrefours de fes écoulemens,
peut ; s’expliquer facilement dans ' l’hypothçfe ^q'u’ôn ‘ad?
piet '.ordinairement pour l’explication des Fontaines in?
termittedtes; dans 'celle-là niêmçV.que nous venons: d’admettre
dans le .Mémoire* précedeht pour l’explication dp
la Fontaine dè Fonteftorbev Or rien n’èft phre àifé. '
On n?a qu’à fuppofer i Qu’il y a dans: le creux de la mon?
veye*. la Plan- tàghe d’oùfort cette'Fontaine, * un badin nùaéfè'rvbïr X .
. 2°. Que l’eau-coule dansée Faffin. paE.plüfi'eixrs délités
OU .conduits ’, que nous „pouvons rédliire au fedh-Ganal B,
pour rendre l’explicatiob plus fimplé, .
3°. Que cette eau fort 'enduitedé ee baflni piîiuri autre
conduit recourbéen/formé,dè AphoniC 'D E cïkifé’dans;
pn des cotés du ’badin même Y '& ; dont' l’Èxtr ërnité' infér
tieüre. JF détend jufqu’d ^.fouirce’de la*F’oÂtaane,
. 4 0, Enfin que: le: rapport' desé'difefes:dB ^ î 1'conduits
eft tel que l’ëau qui coule par le canal .Br, fémplïf eïi
y. heiffês le.badin A jufquWhaut Rg du ^ h o d ' t-
& que ee\ fiphon- vuide^ en "y jh'ëiâres'-aff;. aïonlfê&l’eMent
l!^ttîqULeo.ule du canal B^peridant&ë’ïèm'silà, mais êritov
reîCe^qm enr avoitdcoulé pendantdes heures précé?
dentesV&r qui remplidbit déjà le badin.
I. Si l’on fuppofe’-maintenant que le badin X ïo irà fe ',
le fiphon C.D E jne „pourra rommenoér ofJeteterji-parrla
fiippofmcmyqiie ç. heures après ^e’dft-à-difedbrf-.
que l’eau «jui tonibé' du darial B, ,%dàrk remplile.badin A. ,
jnfqu’ati fommée du fiphon: La *Fontaine |i|É p tcfonr ref-
ter ^ pendant* routée 'temsdà ,* &> ce* fera la J durée" dè
l’intermtdjon ^ qmdeta dfe^é heures. >
II. Mais dés que Peau fera une fois parvenuei'âiiLaùt du
ÛphQl^C D.f§, elle fort iraSylefn canal par J l’^tfémitéiinifé-t
ffâffëi'Iîf)' &;kiEontaihe:cèsmmencera alors àrcefàiêivît®etî
écoulement; nei-durera que;7. heures ~i jVpuifquè.parla
me/nefiup^ù&tioh lèüpfrôn;G lj> E doit vuicmr/dâns tèèfeî^^«.
pace de tems non feiileniént.tfeàu que leëànÆBfemiatéon*’
mceie cdfeifëteiûfâràkïâéfaïigMêfa.
I I I
,b e L a $ g, h e d g. c. '- Part. IL jCkap. III. 289
III. Le badiqétaiit àfec de nouveau,il arrivera une nouvelle
intermidion,qui^preraHûifi que la prerpiere,jufqu’à ce
quq .Je badin A foit rpnjpli dereçjief,ç’eîbà-dire 5. heures.-
ï Vi?-(Ajors le- fiphon^ fe t^ouyant rempli dej. nouveau
jufqujau haut, la Fontaine^recqnupenpera sde couler pendant..
7. Kguçès a cp.mrneià .première fois, A çe-t écoulement
fugeedera Bientôt une inter^i|ï|gn nouvelle, A &
à*tcette .intermiffion un, -nouvel éoe^etpent -, & ainfi dp.
ftite.-par unp-yiçidïtude* tGqjgurs,reOi'^an;t^i , r-ant ;que la
quantité d’eaq que le canal B ^verfera. dans 1^-bajdin A ,
gardera remqqçgq .rapport à cd%; quicople en tems égal
païjé-fiphon, ,C D(E. ^
y y ! gDia e Aid ^ qu,e la quantité d’eay que lp, canal B.
ioiiEM^a11 D^ïin A , vienne àj augmenter par la pluie , de
teUejjarianiere .qu’au lieu de Ijeurps^, iî -n’e-nr faille pais.
tcmnfiMfefitbàdmÿ iufqü’au- .haut dujfiphon
pLD-E dans. a|fe^.q S. Ja duréedejl’intermiflion 11e fera
que de 4.,« hautes,' &^par comequent plus, courte ^qu’elle
p^etoitl. aTOarav^n’f . " • La durépde ^écoulement au con-
tic minutes^j^par- eonfpquent
plus longue qikellej n^gtpit-^parce^ que le panai B
roâfinQant à^Ghâque fanant,, une* .plus^éra-ad?, quantité,
d’eau , il faut plus de;tems- audi pour que le fiphon puidc
épuueF& Iféau qui co.nle .a^uellg-iieiit ^ 8&: cellp qui avoit
çfâa- coulé pendant l'interna idion,-. : '
VIv Ai^f.pluS; k<(^^p^itejld:’eàur que le canal B fopr-
niE^afepBadijB. A ,;4râ en ,ctoipant|,t&: plus la durée de l’in-,
tegm-mpa-diminuera celle de Ikepulement augmentera,
Scel^..jp.fqu’a u,iijtel -point que la.Fontaine paroîtra pen-
dyp.qtLe.îc[ue,,tems n’etre qu’intercalaire , c’éll-à-dire que
ptm’' pp^s. md rpkroii3ra prefque point int^rompu , mais.
JLfiêt feulpment, ,à des augmentations^ &ç ■ dès- diminutions
g^ )diqûpdi p^tceoue chaque égoukment ;fera fuivi det
très-prés d’un autre.- écoulement. |
VII. Elira Iî J,é canal B après .de grandes pluies donne
-autant d’eau ,p|ue le fiphon C D E peut en verfer dans
le même temsjffla æ'ontaihe devra coùlér' alors trun-
çours confiant & uniforme.:» D’un cours confiant f parce
que Ig badin A ne pourra jamais être yuidé DW cours :