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ques des .oeufs , qu’ils avaient mangea , 014 du moins à
les percer de plufieurs trous v & c’eft d’eux que j’ai fçu
qu’à croioient prévenir par-là des malheurs* où ils crai-
gnoient d’être autrement expofez. J ’ai long^tems ignoré
r; quelle pouvoir être l’origine d’une pratique de, d’une opinion
fi fingjilieres » mais j’ai enfin découvert que cette
pratique avoit été en ufage parmi les R omains $ & la preuve
n’en fçauroit être plus exprefie. Defgi diris^ deprecationi*
(ü) ibidei% kmnemo non metuit $ dit fa), Pline, enrapportant: plufieurs
pratiques fuperftitieufes des Romains, pour éviter les Mci-
nations ; après quoi ïî aj oute, Hue pertimt Ovomm, ut exfor*
* ^ocklearum- buerit quifque, calicejf çochlearibus protium frawi, aut eofdem
qiie. u r. art* cotblearihus perfirart. Par adil paraît que la meme pradque
étoit autrefois établie à Rome, & qu’elle étoit fondée fur la
crainte ridicule, qufôn ne fe-fervi4 des coques d’oeufs, fi
elles étoient entières m pour ifttire quelque, cfiastoe cdntrë
ceux quiavoient mangé les oeufs. ;
V v i r , r
Des. repTefarFetttu&f dfhomme, qu’on faifoit avec:de IxptÉUi,
Il eft. certain qu’une des atdennes fapeïfPMons.: des Bel-
cMHift. <fe l’Egii- ges (b), étoit de foire des rëpféfentarior^d’homme'a^eC iÉe-Ia
Ç&mrae le'Pagan^m^dès auîteiGaidcrisétoieàpen-
î r zoo. près le même , il y a grande apparence qu’ils aboient» aufii
la même coutume; C'ëtoit pour >k ïteftivelie' année ^.Jqui
étoic chez ces peuples une très-grande, fête, que cette cérémonie
fe pratiquoit. Il -paeok parle Concile d e Lepti-
■ («) Edition du nés fa); dans le Efioeèfe de Cambrai, ténu, en- f È p quîbn
p. mtdomn, Tm. e n c o r e alors dansd^fageidé faité paitrir du pain
****' 'ÿ ll‘ , exprès pour cette foperfiitiom, au commencement de-
. l’année.'
C’eft-là r à ce que je croi ^ l’origine d’un ufage ; qui
fubfifle encore dans le bas Languedoc.; On y foit durade
les huit jours qu’il; y-., a de; Noël .aü- premiec jour der
Pan , des gâteaux r groflieremerit façonnez en forme
d’homme , & on les envoie en préfënt aux- enfafts. Voilà;
la pratique païenne. Il eft. vtai quîoa donne à ces gâ-
DE LANfîüEOO-e, Part. UI. Chap: & m . , 2 2 -
teaux le nom f E f e v é , ç ’eM - d k e d ’E t i e ^ , parce, qui
ceft vers la fete de S. Etienne, qu’on les fait. Et voila le
corre&f qu on a trouvé pour tâcher de renfler une pra-'
^ u ^ eÆ t i e u f e dans foa origine , qu’on ne pouvoir
V I I I.
De quelques maniérés d>a£irmer
peuple t & qui paroiffent venir duPaganifm.
Enfin rien n’eft pks ordinaire dans le haut Languedoc,!
% * d W mfife jurerle peuple par te lfe t, on p 2 l a
«uer| d’une efianddie , auront d e vm t} ü x ., per
¥ ^ o n , à tour moment, fur.
tout a- Toulouft^Ces fetfeens font pks ridicules encore ,»
que celui que VirMe met dansk bouche de Sinon >f \ * -,
quand il lui' fait prendre, à, témoin de fcleil &:ies aires!
Vos «terni ig n é s , &non wiplabifc veftrum
Tcftor -nutnen, ak.;!
d?z<.Ü™e l e„ f" ? P a?ïP1'? W W ffl .de Socrate & f l H | U
de Ztenom, dont 1 un juroit par le chien , per cdkem & t e l ®
< :,i î l - - t
forVrmn ^ °mPf lé' W ' J,"nc'^fpP“ fort co am m dans le tes Languedoc f d’afErmarion^ M p„,w 3 | ^ ; ® S | |
maiS|Cette:afînmation ^ cpmme nous l’âvons remarqué
emble venir des. Sarrafins plutôt-fqnê,des Païens 1 c e \ u i ;
fait auffi qp elle.rîÿÆ en ufage que dans le bas Iknnuc-
-dpc-j, pu .les. Saraafins- ont dojmbé-.
, Jf. P0^ fo is ajouter plufieurs» autres ex-emnle» pateife
de^ luperl^dn jcomme la eonfiahcfe aux Amuletes
qu on appelle en. Lanmied-oc des Breu* y { brèves Jèntenl
VM j resfuperiitio^Jç la veillé de la (Saint Je4 ; lé»
faicmanons fans nombre qu’on emploie pour faire perdre
le la it, pour nouer l’aiguillette? , pour aic-laver le ï tfche-
vaux ^ppurjattiret la «mortalité, fi» les troupeaux : h
•craince .aes.|^éfajg^«jidic«l^^ •etmà^»ei42ciÉi' miêofr calTé,
V Y u ij