O] îbident.
[ £ ] Le P. de Longue
val, HifL;de
l’Eglifé Gallic. ad
*»•
(c) Le P. de Rof-
trencn & M. Clia-
lons. î
[dlDiâ:. de Douï4
,\.
[ e] BsxbîSïmus ,
In Onttn. Gallicis.
Davies. DiSionp
f ) tes K$pn.
de M. Chatons &
du P. de Roftie-
nen. ‘ i, _
Confetîbram, lib.
thj
media: infini a:
latinitatis, in voce
Doga.
f i J Le F de Rof-
trcBëü..
( i )' M. Chatons*.
[ t^ Davies Di&i
D a n s a n g fignifie_(4 '.4a."Gaflws , fouler aux fie/ïs-.,
en latin- toneulèare t & ©awnsio lénifie fauter, ou même
danfer, en latin fait are. Op dit en bas-Breton. dans la
même.fignifkaüon Danç&al. .De-là vieUt jgpnotFrançois
Danfer , 8c'-leLanguedocien Danfa. LesX^itfeu&s (|]$ont
appelles Banfatrtus dansune Ordonnance du Roi ÇhiJ-
debert de 54p. Ma® on foupçonne qu’il y a feute dans
l’original , & qu’il faut lire Danfatriees. On dit en
pagnol Dan-far , & en Italien Donjare dans la même
fignification.
D a ,b. N & {e) fignifie en baffe-Bretagne me partioi» 9
un fragment. On fe fert du même mot (dj'st Touloufe,,
à Bourdeaux, le long de la Garonne , pour dire une
tranche 9 mais ce n’eft que quand on veut parier d’une tranche
de faumon ou à’Efurgeon , qu’on.-appelI/S uno Damé
de falmou , ou de Greac. Dans la Principauté d>e£ Galles
*Æ Dam ftgmâe de même portion , St Darnto , partager
en plufieurs portions*
D b » a n a fignifie dévider dans le bas-Languedoc. On
ditc( ƒ) Dibuna en bas:Breton dans la même lignification,
8c Devanar en Efpagnol.
D o g u e , Canal oafajf. Ç?eft dans cette figniÜ*
cation que Grégoire de Tours a emploie ee mot : { g)
Convocatâ, dit-il v virer ma multitudme yffa » m circuits B a-
filjca fieri jufftt, ne forte dogis occuitis lympha deducerentur
in fontem. On appelle à Montpellier la Datego, lé folle
jgui eft autour des murailles de la ville , & ^cé rnot fè
trouve emploie dans ce fens à l’égard dék'ViHede Montpellier
, dan.s (^} un a£fe paffé en ffiggiË entre Jacques, Roi
d’Aragon 9 8t feigneur de Montpellier,:, & Berenger,
Evêque de Maguelonne. C2fft dans le même fens qu’on
dit Doues ou Dovez. enbas-Breton, & Douve en françois.
: (i\ B ô ù A ouf%D e u:» e figraSïe enbas-Bretonde
l’eauy de même que (/) D y& en Gallois. C’eft dedi*
B Oe Part. ITT. Chap. IV.
que viepr le Durum, qui fait la teruunaifon de plulïeuA
anciens "noms de lieu dans les Gaules & dans les pais voi-
fins. Jecfoi que c’e‘ft dé-là' aulîî qu’il faut tirer l’origine
dii nom de Deure , que porte une fontaine abondante
près de la ville d’Uzcz, dont l’eau étoit autrefois conduite
dans PAmphiteâtre de Nifmes pour les Naumachies,
par un aqueduc qui tfaverfoir lé Gardon , fur lè troi-
fiéme étage du célébré pont du Gard. On reconnoît
encore les veftiges de cet aqueduc eh plufieurs endroits
entre Uzez 8c Nifmes.
C H A P I T R E I Y .
Suite de la II. Table des mots du Languedoc, fui font
déorigine Celtique.
-È'-
EN p e x v î. Ce mot figmfie en Languedoc une; maladie
de k peau , qu’on appelle en François Dartre,
& en bas-Breton {a) Deroui ou Derouit. Le nom Languedocien
4c le nom Breton paroiffent venir d’un mot
celtique Demi ou Dertdt ? avec -cette feule différence
qu’on le prononce Derotù ou Derouit en baffe-Bretagne
par un U voielle, au lieu qn’en Languedoc on le prononce
par un V cetfifonne j Dervt ou Dervit. Quant à k
première fyllàbe E n , je croi que c’eft l’article mafculin
le , qu’on exprimoit dans 1a langue Celtique par le mot
Mn f comme on l’exprime encore {&) dans îa iangué de
la baflè-Bretagne. Le mot Endervi en triage dans lé Languedoc
, fignifie donc la Dartre. On à confondu dans
qe mot l’article avec le mot même ; 8c le françois four-
nît plufieurs exemples pareils. C ’eft âinfi qu’on dit la Luette
pèüîr VUvmè'f^tétda ; le L<?r , riviere de 'Gufenné, pour
BOlt yCHtis^ efi Dlitis % le lierre pètir l’hierrè , hederk 8cC.
îdenage ptéténd A ,q u e le mot feançois Dartre ou Derté
viepu du m^;gree qui fignifie la riiênië maladie ï
étais il y a grande apparence qu’il vient du mot Gêîti-
N N n ij
. (a) Di'Æipn. de
M. ChaKjrrs & du
■P. dé Roftrenén-.
Klhii.
[e] Diâion. érp-
Gjj ;
•«lot Lliffire.