vï§0 Tôm. f . pag.
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' f i ) Ibid. pag.
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(<■) Ad ann. i<?$+
(d) Ad ann. 1602,,
M Pag- 403.
3 62 M EM ûY$& § fi O l’H I,ST,OIE, E J^À TU ftjg t t fi
le conduifent par des tuiaux dans leurs caves & dans leurs
maifons pour rafraîchir leurs vins & pour fe * rafraîchir
eux-mêmes pendant ks,.chaleurs : .Qu’en .ouvrant au point
^u il leur plaît le tuiau qui le conduit: , ils eri prennent
à leur gré la quahtit#qu’ils veulent Enfin que^çe y ’ent
leur eft très-avantageux pour la. confervation de la fanté
& pour la prolongation de la vie. *’
II. fin trouve précifément le même détail fur cette
montagne dans (a) k.,Voiage d’Italie de Milïbn , où cet Aur
téur parle de ce Vent,comme d’un fait dont il a été témoin,
p rapporte (h) dans le même ouvragé une autre obfervar
tion prefque pareille du Mont Véfuve ; mais il avertit
qu’il ne le rapporte que fur la foi d’un ami, dont il transcrit
la lettre. « Le Mont; Véfuve , y efi-tl dit, fouffle le
» froid & le chaud ; -d’un* côté iLy a des foypiraux ar-
» dens répandus en differens endroits- vers fon fommet;
» & de l’autre on voit vers Ottaviano certaines ouver*-
» tures, d’où il fort un- vent fi froid , qu’il n’èft pas po£-
» fible d’y tenir la main. » H " f 1 \
III. Gaifendi (c) parle dans la vie de PeitefçT l’occà-
fîôn du Vent appellé le F ont tas , qufcreg^ près;de ^aqns
en Dauphiné , & qui eft fujet^à*aés variations ^igléës
“de même que le Vent de Pas , de quelques Vents .qui
fortent du creux- de plufieurs môntagnes , comme du
Mont Coyer & du Mont MaUgmn en Provence ; du
Mont Ventoux dans le Comtat & d’une montagne peu
éloignée de Vicence en Italie, {d) for laquelle eftMti un
bourg , que Gaifendi appelle Gufièfa. .
IV- Ce dernier lieu eft décrit plus éxa&ement dans
un ouvrage de Géographie , intitulé Géographie. compendium
, (y Hifpamæ, Gallioe , at Italie tetim bretuis '-açy
curât* Defcriptio. On y rapporte M qu’en-allant-dé-Vii-
cenoe a Éftê, on trouve une chaîne de collines fertiles
& agréables , que les gens du pais appellent U Rivera ;
Que fur cette chaîne & à cinq milles de Vicence eft
bâti le village de Gujh&a, y en latin G ^ adû f^eik le
Guftvfit rie Gaftendi ) Qu’il y ;a en cet endroit unecayert
ne très-profonde , longue dé 7000. pas, & foutenue par
plus de 1000. cûlomnes formées par congélation ; Enfin
n e La ri g û e d o c. Pari: ' 11. Chap. IX. | f l
qu’affez pn?s de Centrée de cette caverne y a un autre
antre , -appelle Cubolay d’tfu'il fort ’Un 'vent froid ,
qu’un particulier de Vicencë'^lü'l’arf ;dè conduke par
ides-canaux fous forte ,' dans une mfifen de campagne
qu’il avok dans fo voifiriège. fin trouvé dans- ce meme
ouvrage l’inftription * que cët -homme de Vieence,':avoiè
fait mettre fur la porte de fa maifonjmour l’authenticité <
du fa it, la même que Gaifendi indique , qu’il dit que
Peirefc eut foin de ' copier , qu’il rie" rapporte pourtant
pas."
V. MJ. de Màrcâ-faît mention d’un-aliirte Vent de là
•même efpece ydaris PbuVrage qui a été publié après fa
-mort fous lè ’ -titre de Marca Htjpanka. -<^fl y a (k) di/Wg») £»*< t. chap.
■» i l , darislà Vîgüerie de Campredon eh 3Gàtàlbgne, pyès tl‘
« delà petite ville d’Olot* une montage dont{’intérieur
» eft cmix ^ -d ’où il, fort un' vent" continuel par quelques*
»j fente! qui-s’y trouvent 5 & qué-’fes gens du pais appellent
» los Bduffadsurs s l'fs '^ ^M îh ! Les hat&|p du
vpifmage , ajoute-t4f , ont eu * l’àdreffe d’el^ ^Mirer
» un avantage- confidérable, eri conduifant ce'Vent?'dan#
j> leurs maifons-par des tuiaux, pour m’édërérîes chaleurs
» dé l’été. - ( •
! -VI. Gabriel Boule, Médecin de NioriS en Dauphiné .
fit imprimer à Orange'en 1-647. un Traité fur ,un Vent
particulier, qui fouffle dans le vallonné là ville de Nidnl^-
* fra'ncifcuSvTnJenteus ViceritniSi^ûrFfconfuItus , Hier-ofôlyrâitànî
Equins filins » éfBïi nd flatuihia caVçrnâ Cubola vocatâ ipirantem’, ih
ædes proprias per -lïaflc Ctjpto-parikum deduxitj.âd temperandooi ar-.
dentes & aïftiyos calores ». tùin qQhjbexibo, rùra rdaxando-, jidvo arque
mirabili' artî^cîo per cubïcula qiiæque duçendo , qjuæ prp lubitn Cuç)
refrigçrare & çalefacere valet, ita ut ems Vllfà inaenio , diligenri|,
impenfâ ac æmulMione omatioT éffèdra, inter tegia omamenta connu»
merari pomSAtMa M DLX. aetafis faæ XXII. ■ ' “
/ ’.t On fratùjûè en Pwfe an dehors d fi maifons, êefpeces de foUpiraux
appeliez Bad-hbo® ou Bad-gbir,0 -_ pat le moim d f differem totaux
placez, dans les rnurs , on dsftribue ymis’y
dans les différent appartement pour les riafra&kir1 pendant Les ,grandes
chaleurs de l’Eté. D’HeibelotBibliothèque Oiiencale, aux mots Bad-
khon & Bad ghir. ïf'S’Ù ' :i." .;»'n
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