$ 7 2 /M é m o ir e s p o u r l’H i s t o ir e n a t .u r e l l e
M gç en-plu'fieürs endroits de la mer méditerrai^, oàïles'
a Pêcheürl’fçàvent tirer des Dauphins les • meme^fecours,
» qu’O'n en tiroit du' tems de Pline. Ipfim quoMattinet
hifiarïam , de-èd nos dubïtafenon patiuntur multafimilia
exempta- qtt* a Veteribus prddubtitr ;prafèrtimcdm hodàf
quoque in multis Maris Mediterranei tta&ibus fimil%^pébt-
pbinorum bénéficia Pfijcàtofes agnbfcant, 0?
Qn verra ci - deflous. quelsfont 'des, exemples qu’on
trouve’ dans les Anciens., & donrëVoflius-aentendu pat*
1er, 8>c on pourra juger du cas qu’on en doit jàire. Mais
je doute que; Voffius eût pû marquer bien précifément.les.
endroits de k mer Méditerranée f oh, l’-oïv pêche-encore,
avec le.fecours des Dauphins,ou pour mieux .dire, de corv
eert avec eux! J e fçai bien du moins qü’il n’àuroit pas allégué
les Etangs de Languedoc , car.cette, pêche n’y efl,
certainement point connue. Ce n’eft pas ||jn quon q-y
prênne encore une -grande quantité de Mulets , innumerx
%is Mttgtlum , fi grarfdë mêihe“qu’ôn eft»^lig^<;de
les faler : Ce n’eft pas non plus , qu’on, nèdfsff prenne
encore tous les ans' à peu près dans la même faifon ,fiato
tempore, comme du tems de Pline, &,ordinairement dans -
le mois de Dec*embre mais on y ignoreiabfolument, les
moièns d’efigagér -les Dauphins d’y venir prendre pà^tq
& il ne refte aucun veftige de cette ancienne fociete,
■fi utile pour .eux , & pour les Pêcheurs, & qui faifoit epu-
-te la fingularité de cette, pêcher \ 1 U- m y • " - / * _ •
! Or voilà ce qui fait douter de la iverite du fait. Comment
cette fôcieté àutoit-elle pû ceffer , fi: elle avoit.jçte
autrefois réelle? Seroit-ce de la part des Pêcheurs , ou des
Dauphins? A qui des deux devroit-on donner le.premier
tort ? A qui devtoft-oft imputer d’avoir manque mah-
cieüfement à~un Traité fi avantageux pour tous les deux.?
On iïê fçauroit s’empêcher -de?convenuIpNj
xions dOnriêiîf quelque défiance delà vérité de .cette hii-
• toire : difons' mieux', oti eft forcé d’avouer
ment une 'pféfomptîon . de kiiffeté , à l^queUe il eft - difficile
de réfifter. S’âvifcra-t-on jamais de renoncer au ie-
f ddür§dés chiens, pour la chaffe ? Ou doit-on qraindre
•dueftes phiens fe féfufent un jouriàl’mploi qo’on. leur y
donne ,*&-aû ïêmee qu’on en reçoit.
' b e L 'S i ê Vdêcl c. Pan. III. G bf, XL
Cette prêm'iëre préfomption devient une preuve corn-
bletti’, des qu’on fetdoMç‘’k peine d’examiner k fuite
fait «parce qufe^tet'examen-feit voir bue d hiftoire de
Hm e i | M P I M M a Late^'f^ fur i S i que les Dauphms y avoient,
eft non feulement W W >.mals ,c eft ™em, ^
1 1 M jdaCoqté'de | à
plufieurS! efpecesprd’animaux 8c -qm dèpuis a ete repe e
ï J X V bMeurèfois-'deWerèns lieux-, mais toujours
dhne m a fc e Vague','iqcêrtaine , en un manière'dont
on déb ite^ fables. Et■ voila a quoi fe ré-
W exempte, d e sAnciens , M « '
' avons, Vû que Voflius fe ffondpit: poui adoptjji hiltonre
BHRHHHB H H ! S H H i S I t if& ii‘ïoiis’ JSféron 4 S ÿ fou s^ fucceffeurs , par, Idcomtnâhdemêiït
de plufieürs arfcees , & pat lÿnneur ae
p lu f i e u r s C o ü f u l a t s , u n d e s . p r i n c i p a u x ^ p a l a n s de v e i ; Suetanius, in
pafien ; & ’ Celui qui contribua, peut-être^ le -^ph^ a-lui Vdpafiano,
p r o c u r e r ^ Empiré, | V p ï t Quyb%^hiftorique,
I l Codtënoit beaucoup dë'faits
toire' naturelle-.KCèt’-'ôuvragé ^ u e npûs n ayc>ft|. plüs, A
à é foüvent'cü par Pline. 'i
des matières , & cite toujours--aVec* ykge. C dt^dahS
y n U É l qùe Mucianus
— dans le GcHs de la « le de * Jaffus
■dans la Carfe'; & qui «oit entièrement “ j|a“ e a
cceelulee' ud.op nt PlineWpade ,. . ou. quGi ôrfffeen- 1#d ifDfaaouipt hidnus moins , qu’enl«e -que dans çe vjo r
Vènoient -leux"-, mêmes-dans ecée appel ez,.
| B 3 dfe?!lamain g M M fe1
Ben pràidTM&-taa*'& '
à une baràtfe qu’ils fuivoient pendaht- k nuit a la lueur ,
k T f f f l é a u .W de Piiue mm,-^if «
v Kahfi, c’efl-a-dire le C h â r ^ ^ m , ^n3