(a)GalIia CJirift.
'Edit. l. lorn. j;
t»g- jng
( t ) Ducange ,
Glojjariuin infirm.
Larinit • in verbo ,
Aichiepifcopus.
186 Mémo ir e s pour' l’H i s t dir e nat ure l l e
noifadii côté du Septentrion , n’étoit -pas compris dans
l’éteridùe de la commiflion de Theodulre, Touloufe , qui
borhoitî,: îdit, la même, Iferfonnoife du uot^âu
couchant y nlÿt étoit pas; compris non .pfasf Cette-- ville
ëtoit jalorsïla capitale du roiaume : d’Aquitaine' ; & J e’eft
ce que^Tbéodulfe dqpne à entendre par ce Ÿers'd- -
; Reiquç Aquitana tuis» pulchra Tolo(â»loeis.
Eje-là vient aufli que Theodulfeen vifitant la HarbonnoMe
première n’aliajjpqs-piüs loin que Carcaffonne. '
Hoeferat hac nobis Leidradus.. Ce, Leidrade étoit ■ originaire
du Noriqüe r Noricum. U fut élû ■ (V) en 798. évêque
dé Lion ,, ou plutôt archevêque ,càn; ce titre commença
à; en ufage.dans:
femagné ; mais il ne fut l'acre qu’en 799. & c’efl: dans cet
intervalle qu’il fut envoie dans la. Gaule Narbonhoife.
De-là vient que Theodulfeiditque,/^ ville de, Lion devoit
l’avoir pourfonPafleur, des qu il fer oit facré.
i Hune tu, Lngdune, futurum
Pontifîcem /peras reffigionis ope.
Ce Leidr ddeétôit encorearchevêquedeLionén 811. quand
jl foufértvit avec' plusieurs autres prélats'éc' teftament dè
Charlemagne. Mais fl fe démit dé IWcvêçhépeu de tems:
après y & alla finir fes joursl dans un monaftere.
Narreus humgenuit'. On comprenoir fous lenomdeL/Voi
rhum une grande partie das: praviiiees Orientales ét mé*
ridionales de !l’Allêmagne ,:cbîrimè la Carinthie , k< Stî-
riejylà Garniob, l’Eveché dé Saltzbourg la haute Bavière
, la haute AufbicKep &c. Ainfi il e& ; difficile de
fixer au: YraiÆk patrie de Leidrâdé fur une indication' fi
vague. ; :
Arte cltiit , fenfuatie vïget, virtute redundat. 11 n’efipas
facile de dëdkîèr Ce :que Theodulfé a /entendu dans, .ce
de L anoue-dog.: Part. L Chap: X IV . 187
paffage pa$iç-mèr< arte. Ilfemble d’abord que eddevroit
etre les humanitez ,ou> bellesdfettres., qu’on appelîoit dam
ce rems-là A rs, ou plutôt Afm?j.Mais l’ufàge que Get Auteur'fait
ailleurs! de ce'même mot , donne quelque lieu
de croire qu’il a entendu pardà la> connoWTance'des- Canons
& de là difcipliné. de l’Eglife. C’efl: ainfi qu’en parlant
des reglemêns qu’il fit à Arles , il dit
; Quos Synodo Cleri, Içgum tnodetaminc plebis
Pedtora’ contudimus, .juris & apis lobe.
Comme les’mot s Juris ope fe ràpportèntaü peuple, & marquent
la regie du Droit que Thebdîïlfe- fûivôir à çetégârd,
il fèmble que 'les ’ mots Arris ope doivent regarder lé <flê|;-
gé, &fignifier la Cohnoiifànéqdeé.Cànô'ris , qui dêvoîtîè-
gler Thfodulfe à^égard des Eccléfiaftiques.. , t
Saxofam petimus cfnfiratAam, in Wé$f, {Vienmtm. La, li-
tuation de; Vienne eft très7bien décrite,, car çeçté,’jville
efl: efféaivement.rtfferrée entre la montagne de Pipet &
le Rhône , & pl^ee'dans un vallon , qui efl: travqrfé par
la petite fiviere de la \ Gere., {
Iode Valentinis terris , urbiquejaceoti. Jç^neivftiipoiqt
d’autre fens à donner à ces mots Urb t que jaceoti x, qj’en
fuppofant que cela fignifie que la ville dç Valence eit. bâtie
dans un lieu bas, comme il efl: vrai.
Rupes oos.dedimus bine Morenata tibi. Ôn lit dans les éditions
de Theodulfe Rupee Morenate ,<ce ~qui ne forme au^
cun fens. Il vaut donc mieux fuivre la leçon1 de M. de
Valois'fl<& lire Rupes Morenata. Il patroît .que ic-elt*«doit
S’entendra.idu lieu de Mqrnas dans le Comtat'.Vêi&tft
cin j eni»latin Mornatium , dont l’ancien châtèàu étôie
bâti fur un rocher, fort élevé, où l’on en vôié enceu'e les
ruines. Ce lieu fe trpuvoit fur la xopte qe Tjheodulfç allant
de Valence a" Orange 8c à Avignon , & cet Àuteue
a pu aifément faille B»/»« Morenata. àu nmû de. Mornatiu/n
ou Moreoatium, Cette, opinion paraît »plus.plaufible que