(a) Chap. 3
( i) Chap. 6.
(?) Chapp, g, 8e 9.
(d) Itinerè i . Tom.
f* t€g' %
W Ibid. p*g. 7g.
( ƒ ) Tom. t.pug.
481-
m Tom. j . f/tg. lie.
5 6 4 M é m o i r e s p o u r t ’H i s t o i r e n a t u r e l l e
appelle le Pontias. Il paroît bien fa^- parce q'ü’il en-die ^
cjue ce Vent fort d’un trou de la montagne du Devez,
qui eft auprès, nomméleTr»« du Pouf tas, de même-que
le Vent.de- Pas^ fort des-trous de la- montagne du 'Till -,
mais il faut avouer que le relie (b) des propriétés du Pon-
tias ne s’aecorde point avefe les^proprietez çonniîes du
Venrde-Pas; -Cet^Aut-eurqpail© à cette toeeafîon f4.dans
le mêrrie ouvrageVde plufieurs autres Vent^-'qui ,na-iffent
du creux^de montagnes, tomme,du vent qui fort d?urie
montagne, appellée le' Rochas de Mirabel ou P eues rouffes
dans le • Mandement • de Bouvières • en Dauphiné : de.> cê-
lui qui fort de.la Baume de la, Mene, fur la pente -fep~
tentrionale du Mont- Vemou»^às&^ Je Comtat Venaifcin :
de .celui--.qûi fort en été :de- la fontaine de Vauclufe dans
le meme ^Gomtat : Enfin-de celui; de /.a Ve&ine, qui- fort
de quelques fentes de,rochers, au pied d’une montagne
au-deffous du-village de Piles_3 ,à--tPài$.lieues_de Nions
en Dauphiné. .
VII. M. -Scheuçlîzer }dj) rapporte de même dans -fus- Volages
des j Alpes , qu'il fert des vents - froids du -creux- de la
montagne de Chïavenne, dont les habitans /avent;fe4e%
vir à propos pour rafraîchir leurs caves, qui forit çreufées
dans la montagne même. Gef Auteur.-avoit dit un peu
plus haut (e) dans la defeription du même vqiage , qu’il
fortoit un' vent- fouterrain d’un-trou, qui-étoit au pied de
la montagne de Blattijberg fur le lac de Wahlenftatprès
de la ville de Wejen.- cé,
irt VIII. -Enfin -l’Auteur de 1,Em -& des.=DeUceë déA£
Suffi 9 parle de quelques autres Vents femblables, qui
fortent dtes cavernes (/Jde plufieurs montagnes du canton
de Glaris'; & furtout (g) d’un vent, qui fort d’une mon-
*^êne près du bourg de Codelago, fur le bord du lac < de.
Lugam dans le Bailliage du meme nom . Wi
Tous cés differens Vents fouterrainS fe forment de la
meme mamere qner le V'ent de Pas , 8t •l’ejcplicatton que
nous venons de donner de ce Vent, peut iervir à expliquer
la génération de tous les autres. Je feroismême tenté
de croire, quoique les Auteurs rie le difent- pgs jde • tous
de LANGüEBOc. Part. IL Chap. IX . ] 6f.
ùyÇpretfémént, que par une fuitede cfette conformité|qus
ces Vents fouterrains font fujets à des variations & à des
périodes'Réglées ,ide"même ?que'lè*Vêht-de Pas , parce
qu’iffemble que desr}'ca'ufes qui produifenc 'ces variations
dans l'e Vent-dé; Pàs -pdbivent en; produire, aufli dans; les
autres Vents fde la mên^e e£jjfë,éé,. Mais fi ne faut pas. diffi-
■ muler que ces périodes ne font pourçagforfpas 'les -mêmes
dans tous-les Vents fouterraips,' Ât-que- plufieurs de cés
Vents gardent" dans; leur cours un ordrudiifierent de celui
du Vent de Pas. Le’ V'entrqul-fortde la montagne de '
Italie , faufile à) la-verite. en été & non éirsbyver ,u.commc
celui de -Pas ornais il ne -fouffle quede jour (, fuivantffe {a) p,) Su{,-.
P. Kircher ,?.<§6cëflè de faufiler'à l’approché déjà nüit.-Èe i,p#g.
Vént de Pontias prèsde-iVz^*r en Dauphiné faufiles prinpi- '■ -
paiement pendant la nuit,comme le VenedePas ;-maise^éft
dans rhiver4qu’il-régne aveede plus- éêviolenee 4 félon rp») ■ y)trlirE' Batu.
Gabriel Boule, &:il eft ïpéu tfenfiibleien. été. Enfinde^1!! Ventf
Vent de.la Tezwe prèsnde ^ k s v e n Dauphiné , 4-paroît
réÿpndre affez exactement aux 'périodésdu Vent dôGefi,
& fouffler deamême' en^été.&-non^en :Jhiver , le- ‘jour
non la nuit ÿarirapport du*mêirie (ç);Boide. Il paapparet^fe ' (cy 1 bid. 8..
quev cestdiffer-énçes netdépendentKque. de la -diffèreriee j
quantité d’eàü qu’il y -a-dans les creux des montagnes;, d’où «
ces V eüts naiuent ~ de la pofition diffèrenteade'ces
montagnes 4lide - la profondeut plus' ou; moins grande dës
eavernès oit dès Vents fe forment &c. Ainfi ontrie peut
p o in t ® flatter d’en rendre-raifon , * qu’en comparant
ayec -foin toutes^ ces différences particulières, y:-pour pouypir
'jugen des differens effets, qui dorvent-ien'réfulter,
,eé qui demande-’beaucoup d’obfervations , &'durt©É&
dos obfervations éxaêtes', & faites par- des - Phyficiens
habiles;;?
* * * * * *
* * * *
* *
1 mm