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Rouffillon, elle' s?étèûdoit au contraire fur prefqueda moi-;
tié jies Gaulés. .
Je rie fai fi j-é dois entreprendre de '.propafermes eon-.
jeâures fur éétté matière -yaprqz tant de Savais.-* mais il
me femble qu’ôn pourrok rendre5 raiforts dunorcujde S estimante
d’une maniéré plus fimpld&i .plus naturellqÉg||
i Gé nota n’a-été .eonnu: qtfaprèsd?établiffernent.'; des*
Goths dans les Gaules , & ’ nfa jamais*' fervi qu’à -défigner
un pais occupé par les Goths. Il y a donc apparence que.«
ce font-1^ Gotbs,qui l’ont impofé- au pais qui l’a porté. -
Ce font les nouveaux babitans qui donnent ies mouveaux ,
noms aux pais,doritdls .férendent les maitres,: ■
-aQ. - Si- cela eft 9 ce peuple aurà «pris ce nom. de. Septiy.
marne du fond dc fa 'propre langue , &mon pas-de la la n gue
latine, quîib* n’entendoit pas,, „ou .qu’il n’entçndo^ti
guetes. Euric-leur Roi en l’année 474. &-paf co&féqyent I
,5 3. ans après Pétabliflement fixe des Gothsr -dansdgsiQuu-.,
les, ëtôit encore obligé d’employer J ^ un kite^pFçteppur
donner - audience ft-S.. Epiphane Evoque dé paviez- que*
l’Empereur J'fepos lui avoit envoie. -
: 3 e. Sidoine Apollinaire paroît infinuer ce- quqcmous,
avançons dans-fa première lettre'du- iiyre
fârit comme il fait, que les Goths méprifoient léur.-
manie, Septimaniamfuam faftidiunt , ii femble vouloir faire -
entendre que ce pais étoit à -eux , non feulement j-paree„
qu’ils l’occupoient, mais auffi parce qu’ils luiavoieqt donné
un nouveau nom: 1
4 0. A furvr-e. cette idée * c’eft „donc- dans la langue7
lâidefque , qufétoit la langue; ®turenéjdeS|É^rb% qu’il
faut chercher l’étymologiç dé ce nom de Septima^ie
fa.it. que dans cette langue Man fignifioit homme, &
la mer:-, peut-Ætrq même que les Goths prononçoient Sete
dans léurddiome-particiüier, Àinfi t^çmans qnSetemam,
apra figpifiédans la langue ; Gothique les habit ans, de- la
cote & des pris maritimes. De ce nom les habitansy des
Çaules qui partaient latin,auront fait Setemani 9 Seitimani,
8c même- Sept imam, pour fe rapprocher de plus , en plus ;
d’un mot Vufi.té en latin auront par confcquent tfon-
né auxpais maritimes de Languedoc occupez par les Goths .
DE L aNGÜÈD O & rP,«#. J. Oo4p ,X L *4^
le nom à&Se-timania ou Septimama., variations
ne doivent point furpreri%e,fi l’on fai| reflexion aux(chan-
gemens que fouffronti les-im^®' d’une langue« eh paflant
dans une autre. C’efl: ainfi ( ^ f poun.ne, point jÇbrtir du ; (a) Ci-deflous
fujet, que., deS1oJiatio ^nom celtique.,«d’un 'ancien bourg Part-UI- chaf.i.
du Languedoc prez'da Montpellier , ,orf,a fait <Sextatio ,
Serratio !, ' %c mësxiepSybftantio, \ » & que? de Pons Àmbros
-nom ■ 'celtique, d’un^pont fur, id.oiyde,, allez v p£ezs: jj de
là , on a fait Pons,Ambroffùs-,1Ambrujfas$ Simëme.Àmbrofius.
59. Ce -qui|ifembleî> appuiem ©eîtë.}étyoïologie/, ■ c’eft
'qu’il eft-certain que-le nom d§%Septmanie n’a* jamais été.
attribue' qu’à cetter partie, d&da Narbonnoifp première *
qui étoit fituéesle long delà met Méditerranée „depuis le
promontoire^ Aphr>odtjien , ®md£ap%cd® Creux en R ouffllom1.
jufqu’àux - embouchûres d u '-R h on e^ j^ p u 13 lieues loin ■
de la^cêteL jfï 1 i À & *< ,
: 691\ Enfinf’anaàyme de R a v g p fie^ fcq u i a,étendB-^be GeograpC
la Septimanie. .jufqu’à .l’extrépptp tje -ja-(Provence, ne^dq-, ^ '17* &
fignef pouartaât fous* ce Æorm-que' k parti.e «arittàie -de Ub' 4-w/' zS/
cette' Pr’ovmcdj oer qui femble prouver * que ièëînofni -^e
convenoit'.point àfedésfpaisi'fîtuez- dam ■ J’d n té r ie u r fé # ''
res^Je* fai.qu’Qn|: tâ ch e if^ de d i m inü erT l’autor i té de ce ^ Hiftaîlcde
Geogppbe'fur ce point', enfe.ifam^J0qgajrderjpgqfnaflictii itng«d. t™. i\
dont il-.s’efl: fervi yrcomme^une expreffion*,fingulieré. Mam co! ' 1‘
elle peut être » Confirmée pàrîdfexeoeplef^iq- Pjiêrce Iqi.VW "
nerable, A«b’bé de Clunirf''.quitdlmpæéno.itfc(l£),n,;£qus.de HEpiftolaruhr
■ iiom de Sepéimànie pen^ffe âi^coipàmto^iiSïtsdb ,X II . % PÏ{Ï°G
fieele 9 le JÉDidqèfe ouemêmé' la'Métropole ,d’Arles*, &; &
les Alpes .maritimes, deR-àTdire Joute- la?^®:|ec,de Pr’o- -
; On. riè peut oppofer qu’unefeule difficulté qui ait quelque
vraifembknce,. c’eft que; Sidoine;'Apollinaire, qui a
emploie le^premier ce notn'de, Sqptimaniejpour.défigner’
le pais des Gdths î^ipaj-emplqié (en. 4^3 .f dan%unu.t©m oà
les Goths n’étokiSti pas.ericoréfiMarties dusbaStLangucdoc l *1
m n°m ^pAt'.^orifëquent a originaireiïîent nemï:
plpiq ^defigner uh.paisliErqssdîfferent .du..ibas-îLanguredi»G^;,,
& fort éjoigné de la- mer Méditerranée ; ;8c qu’aiqfi c’eft
ians aucun'fondement, ou pour . mieux, dire contre la vé-1'
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