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C H A F Î T m JM K F.
'Ttjffît IL des mots Âffvelîtpttnt evyfëgé 4km' fcï&rïgp©ioGjT
qui font d’°rigi&£ Celtique.
E1 Jï drefiant cette Table &; celle du Chapitre, fuivant,
, jp çoe fuis fçrvi à l’égard des mors-vbas-Bretons* ou-
Gallet? % des mêmes Dictionnaires dentr j’ai parlé dans le
Chapitre précédent;» J ’aurçùs pu pour Ifs mots Languedociens
m’eçt rapporter à mot-même, j’ai été pourtant
bien-aife d’appuier ce que j’ayois .’à djre.du langage- du
LapgUe^oç. > de l’autorité d’un ! peôç - '(X#io»»aire
de -la langue 'Tmloufawç , imprimé àlafin des oeuvres*de
Goudef in& eorppofé par M*. Dpujatrde1 l’Académie.-
Hrançoife,.
U n?y a ,, comme on. vient? de dire »„.que déutcmoiens'.der
juger,qp?Hn mot en ttfage dans le Languedoc* eft-dforigi-nèr
celtique. L’Un^qprtd cdmême mot a été remarqué-comme
celtique pas quelqu’un «fes < anciens Auteurs -£'qui—ont
écrit dans le rems -que-la* langueiGeljtique ^ouXfîauloife
kbfiftnk encore, L ’autre quand c é? moe ne vient peint
du latin &r qu^il eft àâuéllément en -ufage (edana ta:
, pkmfe IjpnfiçatiQh ewb^ê-Mretagne^, ^ dans-la- Prin--
çipauté de Galles y ou du moins dans l’un de ces*
deuac pais,
: ,-Le- premier »de: ces deux moienscdL certain 8i dééifiî V
le fécond ne l’cft pas yparce qu’il pourrait fe faire que les’
Languedociens £ les bas-Bretons & lqs GaHo® euffent prisi
k mo.ç q # leur eft commun:, des nations-GermàmiqMës ,,,
qui envahirent l’Europe dans la décadence- de. l’Empire-
Romain. Mâts. ®!1, il eft; rare que le- même; mats■ fiait" ém.
^age dans Ik même ôgoifiCation dans le Languedocien*,
dans le bas*Breton en dans te;- Gallois y & dans l’ânciem
Tùdefquc ; St ce, ne ferait cepéndàne qu’àd’maBdrdfi cesr.
mots,»que le Soupçon pourrait’ être fondé. z°. Dans ce*
cas-là meme oi^ aurait raifon de douter fi le mot", quoi*
t» b L a n g u e doc. Part. III. Ckxp. III 499
•que Tudefqae^ ne ferok pas aufli vlritâfclenxent ■ Gelti*
qüë* puifqûfcin ne peut pas douter que l’ancien Tudef-
' que nfeut beaucoup 4® rapport ævëé* lé Gekique, & qu’il
;n’y eût ' dans ces.dieüx Langues beaucoup de racines
communes.'Ainfi la |^env;e qu’on peut tirer de ce fécond
anoien , quoiqu’elle ire foit .pas irïfaâlliMe y ne laiffe pas
, J ’ai tâché défaire ufagedeices deux moiens, A l ’égard..
-du premier , j'ai profité dp. tout <;£ que la Iqéture des-an-
ciens Auteurs- m’a pu foùfiair. Mais je;n’ai pas négligé
d’emploier le fécond ,■ 8& te confornîitéids -certains mete
Languedociens , avec -des mots bas-Bretons ou Gallois
«de la même lignification, m’a paru décider pour l’origine
cekique. de>ees^m®tsi,. dès qu’il étoit d’ailleurs hien
■ certain qu’ils ne venoient pas du Latin.
■ ' A
A l Aïp d a. En François Alouette, &: Alaùfi mx Æafc
&étto en Languedocien*, (a) Fline ScÆ Suetone difent en (^)Hrffor.iratural.
germes exprès--que c’étoit le -nom' Gaulois .Aine efpece « M S ® » ,
d ’oifean, appelle en latin4>G®/m/a ou Cajjifd , & que Ju- cjp 14.
Jes-Céfar l’avoir impofé àv une Légion- qu’il ayoit" téVee De Mëdic»s
dans-lès* Gaules, (o) Marcellus Empirlcus & [d) Grégoire
d e Tours donnent à- ce mot k< même origine ■& la xoi. ltb. 4. capic
«nême*Signification. ïl eft important-de remarquer que
mot qui s’eft confervé daris-fe Languedocien., &- dans
Françqis , ‘ n e ' fubfifte plus ni dans le bas-Breton ni
dans le Gallois*-
B
B a R r e N (e) en baffe Bretagne , &• tff) Barr darils yqM. Chaîonï.
la Principauté de Galles fignifibnt un lev ie ru n ver'rbidl.. Le P.-:<Ie Rofite-
O11 dit- en J^ançois Barre dans fa même ftgnificatidh , nahs Qavies>
iSf Barro en Languedocien. On adit (g) Barra- dans la baie (g) in GUftxrU
latinité. * * . > H I injim. latmitam,
Edition. 2.
. B E C c y>. Suetone f4| en1 parlant d’Atitonius PMmus, c*j:in viecllio,
né à Touloufe, 8e un dc$ principal partions cfe Ve£* ea% l8,
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