( d J Scheuchzer
in Spectmint Lithograph.
Helvetic.
pagg- 30. é* j l .
Et in ltineribm
Alpinis, Tom. 1.
pagg. 7. & jtop:;,-|
( b } Imperatus
DeU'Hiftoria naturale
y lié, îq, cap.
m m
510. M e MOIRES POUR Æ Â r t r ' N ^ - R E l l ?
^l’oo -peut x%îfë;\en dteux pièces ^cilcuiàire's , éga-
les dont, chacune -eft marquée dans leplajhffpdac divi-
fion .clef plufreurs,' canelures1 fpirales trb^diftiriftes. On
ignore encorq^ quél eft le corps marin , où quelle eft‘
lar partie d’un* çdrps .marin , qui 'a -pu prodmm ces pé-'
trificatîohs'.; O h en trouverde 'routés les grandeuf^ de-;
puis, celle d’un grain -de -millet, -jüfqu a-eelle d’un écu. '
I Quapd, ees^-pétrlScations font petitjlsr, on les appelle \by
Lapis frumentdlisl c’eft-à-dire pierre qui foififele-'être for-'
mée d’un taS.de grains de bled | Elles ne font guéres connues
iqlsië noni de Lapis numifenalis',c’eft-à-dine ddprërre'
femblablje^àpne Médaille , que quandvefies: ont a peu-près».
la .grandeur *d’nn.e'.médaille ordinaire. Cilles’quêtai -ofcc-
f^çliers'de Balaruc, fontpfcéfque roütes#àe:la!,
grandeur dSu/’-écû de troiÇJiyres , c’éft-à-dlre ^qu’elles
ont aupaoips un poucp de diamètre, & qu’amfi elL& mérL
tent le nom de '^iepres Numifmaies., Elles font en
grand nomhré, comrrfoje l’ai déja^dft ^ & tces'4ifées à
diftinguer par leur couleur , des ia à i0 s:oij. elles font aitcEàlpeL^’
V. Il s’élève au milieu de l’étang,À Taur, 'vis-^-yfe-d'e^
bains de Balaruc * fimrochei: ifole appellé Ibcairafs} 1 -ÇLa.
trouve au milieu .dé1: ce rocher un rroulquarré -»..faillfle
main d’homme , où Pon prétend qu’il -ÿqa eu ’autrefois
une borne plantée pour marquer les limités >4u I&ifèéfo
de Montpellier & de celui d’Agde, qui malgréllfltg îarjer
caution font encore fort indécifes dWè comJI. ^e.pied
de ce3 rocher , qui eft fous l’éaddê^êtahgefttout ;epus
de Mptidiiok Moules , dje LepMtjj& op, oeilsjtfofôoucr
dç Méom ou- glands de mer , d’Eehjm ou, Ourfins &c„
qui attachez. Les. Pêcheurs’ des « çnvitons
fe fervent pour les arracher'd’un cercle cie for'rnç^êr?-
inent tranchant, & 'emmanché d’une longûe perche, # | c
quoi en raclant la roche, ils font tomber lés icoquillagés
dànS ime;p0chè ', qui eft étendue autour du cercle. h
VI. J ’ai «aïïifté.a cètte pêçhe , & c’eft-lâ que j’ai eù
occafton d’obferver un fait-, qui paroît mériter <#*gtré rapporté.
Pourfoq pàs perdre fâ péi’hê en raclant la roche
•D Et - L a N G !Ü: E D «rai Part. II. Chnp. IV , I f î ï
au hafard , il ‘importe df^vpir les endroits où font les co<-
,qhillagès^, &-fur-tqht ,les-»endroits *vQU font les gros- co
-qÛillageSi II- femble que*, çela,»ne--doivç pas être diffich . ,
le à,travérs l’eap; de ^ptangf, .qui eft ordinairement fairer y
cependant qelâd’eftj bèaupoup-plus qu’on ne, penferoit.1
La moindre agifâitisorCproduit dU&Jbi-'furface de l’étang.:
une' efpécê; Éè frémidemont, formelpar- une infinité d’on-
dulations çntaffeos*i pour ainfi; dir@r Repliées, lès unes
fur'ïes autr&CComfne fies inég4h;e^Jquluïe. ffemifiement
produit /font fouffrir aux raiôns de lûmiafe- glii ehïrënt ôm
qui* fortéht r dés iefôaâiôns' ‘rto'mbrèÙfe-^'wég|lës. &
V^ft oppbîéësfoelacaüfe fur la furfâced^J ptâng'uné-èfpece '
derembruniffement,biîi permet à-pèine dé dsiftingheries objets
< d’üne.grandeAméâiq cre, à deux plédiete profondeur. ■
Il s^îrdbnd^èrenl'ëdier à -sèt' inbonveniérît ,b&vl?ex-?
perience a appris -ausc Lêofieprs un mbiéndur*qiiëSâ;Phy- ’
fiqùà feule;n’auroiéqVçm-ïitrê- point'ftfôûvé)' !ÇF’(eftdde'vf eri;''
fer-une igbütft’e’d’huile furTeiMroifibu l’on veut ŸoirbÇ'ette'
goutte d’huile, agitée paf le mouvement de l’eau seéefid-
ufiJ^pËëflfe4furprenanlgLy 8z\emWét'endant raboat
stpplanit par fon mouyemenl:' hpnfon^àlles ondulations x
qui rendoient fàMuriacé4 ed"étang inhale , ^ 'p our ainfo
dire quf par4a''èmdêpfîpient'de diftinguer les
obîets! ^'es3 Pêcheùf sLl£avefit. firp'fitè^' L’abderrîent de^foè.-
mMiênt'qui eft epim, potif-raqleK lés'endroits aus rocher;
^iTils^oient Jes'M^les^les* pùrfins, 'ôte. ‘ les plus gros^ >
£c ils continuent mojen äe fe4 pr'ocurer. lâ même-
Gômmodité tant1 qu’ils vafi’erit ^cLtvkù déftàis ,4pù|fou-ils -
HfejtMienr chaque^ foïs^'qu’unq'feulé goutt^ d’huile ? &
defoauvaife huile.
* Ç ate jUrftîqùe feit a expliquer un’ paflage deJPlinp'
aïïezv difficile ^Squ jçêt (a) apres avoir au: qu’on
rend la 'n||r tranquille âoeèMe l’huile , mare olep tYanquj.1- tural- hth,-2.i tapi
tiiri ,fàp>P&&jue c’Ift pjur^ttç raifpn qpe- '
en : mettent dans lafbbüchë, pour en repaimre^dans la?.
%' PJjSé' i f ^ AîHljîrr^*ifb'siiTi'sii r Thtffl e^rendoif a , rfiej. w iisaw^nyaMT^y ^
te , quomodo lucem dopvutt.^ ajqptçgr qtfôarauf-'^à^^i';' nttunm-' »{pdt*m‘*
maris, ptkp cela ' feiôblÈfwgffifîer'Çitret’efp parte ij\fcene adoucit les» inégalicez de .
la fkrface de . cette cqnie<5hire a quel^uÿ fondement „nil feut conyènit*
qut'Pfutârque ;a- mal eateaâu ce- paflage -de Plinè, qjj’il indique î -l’endrèit q^p-
^wälloJiSÄer.- ** ■ -- • »,