, ta] Cæfer èe
bello Gallic. lit.
*. «<¥• 4- -
[i] Geograph. lit.
03 Geograph,.'
L i t . 1. cap, g; '
' ldlD( Arcbiteéh
lit. z. cap. 8.
0] Deiroji , Antiquité*,
de lu ville
de Nifi»eitckiip.ff.\i
440 M em q ir e s pôu.r r’H is ^ | | ire na‘t ;ur e l ^ b
Noniine Vernemetis voliiit vocitare vpttiftasVA
Quod, (juafi Fammingens y Qal-ljçalingua profert. ‘
On peut inferer‘ 4|oCe pâffage que le mat NemeàsÇigni-
Soit un Temple , parce qu’il efl certain que Ver fignifioit
£>W , ce qui paroît par Pexemple 'du mot* Vergobretus ,
(a) qui fignifioit chez les Eduens le grand, Magiftrai. On
fçafo d’ailleurs que là Mittqpple ffes .Arper.ni Auverr
gnats, aujourd’hui Clermont, s’appelloit.autrefois;'Nçmok
Jus> (b) fuivant Strabon, oo'^pmetum (7) Rivant Pppli.
mee, ou plutôt Augufibnemetum . cè qui fignifioit le Tém*
pie d’Âugufie. ^ ^
MàisYi les' noms de Nemetis , Jÿanetum , Mejiojfu) >f
fignïfioient en Gaulois, pu-Celtique un] Temple &(iTes
differentes terminaifcfiÉ^p’en changeofent-pas là fignifi-
çatioA, il Jaut^eft. dmclqqe'qué.; le nom. ,df^Vemîufes ,
qui efl le meme .qpo.celui\^VN'emofJps, & même que ce-?
lui déidemetflf , fignifioit aufïi un Temple^ qyi prouve
qu’il devoir yjlvpjr Jft^ienncment dânslà villeffè Villes,,
pour lui avoir“ pû jwriter ce nom pqÙeïquCTempIefce-
kbte » refpeâé des^Oàulois, du moinsi3es'^7Qi^M Aréco-^
miques , dont cette, vff^ étoit la -capitale.
ïî efl; difficile de dire quel êtoit^e Temple/, niais; je
conjefture que ce devoir &%jrëVafFeJbatimènt quifofc-
fiiçe encore , quoique fort dégradé., fur unç -colline pfes*
de la forîçainé de Nifm|s, & ,qui efl connu lé .nom
de Tourre'-magne \ Tunis magna, Voici les raifons^qui me
le pcrfuadént;é f 1
1. La conftruffion de.ce "bâtiment ngparoît point erre
Romaine. Elle'£ plus de rapport avecf la''|cbnftmctiari
Grecque , a erjt. juger .par la defoription que* fain (vfc)
Vitrave ^ de/la manière de bâtir des Romains, & cfea
Grecs. Dc-là ylent auffi que prefquç tous|b) -lesf^uteurs
qui ont parlé de la Tâurre- magne , l’ont' te'gafçTéf? pommé
feff Par Jes Gaulois fous la direaion des
Grecs^ établis à Maffeiîle, jVIais quand cette date pa^
ronfoit doineufe, du moins eft-il bien certain que les Romains
ne l’pnt jp,a§ bâtie , puifqiie ^eettf" Tqur , qui ’efl
DE L a'NG/Û'e d o c . Part. III. Chap. I I 4 4 r
<âe la- même conftruaion que les anciennes muraillesde
■Niftnes f ne fait avec l’enceinte dre fes murs qu’un feul
Se m êm e^ v ra g e, & qu’on ne peut pas douter que la
ville dé Niffnés np fut une ville confiderable , 8é par con*
féquen|^e>iflefféjf inûrée.,"quand les Romains fe rendirent
maîtres du pais des VpMes Aréçomiques.
#11- Ce batiment' etoit d’une figure oâogone régulière,
Sé cela forme une grande préfomption pour Fopinion .
que nous propofons.- INon-fêuIement cette- forme étoif
propre iaux bâtimens ’Gaulois , comme le R. P. Dom
Montfaucon l’a fait voir dans fon (a) Suppl/ment de l ’Ain- . .
.tiquiteexpliquée ^mais elle étoit même chez cette.nation 1
Particulièrement ,affeaée aux Temples, comme le même
Pere l a prouvé par l’exemple de plufieursanciens Temples
Gaulois1 qui étoient tous odirogones,
/ III. Enfin la ftruârure thème de ce* bâtiment confirme
notre ccmjfaurq. Il étoit placé fur la plus haute des fept
montagnes ou collmes, autrefois comprifes dans l’enceinte
de Nriincs. Il etoit fonde fur un maffif de maffonncrie
de plus de cinq tqifes de haut,'lié uni avec l’enceinte
•des nà’üfsf5de la ville^, d’ùne figure quarrée, mais donp
les deux angles du cpté de la campagne avoient été courez
, -ce qui le rendoit un exagone rrregulier.
On ignore quelle étoit la hauteur de ce bâtiment,
parce que le haut en efl dégradé ; mais il paroît par ce
qui refte , que ^^te hauteur etoit partagée du moins en
trop parties ^ alloient en fe rétréciffant par des re-^i
traites ménagées à chaque étage , ce qui faifoit une efpccc
de pyramide, tg-:
T z première partie étoit toute maffive , fi l’on excepte
-au milieu un noiau cylindrique affep large , autrefois
vuiffe , -mais aujourd’hui plém de terre ou de décombres
, 8e dont ôn ne peut point fçavoir la profondeur ; &
for la face occidentale , un éfçalier à repos & à double
tàffipe, par où Forn montoit au haut de cette première
partie. • ' . r *
P n trouvoit ^ dans la fécondé , un éfçalier à noiau *
■qui c-onduifoit àfl’étâge fupérieur ou à la troîfiëme partie.
Il y avoît- outre cela dans cette fécondé partie , huit
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