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(ej Bouche , M. (d) Piganiok de la Eorcj|, &c. 8c aftefté/
du moins par les trois premiers , comme un fait .„qu’ils
avoienr observé.
I I . , On trouve, danslcs Mémoiresde Académie Roiale
des Sciences, deux Obfervations fur cette matiçre ,qni ne
fçaüroiént être tîj plus précifes ni mieux .-Conftateps.J La
premier^ eft rapportée en ces ternes, dans le Yolume dè
l’année 1719.
: » Dans un pied d ’Orme de la groffeur d’un homme,
3> trois ou quatre pieds au deffus de la racine, &.prëci-
« fément âu milieu-, on a trouvé un Crapaud vivant,
» de taille médiocre-, maigre ^ qui n’o.cGtfp$it que fa -pe-
« rite place. Dès que le bois fut .fendu, il fbrtit, 8c il
» s’échappa fort vite. Jamais Orme n’a.été -plus fain pni
» compofé de parties plus ferrées & plus liées,, 8c le-Crg.-
» paud rfavoit pû y entrer par aucun .endroit. L’oeùf
» qui l’avoit formé , devoit s%m \t£©ifevé, dans l’arbre
H nafffanft, par quelque accidem bicn. particulier, dgni-
.» mal avoir vécu fà fans «air ce'qui eft enêoiè'futpre-
„ nant, Gérait .nourri de la fobftancedu'bais , & n’kvoit
»- crû qu’à mefure que l’arbre croiffoit. Le fait eft «attelle:
>> par M. Hubert , ancien Profeffcur' de- PhiMophie è
» Caen,-qui l’a éqvit à M. Yarignon,- -
III. La fécondé Obfervatïon quj^feitrpuve dans le Volume
del’année 1.751. f'Tïfoft ni moins expreffe, ni moins-
circonftanciée. Voteiiès propres termes.' > 1. M l ^ v
I Nous avons rapporté en 1719. le. fait peu vraifemî
» blable & bien attefté , d’un Crapaud trouvé .vivant
fain au milieu du tronc d’un affezgros Orme fans que-
l’animal en pût jamais fôrtir r 8c fans qu’il -y- eût, au-
» cune apparence qu’il y fut jamais entre. M'^Seigne do'
. W On trouve des Coquilles admirables, d’un goût trè^délicieuxi
nommées Dettes, HfagjjBffilgn&lfi preux de quelques Cochers, qui femt-au fond
du port . de Touldnr^ . . . . Il me firffiç de/dke qa’on le voie- » ! #
jours par expérience, en- rompant de ces'rochets, à coups de. marteatix,-
comme fit faire autrefois le trës-çuüepx Sièüï de 'Peirefc , & le Duc
d’Angoulême. Bouche, Pf-ovihâe, Tcm. up*&
5^4. * • • • .
(d) Defèription de là France. Seconde Edition,.Tom. 4 . p * £ 6? *
b e L e . 'Part.. III..€bafij-X.‘, ' y5f
„ Nantes a-écrit précifément le même fait à l’Académie,
« à celafrès qu’au lieu d’un Orme , détoit un Chêne plus
3> g r o s /que l’Qrj^k . félon i|é& mefures qu’il en donne ,
» ce qui augmenm^ncote Épi merveille. Il juge par fo /
» tems néceff&ire- l’afreroiffement dq Chefne , que le
» Crapaud' de voit ■ sty èttie.xonfervé' depuM^o .ou r.oo
3i àhs fans air & fans > aliment étranger..:M- Setgne ne,pa-
3?,rbît_pas du tout j av.qit/ ' Connu l’autr©|faâf de 171*9, 8c
j»,d’extrême conformité- du îfiea eif : , \ e f t p l u s
» frappante;.< » - - ■ * ' t *
IV . L ’ofefervation d’Âmbroife Paré , prenïier Chirurgien
de Henri III. Roi- de France' & tfeftPologne ,■ peut
aller du pair -a.ÿem celles qu’on vieritlde rapporter , puif-
,que -cor Auteur- eft connu- pouc. nn-homme-{judicieux ,
8c qu’il'vparle d’un fait dont il avoit. été .témoin*.
jis»iEtant à une mienne vigfoe> m d it-il, prèsde .village * Oeuvres ÇM-
i» ,• de «Heüdon;,*oû je faifoiS/’bompre de bien ".‘grandes
» greffes pierres, folides'^on asroiiasva1 au milieu de l’une
n dhëeHesiun.gros crapaud.'vif , 4s nlÿ avoit .aucune ap-^
» pârence d’buvertufe-, & m’efmerveillai , cornmë -cet
» animal avdit pû naîtreq croître & *a5vofo- viè. r Eors Je-
,3 Carfiér- Me'dit qu-Hk rte^gn^falfoit é'fthërffeillëf,- pa?ce'
que plufieursfois*1 il avoir tf6’iiVé|dp' tèls & aùtrés ■ 'ani-
» nîmaüxi au'profond des# pierres , fans apparence^d’au-
>> cùne ipuvèrtùrp.; ;
V. Je croi’pouvoir ajouter encore oe qu’on.- rappotiet
de.certaines pierres, qu’on trouve^dans la.mer Àdriati-#
que , fur la Bâte d’ Ancone'. ( 4 ^ e s pierres péfent or-
(ae^4n, iittorç Anconitano fixa magni ponderis , qainquagiflta & plu*
ïium etiam librarum, ëîrrfati ‘tràhunttji:#: his* Gales & coft'flrtutio extciiot:
«a eft, quæ lapïdi Aëtiti, t-hdisriirfiiïam &'hon difEcilis læfo atst trita
ihteriôf ver& crufta aut tunîta difra, & qtise politi1 poffit, haud'fecas at-
que interior Aëtitæ tunicaf coloie êtï’am’ fiibcærulë'è, ne hac'quidem nota
$b Actite difeedens. Rumpantilr fixe fàxa ma^otfoàs malleis ferreis, magna
vi impa<5hs?,,fion qüp, iritùs.j'ûflitl-Aqmla lapide i alias caleulus in-
veniatur/ fëd què- pîicicjili delicatiffimiextrahatltur, eju(demgeneris-cum
•S o len ib u s , quo s Cappas longas Vfenfetî'appelant*> (èd eo delicatiores,
squodnon aq\iâ'iÀarinâ,fèdrorequodam tènùilîïmo per lapidemlmbitato»
.pafcantur, Hi plures. nuineroad-vigintb mod6‘ plates., modo pauçto»
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