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aux diffcrens bains qu’on a pratiques dans la ville, & qui
font au nombre. de treize ou quarorze,le reftevagrof-
fir au fortir de Toeplitz un ruifleau. qui vient d’une ' forêt
voiüne, &? qui s’appelle par cette railon: Eich^ aider Waft
Ter , c’eft-àrd.itoT*’4^ ou-,la ruijfeau de laChefnaie.Tle&iii-
feau apr|scaypif sraverfê le vallon de Toeplitz , fe jette
une lieueplus bas dans la rivieie de Biehla , qui va fe
rend^ çllemême à: quelrques lieues jde-là dansTElbe près
d’Aufig,
La chaleur deSïf^Jx, de Toeplitz eft modérée on f)eut aifément la lupporter. J ’ai v.û ; des, gens ’d|emeurer
ong-tems fans eh Itçe incommodez, dans le bafïin même,
qui reçoit les eaux à leur, fource. Gela prouvequë eesréaux
fontbeaücoupmoins 'chaudes, que celles de Balaruc dont
qnvient 44 ferler on comme. ooel’a dit., onipeu&à
peine, fe tenir pendant quelques minutes. Ainli il iie faut.
pas être furpris que les oe.ufs, n’y durciffeht pag -, j & que
les herbes les plus tendres ne s’yi flétriffent pointé •p'aif-
que. tes çjhaiigemens. «’arrivent pas: même .dans celles de
Balanic. ;
JkTyéifig fur ées. eaux, deux expériences : quç j’avôis
faites fur celles de Balaruc , &. que , j’ai :rapp0rtéesjgi-
d^ffus. D’un cêfeésies eanxldê Toeplitz, quoique^mpins
chaudes quj .celles .de Balaruc , confervcnt ipoiirtant de
même leur.; chaleur plus long-terns que l’eau.bouillanre > ordinaire
: Et de.l’autfe ces mêmes eaux püifées à .la loüECe,
c,efi4 r4 Ke’, 4.?eç^oinaàelfes font les plus chaudes f font
plus long-tems. à bouillir que f’eaii froide ordinaire'.,. mi-
îe§>. ftH-t ç{Çvement l?ùné 8& l’autre dans deij^me:; -vafè ,
à . laj, même: hauteur , & exppféesi. au" même • r degré. - - de
chaleur.
. .Je'; ne pus. point ©bferver la- léger été fpëcifique dettes
eaux faute de. .péfeiiqueur. Mais: la vâteflê avec.laquelle.
ejl^vpaffehfhpary. les urines jime-.?'peduadie• qu’elles font
tçg^-lggefest;
-, tÔu§r^ la> fgupr ce d’eaux! chaudes : qui eft dans la*. viMfe $
if ^ejaf a qjueiqiflp£-3utres;, moins :abondantes., en platte
campagne , le long du vallon , .allez près du ruiffeau qui
l’arrq.£q, -.appelléiEjch-wdder Wajfer jv & environ '■ à- moitié
de LÂ. t f â TTEDcrd Part! I I . £hap. P] j i g
chemin de la ville de Teplitz au v?eux G ha t eau ‘de Teplitz,
en Allemand AlrSclÆhsi'htl&di, që/ces" fources m’a
paru âbfolumfeht là fnêmë qüe 'cel&^ae k fourdé" ffé la
ville. Cependant le "va t.î baigner , prétend,
qu’dlle eft plus'pénétrànte f& mcrn'e‘qu’ëlïé eft fulfureule’
ce'qurfait qu’o^dïmnra cpmam's "où ^liitat a ces mares,
lé nom de Schivefèl-bads^^^îik-am^àç bainsde fouffre.
•1 ©i^géneral ’lw eaux1 de Tepliti" h’oïi’é. aucüh goû.t', au-
’cune odeur , ni aucune codeur' , qui ;’fes diftingüent dp ;
Têaû ofdiriâîrefé^cè qïï’ohjentren ‘entrant da’ris'lqs bains
eft à peu-prës *cë qu’ori 'K‘ dzcoutifrn^fî^ jfçntif dans les
endroits^ btril' y'a dp Mau xhkude:"jf
Il ^atiachè dans le s ? fô ^ ^ e Teplitz 5 quelques çpn-,
cr'étibhs contre lës‘par b fs7qmr fôfe:‘c‘out ër fds14’eabf ^uoi-,
què^efes'' conCretibns"'Fédür® en’ poudre n’àiené ' que 1H’
goût dd%erréf“_ cepèildant Ieut4büfëuf ’roûgéatrp pômrroit.
faifd mupçÔnner qu’/Iry.- ^ parties' de fer.' Mai’see^
dnfcflt^iffs Tont1 ert* tîèsdÆfitoeqûahtiïd,,& il y a
pmfifeurs eaux dorif'bnfJboitJlà Tordinaire, qui dépqferit
autanf’&r même davantage: f
En faifant évapbrë^’léà. eaux.' de'Teplireà ûne chaleur
modébéc ‘^ori troteve àrra ‘fin^rfe'' l’ëvàporatiorf- ùn peu. de'
£e§ terreux oeïïfte naturéalKaline ,làda quantité ^ im feru--
pule&dem^ôu*4ewefi^rfcrupdlesrehviron fur vingt livres*
â’eau j- ce- qè?1 rbvidm a! utr ou "(feux grainVpar
livre ^eeft-a^ditë que fim ^ id.^felns .doht la livrer
eft comp'ofée^Y’-il y T i S plus! deux 'grains de gè-4êl \ 8c
peut-êSre n’y^^-t-il pbinra’dàft'qui n’en contienne autant J ‘
- Pàracelfe 1!pafbît a^oir c^hu la naturê 3‘|fe| l^ux des-
Teplitr,, car‘après ’IVoir Hit dans [a) un dé rèslVbuyrages[ ( i*i t>= mort*
citéci-d%lFus , que*les eàuxrfiermaîeS pour çtfefalàtkres^Tactateis'<r^‘ I7v
ne MbiVehPcontenir- ni foüffre , ni vftriûF, niJalurn, Bal-
fteum rtattirMe yvelut" thermoe. . . , ^ ?xc tin fl aire* nm debet uèt-
ex yUlfvre, vel ex njïtriolo , i/it ex alumine : il ajoute* qjier
lès» eaux de! Toeplitz en Bohême font de cette eipecè’^
Tdmsïy ... ..Tatplt&e&fèr in Bohemiâ.. Au çpntrâire-lp P^-
ÏCirchcr, qui prétend "que cës eauxoeontiennent du foùf-r
feepdu nitre, de l’alumH, du bitume & delà pierre à chaux ’
fe a. très-mal connues1 jf& Ln’en a jugé que fur l’exemple-' •