5Ï4 M e m.o,r r e s .*p o u r . r ’H i s-'ï î o ï r ë n a t u r e e"l e
faite mention dans, le dénombrement alphabétique «|es
lieux 5e des peuples: de ht Gaulé I^rbénnoife : mais coto*
me it ne dit rien de. ht pétition , & que les autres Géo»
graphes ne. font pas même mention de ce peuplé y il eft
itnpoffible de décider li l’an doit- Je rapporter au- Languedoc
, à la Provence ou an Dauphitté'.^^ Jedçaâ b i s que
dans; les Râbles da IkutingebV dont nous parferons dans
l^.' fuite , non feulement otr,trouve leaiom de deipeuple,'
mais qu’on le trouve placé à, peu-prez dans lfendroèt éù-
d t aujourd’hui le Diacre -de Montpellier; G’efi fur ce
fondement t aufE «. quæ quelques A ufeeuis-donnent: ' lè* nom-
ddUmbraniei: aux anciens fiabitans-de cette partie de la;
Gaule. Naoebnunoifev mais- comme ces-: Wàftfes --'foée très
peu émôes.,.& que la- forme des pais- y eft entièrement-
défigurée , j’avoue que cè fondément né« me paroît- pas*
aflez folide pour odér. rien décider. -
Il ^ a. dans, l’énumération ; pas ordre alphabétique j que
fait Pline des; lieux fc des-" peuplés- de tfeGauld Nar feeo-
noife ,. quelques- noms de Villes , comme Comaiim y
quelques noms de peuplés , Comme Bormanni: ^MeMetnfès-
f Ou Tafami. \ Pafcodum, * Parjcamnit-nfest-,quMontentièrement jnefinï’
* 00 Tmmjt»- nus. Hn’em efl point parféidantie&éUvtagèsï dfes aetres)
• _ Géographes;; les anciens Kift'orieris n^#nt^cünè-menfi
tion ; Pline lui même n’en dit sien, qui ferve à en fixer la
pofition. Ainfi fuppofé que ces nomsnefoient pas corrompus
, du. moinsiparoînil impoffildeïPepf fahe l’application.
Gn trouve dans. Pline trois autres endroits, quiregàf^’
dent le Languedoc.
h i If fait mention y. chap. y. dë-dème I-flës for\
la.côte.de Languedoc. QalU& autem ora- y dit-il , in Rho-
dani oflie Metina rmox.qua Blafcon vocatur. Nous avons dé?'
j a d it que Wisetim i étoit 1 es Tines ou Tignes j petites Iflës
à. l’embouchure de. la, grande branche ‘du Rhume j : défit
par conféquent la pofition eft la même que cëlle que Pliné
attribue à Metina. , & dont le nom convient. Pour Blafcon,
il eft certain que c’eft Brefcon , dont Strabon a-fait auiîi
mention.
IL Pline parle au Livre- n . chap. 42. delà Montagne
■ ; j « .g :' L â Sf e % Ëûélc.î Part. I, <Chüp.W. M < fe
de Lofere t & du pâis de Gevaudan , à 1 occafion du fro-
mage qui em-venoit. « À Rorne^ck-il§ dùî’onTîrTom-
» modité de pôuvolr jagehdefcéî qà’il if a d ’excellent dans
» tous les pais-, on eftimebeaucoup le fromàgefqui vient-de
t ;Sk ! ;pa’nn : tàü jfurdÉ;monta^e,MeiLoforé 'dans
»<le Gevaudan ; mais la préférence-qu’on lui donne , eft
»courte, & elle ne dure qukutant qu’il eft frais.' » Laus
cafeo Romoe , ubi omnium gêntium-bofrx çomifms judkantur,
, :isefurÆ{ forfan Lbfurfe j
îGabxlieïque -pagh\ fjbd brebis, .aie muftea tantùm ^ammendatê).
rGe paffage de Pline prouve que déifon rems'tout k bas
-Gëvttiidampaiff le m®ins dépendoit déMfoes , & fe rrni-
.véit par
- XII. Phne jx’irle encore ailleurs {4) dans la Defcfiption
•de l’Aquitaine sdm GdaM), c’eftràMioe >de9 'habMis:'da
-Gevaudan,, qui apfez avoir avoirété d&kGaoie Celtique
•jufqu’à l’Ejnpireîd^Atfgjjftë-ÿ fe trouvoimt dép'ais oe teiii^
•là compris dâns l’Â’qüitâine'.Ml eft vrai- pourtant qd’il pa-
;roît. que eek ’-nk pu regarder que les habitans du haut
Gevaudan , car :aoüs venêfûsidé- vèir que^esMonragnes
-de Lofere, qui feôcîdâftSîieïbas Gevaüdàn^tôi^îf de là
Province ^l^rtonnêifeAK-î
IV. A l’égard dèsVèîauni^ &u habimis du 'VeM, PIL
:iîe i^en a poiÿrpsd^-d moins q^?àa.'qhel'véiifflî
ïipour ce peuple les VeUufa. fêm 'dont il était fait menttori
^ dans l’infcnption- du Ærbpfeiée 'dredëf-fii: é $k A « ,efi :
l’honneuçâè PiEt®pèri&r î Augafte àêat
;-parle.- Piiae dans la flefcription qu’li fte dqi?A^ffitate|
Mais -ü -%pa$sk foîiiM-^rfSri’une
& dans4’autrê' de xesqirétentionsy 'càrdl eÉreiiMiM ®af
>'lsiB^art|aiiô4 même que1 lès- premiers font un des peu^ÿ
qui.habitoiëiitidans Alpes j autres-,lAotî'
île ,: qui ’>d»nt 'Pline - g&pêïfte Je
nom fo-ient des habitans du ïVeki-, & dans urfepareHr
incertitudê là>feùk diffeteficê du nom d(it dn^d-iffudcfer:;
»mais ilparoît niemé-par k-fituadon^c^Çâ® d^-M#ës^ufiks
qui font nommez dans'ie.même pâffa:ge qu’il :^âgk tPunpei^
pie plâèSfortRVanïdaftimqm'Éafo^gzd’Afoèfe^ '&&&-
le , ^par-conféquenffort sdiîferentdesliaHrans du Vêlai.
.. t Seroit-cc le
froihagc «fe .Ro-
qnefort d’aujour-
d!hui. On, le fati:
pre’z de la Montagne
de Coffre , |
& cêt^la ■
qu’il1, ÿeft ' jamais
■aicillfcür daç
quand il eft nou>
■ ve4u v gtttni&e'iPli-
celui
dont-ILparle,
4. Cap. t#;. <
f ( ^ ) Hiftor. na-
CO Ibid. Rb. 4- cap. lÿ.