(a) Dé proprietate
icrmonis, cap. z. '
Apologie pro
514 lVfa#pIRE-S gP.U.R L*H ISTplRE-NATÜRE-LLE
Larves ou Lémures étoient t;les Mânes de ceux qui- par
leurs, crimes soient mérite, d’être, purri's après, leur
leip.'o prima. ï ,
(tj Præfat. ' in lib.
Hcbïaicar. quæf-
tion. in Genefim
(d) Ci- de [fus ch. -
K dé cette Partie. 4So.
& qui éhercbqüuï^ k&’& i dédommager;;ènnfàuE*
mferitantn ceux qui vivqieqt?. C ’eft fürr ce. prândpe/que
Nobîus. Marcellus (a\) .die que les. Lemures font Larva.
. imaginum & hefiiarum ; qù’Apu*
Me' (. è ). le^ appelle noBium ocçurfacula , b.ufiomm firini*
damina yfeptlohrorum terrictdamèntx f Et' que S. Jerome
M. dit que la nature de&Larveé. ou 'Lémures efi teïtkr™
mrvules , énin angtéts pirnre tètîebrojèé'f’ ^ î*
• . J ’av®is.-cru\(.4 -quë le nomde Dr4fj^è^itdu;môc GêL*
âque' p riv g , qui fignifioit méchant, & cette étymùkgife
paroiffoit.affez érademblabfô Cependant dfe eft abfpkw
ment, détruite par. Ie7 fragment d’une Diffembion. écrite
ed grec 9 intitulée'De Dracçtg&us 9. nePJ ap*xovt«v , & attribuée
à S. Jean Damafcene par le, .P. Lequîen* , qui a
procuré ien 1712,'. la derniere éditionédes OEuvras de ce"
Pe/èl>âns;cette Differtation oh» réfuté-l’opmiônn
dés Dragons r qui étqit établie du» tehas: idé d’Àuteur ' p Si
il pafok:pirflk^tt,ôn;ebî dit-, qu’on entfendortalors par
le nom de Dragons , à- peu-près kêl qu’on -Cbtend .encore
eh Languedoc par celui de Drues. Sur «e= piejd M nom de
Dmcr-urferpït. plus un ,notn .Celtique , mais: uiï.hom oeït
gînairémehpgrec qui auroit été pôrté- dans le Languedoc
par les : Romains , qui Payaient adopté»;/ -
I I I .
Dénia réfugnamehfi.marier dans Le mois dèÆtaiï .
-- G’eft rai.dàge reçu parmi le peuple du bas {Languedoc,
de ne fe point* marier dans le. mois de Mai. Oh
prétend «pie ceux qui fèmarient dans cernais,meurent
bien-tôt& pour éviter ce malheur , on fe.hâçe de con-
■ t :Ytta? naerita nj^pis ,b9ijk|é,d|^iK ï | t s t ^
vagationç ceu qi|odam exilip p u n ita r, i^ e g ^ ic û lam g nm m .b ip is ^ lio -
m in ib u s/cæ tcm m noxium mafis, ta n c plèrique Larvoht pethibeir.
Apuleius uhi fttprà.
D e L a .tJiG U e,d ɮi Part. III. Chap. VIII. j 15
cîure.dan^Je mois d’A v r il, ou bien on prend le parti
de différer juiqu’au mois de Juin. JS
On. .comprend bjLen que ceux même qui agiffent ainfî,
ne fçaüroient rendre aucune raifon dé leur conduite. Tel
éft l’ufage ,qu’ik ont vu pratiquer , tek eft Pufagè qu’ils
pratiquent,eux-jnëmss fans fçayoir pourquoi. Mais il fuffit
de con^yre leslpoutumes,des Romain, pour juger que
èeft d’eux que l Cette. . pratique eft yeqpe & qu’elle-eft
une dépendance des. cérémonies paieï^#sr Les Romains
célébraient dans le mqîSjçfC’iMa i, les, lentuHes, a: c’eft-à-
direJk^sSbes: conlaetéç§ aux Lêmer#Kri;e&dant ce tems-
là on fermoir |gS; Temple^, -fe on* Jyiÿpipidé Jç marjer»
On affuroit plême que l-ggljes qui ruéprifoient. çfjîe pré?
caution, mouraient * .eonù®e/eh l’apprend ( a } r#)Faftot. lu», y.
i ’Qvide.
Fana tâtnen Veteres illis claufere diebus,
JJ| tiuuc fef^li tcrupoJS opeîia’-jvides,; *
. Nigp Virginia apta
- Tempéra : Quas nup/k> nem diuturna fuit.
Hac qubqae^detcauÿâ ï *fi te provérbrâ ta n g u n t, :
iideiife malas Maio nitbefe vüi^US'aic«
Le même ufage fubfiftoit encore à Rome du tems de
Plutarque, qui ‘ fè) aftufe que parmi les Romains on ne W Qu*ftiona»^
fe marioit point danà le fpoi,s de Mai mai? qu’on vat)ten- Romanar-8<s*
doit le mois de Juin. Non nuhunt menfe Maio 9 fed ex-
fe&ant Junium , qui pojl Maium froximm efi : Et même
du tems de Porphyrion, ancien Scholiafte d’Horace, (ç) (0; In H°ratli
qui remarqueaufli que les Lemuries, qu’oncélébeoit dans EM,ami. *‘l
le mois dé M a i, étoient- caufe qu’on faifoit -fcrupule de
fe marier<lans ce mois. Lemuria menfe Maio cçlehrantur.....
oh quant rem Maio menfe religio efi %ubere.
IV.
Du mite religieux des Etangs & des Sources.
■Seneque riqul,^) apprend que les Romains 'honofoient-W Epiftoiar. uk
d ’un culte religieux: les fourcés d’eau chaude , & même -**iW**i 4U
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