[*] II en fut pout>
vu en i6 i6 - & les
pro vidons enregistrées
au Parlement
ds. Paris en 1617.
5 36 M e m o i r e sr: p oU 'r 'l’H i s t o i r è >n A rm r e jl l e
général de .la navigation &-‘du^fiommercÊ|^fcJEi^n.te,
dontjl étoit^^'-leyêtu, jmfpirereacm.ep Miniftrp Jfenvies
4e. fkir;ë fleutiKle commereemarît ipie» dÜSEguBes- les Proyin-s
ees du Roiaum.e. Dans tcçtte vue il entreprisse fairqpun,
portvfurlesteeiescde Languedoc, quieerécoient dépo^Er.
yûe^, On,crût devoir vehoiftr la. rade^dlAgd.êsi-.derriefe
Rifle de Brefeou , qui-par, ^m o ien ^ u p o it fer v ir a dm
ffîfdt#4?ei|^ée du port. OnyiCQnfltuh&dans la jnpr'demc?
piolds fort; fiancez., qui renferm.oient, un baflin confidera-
Ble.jS^ilifep^djët n’eut'aucun fuccès^ Qu.nlenfdnmnins
qu’un îuccès - bien court c a r foit qaeVofette j^treprife.
n’ait dité, jamais .finie-, 'pu. quelle ail* ï^iibÿénlità^n^ii
ggg a. ldngntesis que. c& bafjBq.j.fitrpiéS Ifg^antiss
frais , gfL, .enfierêm.ent .comblé , r ; qu’il .n’êft S ’aucnà.
u%e. m
{ VIL Qn jl mieux réuflî en 1 666. Sousde/regne de
Louis le Grand. £ e Prince aiant. réfolu de, faMeucfeufqn
un capal dans* le Languedoc! pour >ia jon^d@nf<^|s„ deux
iîiers, jugea qu’il étoit-indifpenfablemept nécelïair.e dé,
faire : un port iur la, Méditerranée, : qûLfeS^t?Cjctome de
débouché sà icejcanal, Se qui en affinât le .commerce.-
-Oit choifit pour cela "-fe' «ap de^Setré-ry o ù j’on fcayoit
qu’il y avoit naturellement un ML&.gçamd, fond $cau.;
on jctta d’abord deux moles'qui fQrrnoientnn vafte bâflin,
capable deepontenir grand nom^redevaiffeanx.: Oh eomp--
toit apparemment que ce port le maintiendMèi’-i -de f&ip
•siptmè ji fit bien-tôtf^oir. qu’o.n i^ to it
trompé, Les fables.avoient été entraînez^an-dplà du.çap
de:Setteÿ tant qu’iL p’y aÿojt |ien- eu à JaLïfSlnif i*def cé
,çapy qui pût les retenir.Lmais dès qtfony^wppaïnnffit-un.
port fervifehttà ykrrêterélest
iables ^ à y produire des atterriffemens. Comme on'fe. vit,
réduit à c:renfer ;ce baflin fans relâche-ipour le conferver,
on comprit qu’nn-l’avoit fait trop grand. On prit donc
le parti de"elM térré^r par une nouvelle:q>ei|étû£<Jtii a té-.
,dpîidée>, :|j»a partie qu’on a abandonnée.., . eft comblée dm;
pjtis long:tems. Le refte fe:maintient à-lforce dé; travailm
en .y erpufant çontinuellèineap -Pontons. On y
.coiiferye
d E; L A N q ÿ jÈ D © c '/ Part. I I I : Q b a p ; lX :
confer ve par cSmoiendixdept ou dix-huit pieds de profondeur
vce qui'fuffit ppur, lesvaiffeauX înarchànds qui y abordent.;
étais fi l’onfle relâchoit jamais, ce port auroit bien-'
tôt leïort des autres ports-dont on vient de parler.
I I .
Des \ehmgemens fa r venus, <Jam- le Commerce Maritime de
{Languedoc.
On comprend febs peiné que le commerce 'maritime
ÿrrLa” ^ i v ^^pnncipâfement dépendre du fort des
•difterens* ports de la- province, dont on* fient de/parJer.
Cependant plufieurs kutres'-câfifes m’ont paselaiffé-ikfly
influer, d^'fprddulreldesr;variatiQn's. particuMerès
I. Narbonne eft la^^'dmlferd^viflé ; d'e''\'dpmiTMdérde
;lÆ^^j^^dbhtdVsahciensA*uteùVstMlenftparlé. Bytheas
de- Marfeille;WPbr'toit ^|kce.)que di|iPolybe,|"' d t é ^ ) '
par Strabom , 'que' Scipion pétant informe aux Députez UK m
de Marfeille / des- villes, de?"‘Alarbotmë \ Corküon 8c Bri-
TttnnidjqàFétèiêavjtèmrdÈ principales villes des" Gau-
Jes dees .Députez n’ayoient'pûduibenîdôhner.aucune con- r
•noi^nceicerdiinei- Jp 'éoMens que Poiybé , & Strabon
après.lui, traitent dé fable^ce récit de, Pytheaspent effet
d ne parcSt guere vraifemblable -, ejue. les -Marfeillois puf-
ient) îgnor.eîj/i parfaitement ce.'qui xegardoit -en particu- :
iièi la ville dè Narbonne, bâtie lür^a-Méditérrahëe.;,dem
meme’ qüe Marfeille, & affez tprès de -cette, ville. - Mais
du-moins 'récit fert-il à faire, voir que du rems de
Pytheas , .qui yivoit :(&}) fous-ÈÉplemée Phfkdelphe, Roi
ÿ^SYPte.î^eriviron %8ovïàns avant-J. C. Narbonne 'Æ d c p S o iI^ /
déjà une grande villé-. Il .paroît que Pytheas J ’affirmoit ” • Et de HÛtor.’
amli en termes exprès, » cum ha très XJrbes. G allia omnium Græcis'^-
ejjent optima -, Et-, d’aiîleursécet -Auteiiï.- fe'/eroit-ij^ayifé 1 ‘*'
d’imaginer & de débiter qne pareille fable; Ci Narbonne,
de jnemè queutes gaufres deux Mlles Idpnril parle, réavoit
pas^ tpnu deMoh ;] tems. un rang * confidérable dans • les
v . fâ , , , ,
.üfOUYe flàhs 'Étrébelia, des preuves .certaines de l’an-
XY y )