a 9 4 M é m o i r e s u r lîH i s t o j r e n a t u r e l l e
laine ) fut le premier qui J ’en férvit par le^poqfeil, /ou?
plutôt par la tolérance de Guillaume Rondelet Profeffeur
& Chancelier de la Faculté de Montpellier , pour un
niai à la cuifle dont ' il etolt inèommodé : Qu’aiant réb
tefi l’ufage de ces 'bains deux fois chaque année pendant
quelque tems, il fut entièrement guéri de fon incommodité
;que Dortoman , de**quf nous tenons ’ ce
fait, n’a pas trouvé à propos d’expliquer pliis. précifément :
Enfin que le bruit' dè .cette guérifon établit e%^peu de
tems la réputation deTfces bains d’une .telle çianiere,
que dix ans après (en 1579.) onfs’.y.rëndoit en foule
non feulement ‘du bas Languedocmais même, des! Provinces
voifines, à ce que rapporte Dortoman dans le
Traité qu’il a compofé fur ces bains. .
On peut voir dans l’ouvrage clé cç Médecin l’état- où
étoient ces bains* dans le tems qu’il écrivoit (.1.579, )• &
le comparer avec l’état. où ils font aujourd’hui, J ’ai. fait
graver pour cet effet le plan que Dortoman en a donné,
Voyez,' la Planche V- Fig. 1. & j’y ai joint un'attire pki*
de l’état où ces bains font aujourd’hui'. Yoyez, la Planche
I¥ ; m •' '< ; ■
La fource fe trouve fous k première voûte B , * qui’.fofi-
me une cour découverte. Le Baigneur , qui l’a fait curer
plufieurs fois, m’a affilié, qu’il y avoir fous cette voûte
trois ou quatre fources differentes , dont les unes étoièhç
d’eau chaude & lçs autres d’eau froide.
De certe premiere .voûte. Peau paffe fous, la voûte .Vivante
C , qui fait au deffus une fécondé cour: découverte.
.Ces deux voûtes communiquent enfemble patnne
ouverture marquée F d’environ, un pied en quarté,, par
le moien de laquelle l’eau fe trouve dans un niveau par?
fait fous les deux voûtes,
A côté de k fécondé cour C Kii y a à droite & à'gau-
ehedeux creux en quarré,E & D , un de chaque coté *
d’où l’on puife l’eau pour boire. Dans ces.creux, l’eau
fe trouve exactement de niveau avec l’eau tant de k vqute
B , que de la voûte C,.
De k fécondé, voûte C l’eau coule par une ouverture
oblique , marquée L , dans lç premier bain G ‘6 ; le-
DE l / N f f t j y b ê . Fart. II. Chaf IV. 295
quel eft'partagé * èri Heûk^-pâr ürie fimpfe.cldifori de planches
a*fl^ Par" ragé ces Baiîjs, parce
, marquée'dans''le pkn pàrqne ligne ponétuée. Cette
ouverture L eft diÇpç'l^„dfe telle maniéré que les eaux
de la vdtitëO font plus Mûtes que celles du premier bain
G G d’ehViron’ un demi pied, ce qui a été fak pour em*
pêcher que l’eau du bain ne puiffé 'pas refluer ; fbüs k vOuté
C , & falif l’ëau dont oh boit.
De çe'.premièf bain G ‘G{, l’eau s’écoule par-deflus uné
martelliere ou vannéjdans le fécond bain H’ H, qui’ èft pari
tagé de même quë lc pr emierpa?jtftjécjoifon de pkhçnési
De-là elle paffe par-defius unè féçbricfe martelliere pu van-'
ne dans le bain I deftinépour lespâuvres ,^©ù:éllec6ule à
travers un efpaéé'K', qui eft Vaclitt Recouvert, quoique
renfermé dans ( l’enMiitfe dtt': b â t fs’enfuit de-kl
dans Petangfde Tluf 'par un canal ‘parqué O Ë f l
'Orikffure qu’il s* Jeté Continuellement um grand nom-
brèïdl'hulleS1 d ’air dti fond de Peau fotis,les deux vqutèsj
B Tl s%n^ élève du làoins beaé’cônp " du fopd du pre-
miei'btfin GG , à^peu-près ’commèr on etevpit s’élever dui
fond1 mM*çhaudroirpléin Ip&ù qpV'ête ^'bnuilllrV' qui
marque qu’il doit nàîtrét{'mê^ej"dans%| premier bâiii ,
qui efl-affez la foulée jjufieqrs petits|filèts d’eau
chaude. On n’ébfêiV^riett^de pareil dqns le.fécond bain
ni dans lu ■ bain^àe^paüvife^|l,qui font'plus ’ éloign'ez.
Comme la pente!-de ’Peau dtf premier bain G Gâ. la
fu'rface ordinaire dé l’eau de Péta^^nl'èft çrf'tout q a l
de gkfxmcëk, St qué’-'ce premier baib, a 4. pieds;!', c’ëjl-
à-djre' 54. pdücê#tfe pfofOh.déür’„,‘ il eft évident que 'le
fé>nd!’â'e^el -bain eft’ environ 4 ^pouces âu deffbus du
niveau de la furfacé'dèl^tâhg’& qukin'ft cebafÈï né
peu‘t> jamais fe; vuidet entièrement a moins qu%n ne
le v||9 9 H force deJjras , ce qui eft uné grande in-
cbmmotiitè^p
que la propriété,
en appartient / à
deux dilferens par»
ticuliers. Ce parta,
'ge fert d’ailleurs à
multiplier le nombre
Pans l!ës grandes pluies Peatede la fourcé^èîeyè ’tPûrx
pied & demif & même de pîtrs’^riaâfe'ori obfervè fju’alors*
l’eau eft froidfe au fond‘,‘ & qu’elle n’eft chaudé^ la fur-
face qu’a la profondeur d’environ un pied & apmi, corn-
iùér‘fi Peau’propre^de'ilè^'bâinslj <îui eft natufqlfeméjfir
chaude , furna’gedn dans'les55 è^atix plu'vMès. Pour la
des Bains.