1(?4 M ém o i r e s p.o u r l’H i s t o i r e n a t u r e l l e
d’eau qui en fort, car d’ailleurs l’eau en coule alors fans
difcontir\uation.
: ' XV.fpe. la même rn ^ ^ e quand la Fontaine vaifef-
fer d’être intermittente , le tems de l’intérmiffion cbm?
mènceV,à devenir plus; court &;!pIus-,-Cour.t, .celui »de
^écoulement plus long & plus long. L’écoulemçpt jenfuite
détient Continuel , mais fujet pendant quelque itéras à
des augmentations ou intercalaîfons périodiques. Enfin
lesl variations cedent bien-tot, & l’écoiilçment dévient
parfaitement uniforme, pi
XVI. ' Én hiver, & en été, même , quand la faifon eft
pluvîeufe, la Fontaine coule d’un cours: toujours, égal &
toujours uniforme V fans augmentation, fens diminution
& fens aucune variation'.
XVII. 'Quand -on Rapproche de l’ouverture de là Fontaine
-, ph ? entend un, brujt: fbyrd., Ce, briiit .• augmenté
çonfidérablement quelque ;tçms avant que:;l^eaut,commem
ce de «qepler par cette ouvërture, & fe fbutîehfcymâis en
diminuant , prefque tout le tçms qU’ouakcoùle.- ïl^aroît
évidemment que ce bruit eft produit par une chûte jd’eauf.
XVIII. Depuis le terns^ue-ce: bruit rcdoublel^uf^j’a.
ce que l’ean forte par leavertüre dd/là- Fontaine, il- fe
pâmé près d’un quart-d5h£ftre , qu pour le moins’ 12,
minqtês; ■ - ■ ; ■ V t- g ■
I I L
Explication des retours Périodiques. de la Fontaine de
Fontefitirbé.
La caufe dés intërmiîfions • réglées .des; F'ontàinés
rjodiqnes,. a dû paraître d’abord II qhfcurp , que;'je ne
fuis pas furpris qu’on ait défefperé de 1| trouver^ On-,a
cepêddf^p fait fur. cette. qwçftion ; désspragrès»»,’ cju’it ferait
à.fbuhaiter 'que 1/on eût fait fur;des queftions plus
utiles. : Qe# ainfi que rien ne. femblpit pjust difhtije^que
d’expliquer la Caufe de; i’a«€-«di-ciel qu’il n?eft. pour-
tant point de phénomène phyfique y doht.gn .rende rai?
d’une nianitrévplusvpl^re '& plus certamây'b Igryo
Four expliquer : le? mtériruftions périodiquesirfesi; Fon*
iaines
de LA^fe'u’EDOC. Fart.; lîltlÉ fy , 1. \26$
taines intermittentes’-, il ne faùt que fuppofer un tuiau
ou canapr ècôurbé' én fîphon , par où' l’ëau de mes four-
ces doivoboûler. Par cela feûf bh-;rerid'raifon ac touffe c&
que ces Fontaines!présentent’de-merveilleux^ &tbn en
rend raifon d^urtê maniéré fi fîmplë fi naturelle*, qu’on
a peine à ■ -dofctei? que ce ne fort le^hi§fi1| "Sont* lâlNa-
ture s’eft ferVie potïr les produire. ïl doft nVêtref permis
de louérî cette Idée puifqil’ellè n'e rfl’âwpattient “ pas , ék
qu’il n’y aérien de moi dans l’appftdflHûipqUe j’en vais
faire à la fontaine“db'FoUteftorbe ) qüéle'dé'tair de& faits
particuliers qui regardent cettë Fontaine , & l’âpplfcaçion
de la caufe générale â> çes, Éit-#p-
Si l’ori potivoit dorîc paîmger5 par le Milieu ce'fte-lon-
gue çhaînedS R'èehëfe ,'à l«ëxtr|rhïte dl^Mqûelle fêN-rouve
la Fontaine de F ont eft orbe-, j’àimé à me pferfuaèfer qh’bn
y troù'vpÉôitpa;péu'-près Ce que j-?ai màr-qûé dans'ïfô 'Pljn±
che 1.' <3)n vétrôit d^fbôrâ -aflèz près 'de l’ouverturé
t^^Sfaiîfe' A ’D pàt o’uJ’iâ^fofet , un b*âfïn1 vafte ‘S Î
profèn'd, marqueparifis-Je^ês K L M T R . Onep a.à!êÿ
preuves- 'pofrtivd*, foit 'parce ^ûëtf^'pieAesfqù’onfy^jétte’
n’afriyfen|pâ^'^im'qu’apStfûn' iëridiü.tçiÈs^^^fi^bary x;ÿ
foi^paîq’e qu’on peûtoefênâeA ÿlù moins en pa'ttie, en's’a?
vâi^ant ’déjè3'‘M-i-tim.is,îpa^ ^dans H&uverture triangulaire.
J ’appellerai baffrn^' baflirf inférieur, pour lè diuinguer’
d’Ùii plu§ JéleVê‘ '5Jr F G-, qui-'pbît^râill 'notn' '
do’ balîiii ÿtperieub,
• - - QeS - dlü# bafïîâs) (fei^èn# communiquer - ’ entr’eux non
pâ& par un canal tfireâ, la FonlàMëth’kuroif 'afors rien
â’extràoMiftÿire ,-nàais paac un-êiîSrf- F G I rf cour hé "à*
pM-pr^',|‘hv'ffphon^La’ Êfenslm "fUpèÿieurê' F ^ ^ ^ t
fipHôn ddifr-'^vbir Ton- ouvéfîûre F au fond du bâïïin fu-
,«B|upp& la branche iniméiire G I
longue , fuivânt. la î^tu^raM'^phôi?1, doit fefeèrminêf
^■ nSfhis du niveâu ée l’Ouverture triangulaire A ‘% E ,
püifqilMeS eaifx^qui en cdulenty produifeilp en tombant
aâtasle baffin inflriéur, même quand il eft un hkili
confidérable *, quxiparoîP-ëtfeè Caufé par une c'hûtG’;oeàt% *-
( Objenvat. ify,.! ) comiïfê, il l’eft én^effet. I
Enfin lé baffin fupétiéuî* pênt Recevoir l’eau ou de pim