■ (s) .Çri^nijina
lib. i j, cap.iz.
(Q'C’eft le ÉernS
oùs Ifîdor£ fleurit;'
foit. Voyéx. Gerard.
J oann. Vofliusydc
Hiftotïc.
Lib. z. cap. ’25. --
(c)'Mund. Snk-
■ « n iV cb , J-. felt.
4. cap. 4.
Çd) Lib. 1. cap. 10.
588 Mém o ir e s pouCr l ’H is to .ir e n a t u r e l l s
oireâement confraireà ceque Jofephe en. rapport©. Selon
Jofepho ce fleuve.étôixàfee.pendant fix fours de fuite
&<Je fepaéme qui etoit un jourtde Sabbatil couloir en
-aband'ance^au- lieu „que;fck>ni Pline il pendant
43x jours conféeutifs . ilétioft- à feç chaque jour de Sab-
(bat. De pareilles' variatibnsr- dâns upé; cfr.cooftance^effen-
tielle , font-bien propres.-àrendre fufpe<3» le fond même
du-xécit.-:*.
, Le pafTage de Pline qudn iYienr de eiteti.de trouve eo-
•pè:%):.4®0S,-lfelppe .desSesille &.par. conféquent.Ifido-
rer;de::Seville eft en go^tradiâipn avec, Jofephe de.raêr
me que Pline. Mais-çe^qui- me paroît-plus.' dignë'rîid’êéfe
remarqué, .Ifidore en faifant menMqnj. de- ce fait -• n’ên
parle • .qù^è^j$\é,düme chefs jquL n’exifloît plus-îdvfon
tems , ( ver# 6 3 ^ 1 In Judoeâ, .dit-il, quondam ru
èu&&$4kb#tif omnibus fccabatur. Cependant le P . Kircher
«fa n’a „pas laiffé.de. rapporter que * Dominique 1 Magtius
qui avoit été fur les fieux,,! l’avoif affuré^sq^'g^ qil’onfdi.
foi|t fleuve -ét^iJEJtrè^vrai ^îfejdjgrk.» wn-î^donE
Kircher le raconte , il fembig-y- ayoj^fjpûfsé foi*V
V .
De la Fontaine appelée'?. Fihnon-lei'n^ ,, 4 ^ » x la. Ftomnce
de Tegengely »
Silveftre Giraud de Galles-;, dïflingùé dans fon- cflicle
par fa naiflance r par-fes emplois , & pardon: érudition y
& connu .fous le nom de Silyefitjt.Giralfus Cambrenfis r
accompagna en 1188. .Baudouin Archevêque-de Cantor-
feèrf^ dans le Moiagle qu'il fit dans là principauté .de Galles
, pour y» .prêcher la Croifâde.par l’ordre du .Pape
Urbain III. &. il nous, a laifle par écrit la relation- deffoq
voiage, fous le titre d’Biner ariumÇambria^Q’eQ. dans ©et.
0 ouvrage qu’il; laarle^ane Fontaine;apériodique- delà;
* Ce Dominique Magrîus étoir de'WaltRëf, ST Piètre‘^éJâ -Con--
gregatipn de i^rarofrf de Rome. Il'àvôic fatt da'fts là JjeatièiTe lè'Vttiagp
"de «•’Ferre Sninie. 'Voiez fon Breve raconto del viaggio bel Monte Lib an 0
«tll’fta 4’afi»i J îm pritgé à R om e en f F F
- D f L a N G u e û b c. Part. : II. Chape XII. 3 8$ ‘
province cte‘ Tëgengel j prèsud’un -lieu' appellé Ruth Un $
qui co#e plufreurs fois-’par s.-joUr. É f.’ Font., dit-il , non
■procul k Ruth Un in Mroviàteidide ifegengel , qïtem non bi$
tantum Me. natur ali niore marine ’vieiffim-f fed crebro diebus
& fioSlibus' nunc undis d'èfiâère, nunc eUuberàre certumi efly
ivrHnmfroyilîhoyd- a parlé- aufli de-cetté-Fofitainfe dans If
<[é) • (Defeription*d'è • la Grande Bretagrtê^fX la.- place- w-dans-la
» ‘•.mê-meiPr.oviiice/de'Tegengel, â]^x milles de la-mer, &
» darts k parôîffe de»CilfeH; Elle he^ebûfe , felon, lui, que
« " deux-fois par jôdr-r,’ mais Üaajoûte’-qu’il a> eu Occafion
» ' depuis peu d’ofeferver 'qu’auficu dc.lqukr qüand la lù-
Lneîls^^éiVers Ite méridien', ce quPefb le tems ou la
» »mer :.rûonte-^’(fl alors-au cénttfire'qu<|'-cette Fontaine
ft f^arr èuébjn Tège'mâ dw-il ,) efi mira natur a Fo'hs ,■ qui
mm a mari fex pajfuum millibus dijkttin Paroohid Cilcenfif
bistiw diefuit-'$ refait. Moc tamen ^continue-t-il y éàfeie
cbf&rAJa'vi luna, abfhori's&ante' orientait ad meridianum afeen-
dentef'quo tempore ortynia f want .maridf Fontis3 aquam dimi-
nui , rmfuviumque paiti. Kï
‘David -Povel, Profeffcur ?on Théologie , qui à publié
en 1 5 B y l’Itinerarmm Cambria a^Co des notes , 'a Cité ce
paffage de- Lhoyd. potif- cdÜfitiher. l’obfervation de"'G^
raldus , &tG?ëflcà |eette ^çahon qu’il remarque (b), que
.'^©Ëte Fontaine fubflftoit encore de fon tems , .ét qu’elle
sk'ppbMpit- Fynhon le inné , nom qui lignifie ren Gallois Fontaine
a flux • & reflux ,1'^ qui51 convient à uhe Fontaine,
telle qife'iâte dont on. vient dd décrire les propriétés, t
^diDêpuis Lhoyd la* plupart desfc Akteürs% ^^îi^ont ésrit
fur l’Hiftoire naturelle -de la Grande Bretagne, ont fair
mention d^^efté;Fbnmine;:'Du, Qmms Childrey etïfpàrle
danstjbnfü {^tMiftotre des Curiojitez, naturelles' d’Angleterref
'■ jd*£ctrfjMt tk du pais de Gæ//« ,. Chîiffophle Merret dafis
fon jdyePinax Rerum naturalium Britannicarum ; mais çé
qu’ils m difent l’un &• lkutre eft pris de Lhoyd,, &r eft
bëaucOüp moins détaillé que ce que Lhoyd en a dir.
Au relie qq féroit fe tromper que de crone quel ç^tté
fontaine dût, êtrçîmife au rang dés fontaines à fluxfçfp reflux
xparce qu’elle en pprte le.nom- Nous avons vû que
Giraldus , qui eft le premier, qui en ait parié , affuse
C C e iij
(a) Irt Bnratinicx
dcfcripdonis Com-
mentàriolo , pag,
87. |
Not. 4. foi
le Chap. 10. du
Liv-.t.de Y Itinera.
riüm Cambria.
( 0 PageUpf. ds
la traduction de
P* briot.
(d) Pag. n z f