(a) Dans tons les
Dictionnaires.
(A) Da vies in verbe
Cwm.
( e) Davics in
Piäiött. |
( d ) U P. de Rof-
crenen au mot
’Humide.
(e) M' de Chaions.
( ƒ ) Lib. i. cap.
4i-
(g) Ad ann. 1 606.
(b) Tons lés Die-]
tionnaiies.
fî) Le P. deTXof-
t tes en , au mot
Riviere.
414 Mémoires pour.- 5toir.e vn^tu.A,el le
autres le- bas- Languedoc depuis. Bçzietsjjùfqu’au Rhône.
Ainfî il y a apparence que le npm qu’ils
portoient, étoit formé-des deux mots^tiques^fS^rv
qui fignifioit far cm dans , qui fignifioit ,un
endroit bas , oxy une vfalée^cw comme piy'dit .enço'tteau-
jourd’hui dan$t,§e";pais une combe , de forte,que le n%m
dojéolces Arécomiques de^pit,fignifier ley J^pjjs^du PauS&s
OVi. de la vallée , ou pour .mieux dite lçsj>as MplaÊfa^
A relate , Arlfs.- .Cafol^en|.j(^lvqiT>ée\-Bom de
deux mots cfîriqges., Jlp , qui fignifioit'far ouV^èf, &
qui le lignifie encore en bas Breton éc en, -GafîoS
L ait , qui fignifioit humide , marécageux , qu,’Q|T^pïon0nçe
aujourd’hui en baffe^ Bretagne/^) Leiz, nullm Leih. Ainfi
le nom ^dJ'Arelate fignifioit un hèù Jitue dans^un terroir,
humide 9 ce-qui convient à laiïtuation de la fvr%*^- 4’Arles.
iÇette étymplogie a mérite, l’acpprobatipn c>
chart'dans fon Chanaan, % de^Gàffendi 4§ès?;f(. £ l 1| , vie
dé iPeirefc.
A t àjx. Drfade. pignore ï’étyjnplôg^e -..<|éà£e- nQm ,
à moins qu’efn net- veuille-Je faire yei^rtduigji@t: çe§|qu&
(h] Adar , qui fignifie un Oifaau. La vireffe du. »Ipuri |e
liAude pourroitl'bîen lui avoir mérité èe nom. Du relie
le T pour le 1^ ne doit point fiirprendre parce qtte i@s-
lettres, font des lettres dumêmé,organe ,jéqui-font,.fou-
vent emploiées,l’une pour l’autre.
A venn|. C’efl le nonud’ùne petitejrfviere. du bas
Languedoc , qui-prend fâ fource-à trois Jieue^lçin ^dj
la mer, près d’un village du Diocèfe d (^Montpellier^ ap»
pelle Ca/det y & qui le jette dans l’étang de'Tauc./ejitxç
I^Jieu dejîoufigues & les .bains de Bal'aruc. .Voyez „gg
qiron -en a dit ci-deflus , Part.-11. Chap. 4. Jirt. : 2. en,
parlant de" dis Bains. he nom ffî'd ’Avon cefui W}
à’Avçpn, fignifient dans la langue Celtique* Riviere 9 8c
font des -noms appellarifs; Il (k) y a en baffe Bretagne,
deux rivières qui n’^onf point d’autre nom que jç.e nom
appellatif, non plus que- la riviere dont nous parlons.
1î
[ k J Ibid.
’ l É g l Pdrf. ni: Ch if. I farfi
fl y 'M'ïA âüfii urfë rivîérè dans - le pais de Galles , qui’ (a)Sii«fterGî-
a confcrvé lé même nom, raidus cambrenfîs
ltmerarii Cambri*
■ . . hb.i.cap.g,
B
B A-d e r a. Btoß'ege près de Touloufe.'Ce nom vient
de deux mots cêlïiqùêS £d ç% J B ad | qui.fignifie encore (A)D*vks.
..ea Gâüo^. un Bac. On dit à'préfent en Ibas Breton r ^ 0iép.dCRoare-
Bag ou çfayBaÿ •, à peü-près comme en François ; & d’Ar nea-
qui fignifie- auprp.AinCi Badrfrrjiöik'Ibivant la proiîon-^ (j) m. 'Chions,
dation Romaine-) Badera , fignifioit lieu près du Bac , ce-
qui convénditt à Bafie^é , parce qu’apparemment on y
paffoit autrefois la riviere du petit Lers dans un bac»
aù lieu qu’On la pafle aujourd’hui fur un pont de pierre ,
©ù l’on arrive par une longue chauffée , i qui traverfç
le Valîonf
B e R R R.' C’eft le nom d’une riviere qui fe jette
dans l’étang de Sigean, le ^environ à quatre lieues de Nar- («yEginbart,
bonne, en latin Fluvius Bym. Elle efl fameufe par la ^ Gafoli M“$ ni
bataille., que Çharlés Martel y [e) gagna fur lés-Satrafins.
M croi qué le nom de cette riviere vient du mot Cel-
Byrrin ©u Brin , Montagne 1 & qu’ainfi Fluvius cfaiep de Roi-
Byrra , qui efl l’ancien nom', fignifie la Riviere de la trenen, ân'mdt"
Montagne -, en, effet cette riviere û’eft qu’un torrent qui
vient'dés montagnes voifines de Corbieres.
J B e t e r r æ . Reviers. Je foupçonne que le nom celtique
de cette ville étoit Bet-ar 9 ce qui fignifioit villç
far te Bet. §ur c’è^pied-là la riviere d’Orb 9 en latin Orbis,
qui paffe à Beziers, auroit dû ÿappeller autrefois Bet.
voiez, ci - deffous l’Article Orbis. Le nom de la petite
ville de Bedarieux , B et arrivas , bâtie fur la même riviere
d’Orb j confirme cette conjeâure * car il paroît que ce
nom de Bedarieux , B et arrivé. ^ de même que celui de
Betern , vieat^;dé Bet-dr , c’eft^â-diïe Ville^ far le Bet,
& que la terminaifon de Bet arriva , Bedarieux , n’efl
qu’une terminaifon latine , pom dire le petit Bet-ar, 8c
H H K