Les Marfetlîois y 'ont b fo i plufteurs.Vours/tl en fubfifte
encore plufieurscomme la Tour, dë .Margier, de Mon-
doni, de Mauleget , de S. Arciër , de Mejane, de Vaf-
fale, du. Grau, de Parade, du Tympan ,dë;S. Gencfi^ &ç,.
Il y a, au-deffùs de ces embouchures du Rhône , un lac.
C ’elt l’étâng de Martigues. Les Grecs appelloient
tous les lacs qu| çommunrquoient aveq
la mer, comme fait l’étang de Martigues. Strabon blâme
ceux qui' mettaient au nômbre:des embouchûres du Rhône
le cariai par où cet étang s’écoùle dans la met > & il araifon
de lesfoîâmer , puifque I cet étàng n’a aucurté communication
avec lé Rhône, & qu’il en eft même fép^ré, comme
le dit Strabon, par les Montagnes qui fontientre le
yilîage de Fo s , & le lieu d’Iftres,
Les; Volces. Voilà les anciens Habïtans du LanguedÔô*
ils étpient diftinguez en Volées Are comique s , qui occupaient
le Bas Langûedoc, & ça Volces Tellofages qui habitaient
dans le haut.
Niftnes eft la Capitale des Arecomiques.. La Ville de Nif-
mes formo.it une petite République,, femblajble; à'celle des
Villes Impériales d’Allemagne , qui s’efo .long-rems gôu-i
vemée par fos Loix , & qui étoit plutôt fous la proteétioii
que fous l’obéiffance de la République Romaine. Cette.
Ville eft à trois lieues & demi de Beaücaire bâti fur ie bord
du Rhône , ce qui revient aux cent ftades quer-Strabon
met de Nifmes au Rhône ,i& a aa. ou 23, lieues de
Narbonne, cë qui fait les 710. ftades que Strabon compte
d’une de ces Villes à . l’autre.
Les Votces furnommez, Tefoofages. Ils occupoient félon
Strabon depuis le .pied, des Pyrénées vers les Diocefês d?
Rieux, de g Pamiers, de Limoux & de CarcajGTonne jusqu’aux
fommets du JVLonf Çemmenus,, 8c même une partie
du cote feptentrional, de. cette. montagne ce qui
doit s’entendre dçg montagnes de l’Albigeois & du bas
ïtouergue. Ils
DE ^ Part. I. G ka p .II.
Ils habitent un pays a^ndasyt en air. Il y,a^|es mjnes çpor
& d’argent dansles Byre^eea.^&m^nëda^ le Mont Cem-
menus .Sansreifiontei; M fable que Diodorègraconte des
Bergers qui|a|an| m j^ e -feu.aûxv^ofefedés P-yrences?]
firent, fondre ^ J fe i fe '^ a r g e n t ‘ queM&mohta&ries ren-
fermoient, dfoù il ÿo pja ^ s, ruifleaux d’argent liquidé
il eft certain par le'■ témoignage d& Strabon" meme flî-qu?iî
y avait desimmes d’ar,ffort .abôndânte^du Lc|pie Tarbe
en GafGQgne:, apud Tarbellol^Sc Mes. mines.d’ârfeent eri
Rouergue, apud Ruthenos. NousÆayôiisM’aiUeürs que la
nviere d’Ariege qui vient des Pyrénées ,ique celle du Tarn
qui vient du Mont Çemmenus .& plufieurs' autres rivières
du Languçdqc, ^oïdent avedd^oeadx^dèrpailletes
& des .grains d’or pur i g qui prouvé qu’I l ^ d e l’or dans
le creux dç des Montagnes.
'/ 'Jwloufe eft P u é dans Vendroit, où ~l’lfthm e5 eft le plus
lÉ f l i St^âbpn remarque que Roffidonius donnoit à cet
Iithme trois mille,ftades de .large vaUi revient à o?
heues i , & mftez éxaétemen^feec Ia yerité.
Eloui: G'eifo|itles H elvi ou H elvii ^çîeft-à-direJeaHa-
bitans du Vivarez , qu^rétoient alors compris-dansd’A-
quqgine.
^ O u e lU i^ i onties VelUi j ou .plûtôt les Vdîam Ga
Vdaum , c’eftrâ-dire les, Habitahs du Vêlai qui étoient aufli
de I A qmtame. On peut voir par èes deuxëXefnples, comment
o.n défiguré les noms, quand on Tê^tranfpOrte dans
une autre Langue.
Les Rutheniens & les Gabales.tQ e Io n i les Habitans du
Rouergue# du Gevaudan , qui. faifoient alors partie
de l’Aquitame. v
CÆ) Bîbliotfeec.
hiftoric. Lib. ƒ.
cap. y.
(h) Geograpb.
-, D iod o rc ,
Sialiç*. 'Bïbfîotfa,
hlftoiic. lib. j..
D