6 M émoir es pour l’H i s toir e , n a tu r e l l e ^
On partagea alors les. Provinces >du Roiaumë déjà.
unies immédiatement! aria Gouronnêri*}: e.n langue. Fronçoir
fii, dr langue Forte, (b) ten langue. 410 il ou Oui , & lan»
(a) Joitmîle'>
Vie de g. La«»*
( k ) Froilfatt ji
chap. 7- du Vol. 3. Voytx, Cutel,Mémoires
de l’Hîftoi-
re dc?.Langûedocÿ
fag 59. é ’ do- /
(c) Annales de
Toulbüfe par la
RàjÉîe, *e«> l.pug.
xs.
ld)Voià.pag. 93.
buvant qu’ony parloir Francis ou Gafcôn,&:
qüiën -..Opi y ou par' Ou
La Langue cL’Oil cqntinua de reffortjr au Parlement. ..de
Paris S l’on, attribua * au Farlemenr qui fut) créé à Tou-
loufe toute la Langue d’Oc ", c’eft-à-dire tout le Pais qui
appartenok) là .la France entre la Dofdôgne- ,d’Qcean ,
les Pyrénées r la Mer Méditerranée , & lç Rhône : Et c’gft
ee qui.fair encore aujourd'hui.le, r effare, ,du Parlement de
Tomaufc, fiPonoxcepte f a Senéchauffees de . Bôurdeaux
ou.de.Guienne , des Landes, de l’Agenoi?ÿdu Bazadois
& du Æondomois. , qui en furent démembrées en 3146m
6c quidurehn attribuées au Parlement éçabdi-à‘Boprdeaux,
\ ■ vLes différentes Provinces de h Langue: .dlQpagirçnr de
Goneertpendantquelquérems^^ linrent en commun; dés
Affemblées ou Etats. Tels, furent , ceux - i(fah qu’on tint a
Toviloufe en 1 Ou PArchevêque. ff’Àiîfefa rip'ehdâ a
Tè|s.diment^€ore;ijeeip£ (^); qu’on çonyoquà<,dan!§ila mk>
1 me Vffieenyyyô.-pendants ja prîfoo,di&îRpi riganyi^ P»
efesiPrismoces dônneren$ d^ preuves fi diftinguéésdde lèuà
fidéIkét6£;,dedeur^ëlev,Mais il étoit difficile que Puriionpût
fübfifter long-tems entre deSsprovinceSifî éfagnépsÿ & dont
lés interets étoient fi. d if f é r e n s : Auffi cetteeî|>éced’aflbciar
tion- .fe, réiuifit-elle biendtôt aux Pais compris aujourd’hui
dans l&.Êanguédoc pqui font.depuis, fe^-temsle^ fais qui
oompofent les. Etats de. cette. Province. <. >. ,
A mefure que .cette réduction s’eft faite * le nom général
dë>ces ’ Pais a fouffert auffi quelque .changement «gft & au
lieu àeJa Langue. d’Ocr,uonl s’eft. acçoi^umé depuis longr
icms à-direi/e Languedoc., , pour lignifier, le : T ois de la
*. Vcyxoe de France <,Lia^r. Chap.j.
- , la première Inftrêution d«, Parlement de Tpulppfeen 1, j.cypar Philippe
IV. dit le Eef* - 1 "•
(êcQiide, en 1^19! parle doRoi
8c, Récent dû Rôiâiirrie, pendant la maladie du Roi. "
I 'Lâ'tfoifiéiTK:, en-t4.4.3.- pâr le même Charles, devenu'Roi de: France'»
fbusle nom de Charles VII.
- de L^tpü'BDOC*. . Parti l Gh'ÿt.d;- -. Tl f .
langue ^<9c,;;par une efpéce d’ellipfe affez commune dans
la LangueFrançoife, comme on dit par exemple le couleur
de fin;, pour dire# Ruban, ouïe Drap de lacouleur defiü. ■
C’eft de cetceï dénomination de Langue Adonnée à
la Province de, Languedoc , que font venus les noms de
Provincia, Ou Patria Ûccitana& àlQccitaMa , q^ori commença
de dbnner à cette -Province dans les iA£tes & les
Diplômes lacins du^ XI-II. & du XIV. #éçles. On tradui»
|V#>ihmot à mot. le no m '^ P a ïs de là langue d’Oc par
celui de Provincia ou P.atria lingux Occitane?, d’oïl dm ^
feitdans la fuite Provincia ou Patrta' Qccitana , ■& -enfe
Occitania, en-y donnant une térrninaifon afléz’commune
dans les noms de Province. Ce dernier nom* même , tout
barbare qu’il cil , a paru'fi commode & fi expreffif’, que,
Lsç’eft aujourd’hui Jê fa l qui foit en ufâge pour'fignifier en
latin la Province de Languedoc.. ; °
é iG’efl: donc.fans aucun fondement.& par la feuleigno-
' rance de la : vraie, étymologie', que quelques-uns fe font
imaginez qu’au lieU-de Provincia Occitana ou à'Occhama
qu’on trouVe conftamment ainfi écrits dans tous les Aâes
dans tous les Auteurs |5 il fallôit lire provincia Aufiita-
na & Aufiitania , eomme fi Çès noms Avaient écë d&ivez
du noBÈi des^ Habitans du DioCèfe d’Aufch -, àppdlez. àn-
ciertnement ^/rL-Mais- c^efi avec moins dé raifon encore
que-1 d’autres (,4f ont’ cru que lê nom français de Languedoc
venoitldes mots Tudefaes A W G.oth jlckfi-à-dire Tew
m j È m m >'ou '(éi)des mots français Langue Goth,
ç eit-a-dirq Langue des 'fjothsy car quorcjuc Ics Gorhs avént
ôccupé|;long«tenïs je' Langu^ioc ? :cë n’eft .pas d ^ x que
cette Province tientle nomquklleporteaujourd^ui, nuiC
| i P i » impofé’que plus dé êÈ® . ans après leur enrie-
? e unXtems <4 la> Fàhgue Tudéfaëna
Gothique étoit) âyffi parfaitementignorée dans cette ï^ovin-
ce, quklrel’ed àpréfcrft::|:
PourJa:|partie,de la Mer Méditerranée", qui>comme
nousi.a^nSii^t , t bprne. lei .has:Languedoc au Midi on
1 appellent autrefois Sinus., Gallicus , le Golphe ' Gaulois j
mais elle n’eft plus connue aujourd’hui que fous le nom,de
Golphc de Leon1, Sinus Lednis-. Cc nom rfefiÿoïnt ancien
(O ) Gofltlfn ,
pHl^toj-SGiüor. ve-
Iterunif /n proasmia,
:FfÊi7; ■): ■ Ândocpie , Hif-,
aire dé Languedoc»
ri^Wico r.TJjné.
for de ‘ la langue
françoife, aux mots
Langue Si L/tngue- à»r. lï,
Bouche j Hifloi.
**c dç£'‘ » fovence
lotir. t\ p*g. .ys8 .