5ÿo MæMO 1RES- f OUR'f5HISTOIR£ NATURELLE
'des aütres.eaux thermales , i& (Peff-la; auiïi-,* jeùn^în^Qn
l’a remarqué*/“ce. qui doit “infiriuer le jugement trop favorable
(*) De'Tlier&iis
Carolinis , tapi 3.
*Ceft tbi ttrnoi-
Xirchçr
qu’il veut parler^
( i ) Ubi fuprà.
1. (c) Icinerora AV>
pmerutn fecundo.
qu’il porte ‘âedfeut îy er t jx.. On en^ doit -. .d^Ç qu^ant
du téùiôignage de^Cbieftien Lan'gius, Profefleir-^erk®%é-
qêlfté-a Leipfie , qui a prétendu, qug les eaux clq IJPeplitz
étoient çh^gées/entx’âutfgS’cKofesIffe fel,- d’alum. &%de
‘«nitre. {aiD e IPàpïieenfibits* in Bohemiâ aquis -* finmtièpffimum
'M0im6^iù>mpublicitus extat^quèd ilia inter alia^Jqle^ 'dlumine
aenitro 'cmmmodeêaadeant. '‘Il çp < fû^prenant qu’un Prqfef-
feun en Médecine, qui écrivoitlen 1 6 j§ l . qui demeuroit
à Leipfic^xà: 40. Jieues dé T©p|jti,^aju £1 pnaliccpnu^la
naturëxde ces eaux:/^ï
'Yoilà donc des-, eaux chaudes, &,iks eaux -mê^s .^ffez
çhaujü,,',qui mê(,contiennent qu’un grain ^ d e f^ i de matière
étrangère fur chaque ' ffvâ|e ^ encô^é^n^ême,. Ge|tê?ma-
\iere n’eft-glfe guére^Sve;if&el^ nlé^rar^ktvi^pqm^ Uppx-
nion Ile peux,qui pr4% ^% ii% e iaichaleun(fe.eau^ t^er-
m:ales ne dépend’qu^de la ferm^tâti^pT-/' qu>y^^akent
qu’y entretiennent ' les madères”- heqerogenex.^^pftt
tillés' font ^ëhàgéés- t En ' effgtqcomment ^^pejfuader
qu^-n, igrafn <&-, demi d^jfeL& & pujffe
fuffifgd ‘échauffer une livre d’eau , ^j^FéchajalFer- fi
long-tons. - ■
' C ê neTont.pas même .les ’feules' eaux khgi^a|gs qui
foient infipidgs. Paraceffédi^ rattdbjJie l^H^^qvp^ifé
àùx 'eauxdde Pfffe-ri. o u P fi^ rs- en Çuiflg.' Çgsfeaûx qui' % it
dans le Comté d,e Sargans , font très-célebres &^rds-f?é-
quentées. Onlés appelleen,latin tantôt Ç ^T b }^ ^Æ ^ a r.ia ,
Fabaria, ouFabarjapa. 8c tantôt Therma
l’on trouvera propos de traduire .en latin pinom vulgaire
A^Ffiffer^oxx Pfeffers. Il eff’certain que^c^eaux-np: contiennent
aucun minéral, ou du moins qu’éles.eft.cçntipn-
nent infiniment peu , & c’éff encore un .fait Tut. lequel Pa-
racelfe a etëjbien informé. M. Scheuch^er l^gixqpporte
dans la defcriptioh de-fes vôiagêg ^ey.^lpef, djes preuves
J lîirierom AJpinorüm, T? eîtio. Pag. 1 4<?.-r 7-, yYÀquæ
Fabarîarise proflaunt limpidi(fim& r omni colore , fapore & >odort dejtituu î
dulcedo aliqua| fnon }WÇ foli efi
propria , fed tepida omni ÇQTMTMnh» Jbid^ ..JA9» ...
"qu
D E L A ^ d|i^E DOC. Part. IL Chap. Vi 321
qui pafq|lïéntrd..éçifi^es / mai|'qu’il eft inutile de répéter
H|, Il fuffit .à^^narquer qu?il affure“qu’un Médecin^ de
Cq|te qu’il nomn§ & 1B B iltgire l’ouvrage, aiant diff
r#pràiW|:fcm‘biq^è^ 4c jd^ni^^s’ eaux, de Pfiffers, |
d ne-tefta aujfqdd*^ lajeueurbitê que .cinq grains de tré-f
fiâencq^ qui n’étoient qff’àne poudre abtaline yargilfeufe j
blanche & unipèmfllésm^éme M\,Sjahéuchzer n|a;pad
marqaC^om^ten^ddli^îielsq^fpit la mefurg 8c demietld-eau
qu’onfdvoitfdiftillée ^ on ne/fçauf®t juger au*jufte de la
proportion des 5. grains de^éfidènoe a j^maife d’eau, difi
‘tillée, mais ceîteJexp^r|èn|se‘n&laiire pas\^e prouyer que
lesde%x dé Pfiffers ne, fonfochargéeikde prefque aucuiy
çorpsaétranget-. ;
\ Quant aux- u f | ^ | des eaux de Tcplits , Son convient
en Pohemc qufelM^fôdt^moins^afficace's qtfe^^^éàux de
Caris^ad dans lepïêmé^pMs : Mais on, ne .lailfè pourtant
p^litfe les empôiéfffouyentq & quelquefois mémdpan préférence
, à ^aiffequ’elle,^'font - plus douces & moins inpeny
dipres., Audi Weoncpurs y, ,eft?il toujom grand dans les
dpg^'^aipn^ j, 8c .j’ytai*yû d,es mâlaâi&, nôn-feulement de
Bohême, de S,axe\,edej1 Lufp_oe|,'de Moravïfe^ mais même
de ,Sifefie j4d’Âji®rlchg & dg Çdlogng. On ufede ces eau^
déÿrois' faç ons,
* ï,«On sM baigne pour les rpêjnès maladies,pour lefquelles
on ralacço,utumé (fe„ fe baigner-dans les aülpés eaux chaudes
, e’eft-à-dire,pour la paralvfie, le rhumatifm'C^les douleurs
rhuma-tifmales , les rétrfeions des membres ,, , &d,
On s^y baig-n,e>m;ême pour la- goutte , ou du moins pour
les-rhumatifmès goutteux, & on s’y baigne avec fuccès^
ce qui, éfepn avantage particulier à-ces eaux , qui dqit
être uniquement attribué à Ve qu’elles .ne contiennent aur
cun minérallqpi puiffe irriter. On demeure danâ -le bajn
affez long-tems , par exemple depuis un quart-d’heure jufr
qu’à ,une dgmie heure i j’ai yû même des gens y demeurer
qne heure entière. Après quoi on fe met au lit pour
fixer ,knais les fueurs que cès bains provoquent, font mq-
dioergs & fort au-deffous (|g. celles que procurent les bains
de Balaruc, ou l’on dgmeure beaucoup moins de tems,
s i